A notre arrivée à Santiago une des premières choses qui nous frappe est la chaleur et le manque de circulation d'air qui rend les journées difficiles à supporter au début . En plus la ville est une cuvette, il y a donc pas mal de pollution, ce qui n'arrange pas les choses. Après notre séjour en Patagonie au grand air et avec des températures assez basses, ici on se sent fatigué, on a beaucoup moins d'energie..
Bien sûr le contre coup de nos journées de randonnées avec les nuits en extérieur y est pour quelque chose. Enfin la décompression après cette phase pro-active où nous avions chaque jour des plans bien précis, des destinations à atteindre ou un endroit à visiter participe à ce coup de massue qu'on prend à notre arrivée. Nous entrons dans une phase d'attente. Nous avons "reservé" un van aménagé que nous avons pour l'instant juste vu en photo. Nous devons patienter une quinzaine de jours avant que les propriétaires arrivent à Santiago.
Heureusement pour nous, nous sommes dans un Airbn'b avec un proprio génial: Matias. Il est prof d'histoire et prend le temps de parler avec nous, de nous conseiller dans nos visites et recherches en ville, une crème. Ben se met aussi sérieusement à l'espagnol avec l'application duo-lingo (=bourrage de crâne au compacteur)et bredouille un peu avec le patient Matias. On fait du blog (oui oui c'est vrai, Alex gère l'affaire), on se rend régulièrement au "Mercado Central", Alex nous prépare de bons petits plats, on se mate des films, on se prépare à l'achat du van (on fait le RUT, sorte de numéro d'identification Chilien, nécessaire pour l'achat) bref on se fait une petite vie tranquille dans cette ville géante.
Arrive enfin le van que nous avions réservé, le contact avec les propriétaire est pas vraiment "Buena Onda" (bonnes ondes comme on dit ici, les précédentes discussions étaient aussi un peu tendues.... signe avant coureur ???). Ils nous découragent presque de faire le voyage, si si. Et dans le van cela ne va pas. Ben ne tient pas en position assise à l'arrière (on cherche un véhicule où on peu s'assoir à l'arrière pour les jours de pluie). Donc NEXT (on arrive même à récuperer notre acompte de réservation, parfait). On avait pas arrêter de regarder les vans, on organise donc rapidement 4 visites et on trouve notre bonheur. Casaro, cousin lumineux de celui que nous avions réservé. NICKEL. On doit encore patienter une semaine mais celle-ci est bien employée à acheter du matériel pour le fourgon.
Entre temps on visite aussi Valparaiso (la ville est à deux heures de bus de Santiago en bord de mer), ville en partie classée au patrimoine mondiale de l'Unesco pour ses fresques murales. Cela nous fait du bien de sortir de Santiago et de respirer un peu d'air frais marin. Même si la ville est pleine de caca de chien. Ville à voir, pas à sentir !