Khao Lak ressemble à une de nos stations balnéaires en hivers : gros nuages, pluie, vent, sauf qu'ici il fait plus de 30° et un taux d'humidité assez difficile à supporter. Il n'y a quasiment pas de touriste, les hotels sont fermés ou vides. En revanche, les moustiques sont bien là, eux.
L'Asterdam hotel est tenu par un couple helvetico-thai, Stefan et Rathi. Vivent aussi là les parents, le fils et la nièce de Rathi.
Charmants petits pavillons en bambou dans lesquels on se fait masser pour quelques baths (monnaie locale). J'ai testé le massage des pieds et jambes, après toutes ces heures dans l'avion ce n'était pas du luxe, cela fait vraiment du bien.
Les constructions en bambou sont devenues rares, ils ont reconstruit en béton et tôle. Les hôtels de luxe sur la plage sont beaux mais le reste est plutôt moche, c'est dommage.
Les traditions se perdent, même le tissage de la mère de Rathi est un leurre, le motif vient du fait que le fil de trame change de couleur (les connaisseuses comprendront)
