Du peu que nous en ayons vu, l'Uruguay nous a semblé un pays agréable, où les travailleurs se déplacent en vélo, aiment à profiter des nombreux espaces de verdure de la ville pour se poser une fesse et palabrer toute la journée, à l'ombre des arbres, en buvant du maté (le thermos d'eau chaude et la calebasse semblent être à l'uruguayen ce que le béret et la baguette est aux parisiens). A terre, point de déchets. Dans les rues, les gens s'abordent sans complexe et nous abordent spontanément pour nous demander la direction de tel/tel magasin, les horaires de la banque… Nous devons avoir le physique local ! Evidemment, nous ne comprenons pas grand chose. Nous avons la forte impression qu'ils s'expriment vite, avec une patate chaude dans la bouche, et qu'ils sont fâchés avec les "s". Ainsi "gracias" devient "gracia", le chiffre "tres" se mut en "tré" et cætera. Nous ne croisons pas l'ancien président, José Mujica, mais pensons qu'il a du bien participer à rendre son peuple heureux, simplement.
