À 9h pétante nous étions déjà au bord de la route, le pouce levé, le drapeau de la France déplié, déterminés à arriver à Wellington pour le déjeuner. Il ne nous aura fallu que 20 minutes pour qu'une voiture s'arrête. À son bord une femme et sa mère Maoris qui vont à directement à Wellington et se proposent de nous y emmener. Le plus drôle dans l'histoire, c'est que la femme qui conduit souhaite apprendre le français pour pouvoir un jour emmener sa famille à Paris. Jackpot ! Pendant près de 3h nous avons donc joué les professeurs de Français.
Il est un peu plus de midi lorsque les deux femmes nous déposent dans les hauteurs de la ville, sur le campus de l'université Victoria. Il ne nous reste plus qu'à rejoindre la maison et retrouver les amis de Juliette ... qui étaient encore en train de dormir lorsque l'on a tapé à leur fenêtre pour entrer.
Je fais donc la connaissance de Rémi, Victor et plus tard Théo qui rentrait du travail.
Je n'ai pas vraiment eu le temps de me faire une idée de Wellington parce que j'y suis resté qu'une après-midi, pendant laquelle je suis allé faire un foot avec Rémi. Ça fait un bien fou de taper dans un ballon! Mais pour faire simple, Wellington est une ville composée à 70% d'étudiants. L'université compte plusieurs campus dispersés un peu partout dans le centre ville et les collines voisines. La maison des gars se trouvait sur le campus victoria, dans les hauteurs de Wellington.
Après avoir pris une bonne douche et rangé mes affaires dans le salon, à côté du canapé qui allait être mon lit pour la nuit, je suis allé rejoindre deux amies de Paris, Amélie et Marie-Caroline, qui étaient de passage en Nouvelle-Zélande avant de partir pour Bali le lendemain.
Le soleil commence à se coucher sur la ville, je retrouve donc les filles au Havana bar, un bar situé sur Cuba Street, la rue de la soif locale où se trouvent tous les bars et boites de nuits locales. Vers 2h du matin, et après une petit Mac Donald, direction le lit pour une courte nuit. Le lendemain on allait prendre le ferry avec Juliette, Victor et Théo pour Picton, première ville de l'île du Sud.