Il faut reprendre les cartes et les battre. Bien sûr par la Russie en traversant le Caucase, j'en rêve, mais le rêve a ses limites administratives :le casse tête "kafkasien" du visa russe. Je l'ai déjà vécu une fois, je ne le referai pas. Donc retour à Tbilissi, mais avant une semaine bien remplie à Erevan.
Bien sûr revoir Otiets Isaak, Aller au bain numéro 5 se faire récurer après une nuit dans le train (la douche dans la cour ne me tente pas trop) et se promener le nez au vent (façon de parler, il n'y en n' a pas).
Otiets Izaak avait fermé l'atelier, sans doute trop difficile à chauffer. Le bain no 5 réjouissant. C'est le nouvel an alors toutes les grand-mères viennent, comme moi, se faire récurer. Nettoyage d'hiver. Elles arrivent, certaines appuyées sur une canne et chargées de cabas en plastiques. Elles sont adorables, comme j'étais venue les mains vides, elles m'ont passé shampoing, savon... Elles pèsent toutes entre 80 et 100kg et je faisais figure de crevette à côté d'elles (en moins rose). La vapeur et l'odeur d'œuf pourri nous enveloppe (ce sont des eaux sulfureuses qui sortent de terre à plus de 60 degré. Douche à volonté). Vraiment génial.