Tortuguero - 1000 habitants - La zone humide du nord-est des Caraïbes, où se trouve Tortuguero, bénéficie de la catégorie Ramsar, accordée aux sites mondiaux de grande valeur écologique.
J1 - Y parvenir
Pour arriver jusqu'à Tortuguero, il ne suffit pas de prendre un bus direct.
En effet, nous prenons d'abord le bus que nous avions réservé pour Cariari puis l'on prend un deuxième bus vers La Pavona pour finir par une lancha qui navigue pendant une heure à travers la jungle.
On commence déjà à voir des crocodiles, des oiseaux, des basilics... On est tellement bien qu'on en oublie de prendre des photos d'ailleurs.
Après nous être enregistrés à notre auberge Tortugeros cabinas et rencontré une super québécoise, nous faisons un rapide tour de l’île jusqu’à la plage. On se sent tout de suite au calme sur cette petite bande de terre/sable avec les cris des oiseaux.
La veille, nous avions réservé auprès de notre auberge une sortie en canoë de 4h. Sur un bateau avec quelques personnes, nous filons dans le silence grâce au petit moteur électrique vers le Parc National de Tortuguero.
La balade commence donc à 6h du matin sous une pluie abondante (donc sans photo) mais nos yeux n’en perdent pas une miette ; paresseux, oiseaux volants au-dessus de nous… Heureusement que nous avions sorti nos plus beaux ponchos !
La pluie ne dure finalement que peu de temps et nous avons le plaisir d’observer un singe hurleur, des oiseaux ainsi que des Caïmans. Agathe aura même la chance de voir un basilic « Jesus-Christ » courir sur l’eau.
Le parc national nous ayant coûté 15$ nous décidons d’en profiter à pied. Ce n’est pas les meilleurs heures car il fait encore assez chaud mais nous avons la chance de voir un paresseux à trois doigts à moins de 3-4m, des papillons et des singes (qu’on pense être des singes araignées mais à contre jour c’est très dur à dire).
Après une bonne plâtrée de pâtes, nous rejoignons à nouveau la réception de notre auberge mais cette fois pour une balade à pied de nuit pour observer araignées, serpent, grenouilles et autres animaux nocturnes.
Agathe était tiraillé entre excitement et terreur et c’est finalement l’émerveillement qui a pris le dessus lorsqu’on découvrait les petites (ou plus grosses) bêtes à la lumière de nos mini lampes de poche.
Après avoir encore profité quelques heures de notre lit, nous nous baladons dans le village en recherche d’une table pour petit déjeuner et d’un bon café local. Sur les bons conseils de notre auberge, nous nous arrêtons dans un coffee shop. Benjamin profite des fruits locaux pendant qu’Agathe gouté au Gallopinto et à un espresso. Ce fut la partie la plus « aventureuse » de cette journée…
