Ces oiseaux portent bien leur nom. Tisserand parcqu'ils ils tissent leurs nids comme des HLM et sociable parcequ'ils y habitent à plusieurs et qu'ils sont très familier.
Ce matin les barbican-pie chantent, je les entends bien ! et pour cause, ils ont envahie la table. Au début un peu timide, ils vont s'enhardirent jusqu'à prendre les commandes du petit déjeuner. Je me retourne ils sont là et même pas peur. Qui de monopoliser la poêle, qui de planter le bec dans l'omelette et le beurre. Il y en des dizaines et vas-y de picorer à toute vitesse le pain, les coquilles d'oeuf,s des voraces. Lorsque mes deux compagnons émergent je ne sais pas si c'est allécher par l'odeur du bacon ou le gazouillis des boules de plumes qui les a amené autour de la table. En brusquement, pfuit !, partit, les tissersands-sociables et les barbicans-pie, envolés!
Le chemin de fer, et la route qui nous amène à Kolmanskop, la ville fantôme, vont tout droit mais vraiment tout droit et ignorent, sans jamais s'arrêté, les gares plantées de-ci de-là. Les années, les mois, les semaines les heures ne les ont pas épargné. Sourdent aux passages des trains qui ne s'arrêtent plus, leurs têtes dégarnies, leurs fenêtres comme des yeux vides, elles regardent le rail et le goudron sans jamais les voir, eux qui ne s'arrêtent jamais. L'oubli.
Les gares, ces petites maisons plantées le long des rails, tombent en ruines. Dans certaine il y a du matériel d'entretient de la voie. Sinon on voit quelles ont été squatter puis complètement abandonnée. Dommage, car sans eau, ni électricité la vie y était rude. Elles redeviendront poussière.
kolmanskop était une mine de pierre précieuses. Elles affleuraient la surface du sable, il n'y avait qu'à se baisser. Un jour de 1956, l'exploitation s'est arrêtée faute de matière première et tout le monde est parti. Tout le monde partit ? pas tout à fait car le sable s'est emparé des lieux et à tout englouti. Aujourd'hui les bulldozers désensablent ce qui a servit d'entrepôts, d'hôpital, salle de bal, de sport et de casino. Les maisons des ingénieurs, encore debout, montrent la richesse de la glorieuse époque. Ici, lorsque tout fonctionnait, des hommes se sont enrichi. Aujourd'hui le musée accolé à une boutique et à un café retrace la vie d'antan., avec ses vieux outils, ses ateliers de confection pour les mineurs. Il reste quelques wagonnets rouillés, qui, plus jamais ne serviront. Une vraie ville........ fantôme, .Il se dégage beaucoup de tristesse et de mélancolie en ce lieu perdu dans le désert. Mais les nouveaux exploitants ne sont pas partit bien loin. A une vingtaine de kilomètres en pleine mer, l'exploitation des diamants off shore continue. Désormais les sociétés ""Debmarine Namibia"", le conglomérat diamantaire sud-africain ""De Beers"" et le gouvernement namibien arrachent des Fonds marins, pour les 30 à 50 prochaines années, les précieux diamants.