Parties à 11h de Bordeaux nous sommes arrivées à 21h15 à Yaoundé, une heure de retard au départ de Paris. Le vol s'est très bien passé par contre frayeur à l'atterrissage, j'ai bien cru que les ailes de l'avion allaient toucher le sol successivement ! Mon bagage cabine a volé, les affaires d'Ange qui était assise derrière moi se sont retrouvées à mes pieds. Une dame s'est tournée vers moi en disant « elle a raté son atterrissage », oui on peut dire ça. J'ai juste eu le temps de me dire que ça allait mal se terminer quand la commandante à réussi à stabiliser son avion. Les camerounais sont sympas, ils l'ont quand même applaudie.
Accueil chaleureux à l'aéroport de Yaoundé.
Nous sommes sorties de l'aéroport à minuit car nous avons tous subi un test antigénique. « Il n'y a pas de COVID au Cameroun, nous ne voulons pas qu'il entre » s'est justifié une infirmière.
Nous sommes accueillis par Jean-Joël et Alvine ainsi que par leurs deux enfants Angelo et Anaël ,
Cette nuit l'air était frais et sec. Levée la première je suis sortie marcher et j'ai été envahie d'émotions : la chaleur, l'humidité, la brume, la couleur de l'atmosphère provoquée par le soleil levant, les pistes de latérite, les bruits du matin, j'ai retrouvé toutes les sensations que mon esprit avait précieusement conservé de ma vie et de mes voyages en Afrique de l'Ouest. J'en ai souvent rêvé et j'ai finalement était surprise qu'elles soient intactes 24 ans après.
Nous sommes en saison sèche jusqu'en février, ensuite ce sera la petite saison des pluies puis la saison des pluies en juillet, août et septembre. Ainsi j'échappe à la lourdeur de l'humidité. Par contre je n'échapperai probablement pas aux poussières transportées par l'Harmattan.
Aujourd'hui la fatigue du voyage et la chaleur qui est tombée sur nous en début d'après-midi a eu raison de notre dynamisme. Nous nous sommes reposées.
J’ai bu ma première bière camerounaise, et bien elle est parfaite.
Pour accompagner un N'fian ndo'o.
Demain nous avons l'intention de nous lever tôt pour aller sur le mont Fébé qui domine Yaoundé.