Rotjana est la directrice de l'orphelinat depuis sa création. Ce qu'elle fait pour ces enfants est remarquable.
Vidéo de 2006 ( 2 ans 1/2 après le tsunami)
Vidéo de 2011
Children of Baan Than Namchai will
Our slogan : I will improve myself to help the other
Game avait 12 ans lors du tsunami. C'est l'un des premiers enfants recueillis par Rotjana. Aujourd'hui il est étudiant et part bientôt pour l'Australie perfectionner son anglais Puis il retournera à Bangkok afin de poursuivre sa formation et travailler au sein de Hands across the water. Son souhait est de travailler pour cette organisation.
“If you want to plan for a year, sow rice.
If you want to plan for a decade, plant trees.
If you want to plan for a lifetime, educate people.”
Dimanche 4 septembre
Les festivités continuent. Ce soir nous allons manger japonais
Pendant que les grands font la cuisine, je fais dessiner les petits
Dans l'après-midi nous partons au cimetière des victimes du tsunami pour entretenir le lieu. Les enfants y vont une fois par mois, même s'ils n'ont aucun parent dans ce cimetière, cela reste la raison pour laquelle Baan Than Namchai a été créé.
Le trajet en bus est animé !
Revenons à la cuisine. Les thailandais mangent du riz à chaque repas, c'est à dire trois fois par jour (moi je le zappe au petit déjeuner). Le riz est accompagné de légumes, viandes ou poissons, c'est assez équilibré. Les plats sont pimentés ou pas et généralement très bons !
J'aime beaucoup leurs desserts enrobés dans des feuilles de bananier.
Lundi 5 septembre
Au kindergarten les enfants ne sont jamais assis sur une chaise. Ils sont assis par terre devant des tables basses ou travaillent et jouent directement sur le sol. Un enfant ne sort qu'un jeu à la fois, qu'il dispose sur une natte et quand il a fini il roule la natte et range le jeu.
Les enfants apprennent simultanément l'alphabet thai et notre alphabet, ainsi que les chiffres.
A l'école primaire les enfants préfèrent peindre par terre. Aujourd'hui nous peignons des fleurs cueillies dans le jardin.
Dernier dîner avec les étudiants japonais, tout le monde mange assis par terre dans la grande salle. Et on fait encore la fête : danses, chants ...
Tout le monde se dit adieu, c'est un moment très émouvant, les japonaises pleurent, les enfants pleurent (du coup moi aussi ). Ce weekend a vraiment été riche en découvertes mutuelles et en partages, même s'ils ne parlaient pas la même langue. Le langage du coeur n'a pas besoin de mots.