Notre aventure sénégalaise touche à sa fin. A travers cet article, nous souhaitons vous faire un retour sur l'utilisation de vos dons, qu'ils soient matériels ou financiers.
Tout d'abord, nous avons remis à la pouponnière 2 valises pleines de vos dons : vêtements, chaussures, feuilles et cahiers, crayons, livres, jouets, produits d'hygiène ...
L'ensemble a été consigné dans le livre d'or de la pouponnière.
Pendant notre première semaine, le directeur de la pouponnière nous a sollicité pour réaménager la salle d'éveil et faire un tri de l'ensemble des jouets.
Nous avons consacré plusieurs heures à cette tâche, en dehors des moments passés avec les enfants. Beaucoup de jouets cassés, abîmés, incomplets sont partis à la poubelle. Cela nous a permis de réaménager des coins de jeux (tapis pour les bébés, espace moteur, espace dinette, jeux de construction).
Pour aller plus loin, nous avons utilisé une partie de la cagnotte pour compléter les jouets de la salle, notamment en achetant des poupées, car il y avait un berceau et une poussette qui n'était pas utilisés par les enfants.
Nous avons également investi dans quelques bacs pour ranger et trier les jeux qui étaient toujours mélangés.
Cela a aussi été l'occasion de réorganiser l'armoire de rangement du matériel où tout se mélangeait et où rien n'avait de place.
Dans les sections, nous avons constaté qu'il y avait très peu voir pas de jouets à disposition des enfants. En accord avec le directeur et la responsable éducative, nous avons constitué des bacs de jeux pour la néo (hochets, bâtons de pluie), pour la petite section (voitures, balles), pour l'extérieur (jeux de sable) et pour la grande section nous avons acheté 4 draisiennes pour remplacer les trottinettes et tricycles cassés.
Aussi, nous avons fait le choix de fournir à la pouponnière 1kg de spiruline. C'est un complément alimentaire assez onéreux que les cuisinières ajoutent chaque jour dans l'un des repas proposés aux enfants.
Pour terminer, nous avons utilisé le reste de la cagnotte pour un autre projet qui nous a touché.
Nous avons eu l'opportunité d'accompagner notre hôte Amina dans l'une des ses activités de bénévolat : l'organisation de la construction de puits pour des familles vivant dans des zones isolées de Mbour et ses alentours. Nous avons pris conscience de la chance que nous avons en France, d'avoir accès à l'eau, seulement en ouvrant un robinet. Ici, nombreuses sont les familles qui doivent parcourir des distances plus ou moins longues pour puisez de l'eau et revenir chez eux avec une bassine d'eau pleine sur la tête (parfois même un aller retour ne suffit pas, il leur faut faire plusieurs trajets).
Amina, aussi connu sous le nom de "la femme aux puits", est celle à qui les personnes s'adressent lorsque qu'un besoin en eau est repéré dans une zone. Elle récolte les fonds nécessaires pour faire travailler les puisatiers et acheter le matériel (fer, béton). Ensuite elle supervise l'avancée de la construction. Elle nous explique qu'il faut creuser au moins 7m pour trouver de l'eau et que la réalisation d'un puits prend environ deux semaines.
Ayant été sensibles à cette cause, nous avons confié le reste des fonds récoltés à Amina pour la construction d'un puits qui permettra de fournir de l'eau à plusieurs familles sénégalaises.
Nous avons fait ces choix dans l'espoir d'aider un maximum de personnes dans la durée et espérons que vous en êtes satisfaits. 😉