À la sortie de l'aéroport climatisé, 28 degrés et une brume enveloppante de pollution et de moiteur. Le bus est vieux, mais surprise: une vingtaine de ventilateurs sont suspendus et rafraîchissent assez bien l'espace.
On a donc failli mourir 10 fois. Le conducteur roule vite, a une conduite brusque, et on a à peine le temps de se rendre compte qu'il a grillé un feu rouge, qu'il manque d'écraser un vendeur à pieds avec son chariot à roulettes. Ca double à gauche, Ca double à droite, et à 3.00 du matin heure locale, le chauffeur roule sans phares. Le long de la route, il y a des chiens, des gens, des vaches et des cochons. Des motos à contre sens aussi, mais de toutes façons tout fonctionne à coups de Klaxons. On descend du bus à un arrêt un peu éloigné de l'hôtel. On marche donc 20 min. On traverse la gare de New Delhi, et on trouve du monde partout. Les gens dorment dans la Rue à côté des chiens et un peu plus loin, des vaches. Ils dorment par terre, sur des sacs, dans leurs taxis-tuctuc, sur leurs vélos aménagés. Partout. Il y a aussi du personnel de sécurité dans toutes les rues.
À l'hôtel, on réveille le personnel de garde qui dort dans le hall d'entrée, à même le sol, sur des linges étendus. Trois hommes, dont un reste endormi par terre. Ils nous accueillent sans entrain, mais à 4.00 du matin, ca se comprend. On enjambe l'endormi, et on monte dans les chambres. Propres, ventilées, avec salle de bain intégrée. Salle de bain rustique, mais salle de bain quand même. Pour nous il n'est que 00h30, mais un bonne douche et quelques heures de sommeil s'imposent.
