En me promenant dans les différents quartiers de Londres, je fais un constat : toutes les propositions de services et de nombreux commerces proposent une dimension créative. Aux abords du quartier de Chelsea, les magasins de luxe offrent une approche très expérientielle : portants aux allures d'œuvres d’art, véritables œuvres d’art dans les magasins, parfums dans les magasins, vitrines très travaillées. Mais cela n’est pas réservé aux magasins ni aux quartiers chics. En me promenant à Shoreditch et plus généralement dans l’East End, je remarque que les coiffeurs, les petits restaurants et les commerces proposent tous un univers particulier : barbier rétro, coiffeur à l’ambiance rock, boutiques ambiances etc.
Difficile de parler de Londres sans évoquer le Tube à un moment ou un autre. Le métro est un lieu commun qui peut paraitre banal pourtant, il propose une véritable expérience. De son Design très travaillé pour assurer le confort des voyageurs à la campagne « Art in the Underground » en passant par des petits magasins mobiles de cupcakes, le métro londonien est une expérience en soi à vivre. La campagne Art in the underground permet de maintenir l’art contemporain en tant qu’élément central de l’identité des transports londoniens en créant un lien émotionnel avec les usagers.
Bâtiments industriels qui côtoient des immeubles modernistes en verre, jeunesse exubérante et colorée qui marchent aux côtés des businessmen arborant des costumes british impeccables, territoire d’influence royale et patriote mais en même temps extrêmement cosmopolite. Businessmen propres sur eux que l’on retrouve le soir dans deux Pubs et bar d’ambiance à danser sans complexes entre collègues. Ces paradoxes et ces contradictions permettent d’éviter un moule préformé et un cadre de référence unique, en conséquence les jugements sont moins craints et chacun est libre de s’exprimer et d’être vecteur de créativité.