Pour atteindre Cahuita, il nous faut rebrousser chemin en utilisant la lancha pendant une heure. Nous décidons de prendre celle de 6h de matin pour profiter des premières lueurs du jour ainsi que des oiseaux (souvent plutôt matinaux). Nous sommes seulement 4 dont Mylène la québecoise dans une lancha en bois. Un vrai plaisir.
Et nous avons bien fait de profiter de ce trajet de bonne heure car nous voyons entre autres plein d’aigrette de différentes espèces, des hérons, un marin pécheur de près, le passerini de Tanager (un oiseau noir et rouge), un pava crestada...
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Arrivé à La Pavona, nous ne comprenons pas si le prochain bus est dans 2h30 ou dans 4h30 et nous optons pour un taxi collectif tous les 4 jusqu’à Cariari où nous nous séparons : eux allant vers San Jose et nous descendant le long de la côte des Caraïbes.
Après un bus Cariari – Guapiles, un bus Guapiles – Puerto Limon puis un bus Puerto Limon – Cahuita, nous voilà enfin arrivés, une petite heure avant le coucher du soleil.
Après un très rapide tour de la ville pour acheter quelques fruits, des pâtes et de quoi se faire un petit apéro, nous nous installons au bord du parc national Cahuita sur la plage pour trinquer à notre arrivée sur place. On essaiera de faire un maximum local et pas cher avec des chips de bananes, une bière costaricaine nommée « Imperiale » et une boisson tropicale.
Mais nous ne sommes pas seuls…
En effet, plusieurs singes capucins sautent de branches en branches au-dessus de nous dont une mère et son petit. Nous, qui nous attendions juste à profiter d’un peu de calme, sommes ravis par ce spectacle autour de nous ainsi que les oiseaux volant au-dessus de nous.
L’avant-goût d’hier nous ayant motivé à partir à la chasse
aux animaux, nous voici partis dès l’ouverture du parc. Le parc de Cahuita a
plusieurs particularités :
- Il ouvre à 8h du matin ce qui est pour nous, éternels lève-tôt, un peu tard et on craint l’affluence des gens dans la matinée. Nous en profitons pour passer par la boulangerie prendre un petit quelque chose pour le petit-déjeuner et le déjeuner. Enorme surprise de l’excellent pain de mie que nous y trouvons.
Cette crainte disparait vite car chaque groupe marche à sa vitesse et l’entrée n’est pas aussi rapide et fluide que possible.
Nous rencontrons dès les premiers 100m notre premier singe hurleur. Quelques centaines de mètres plus loin, des touristes regardant dans un bosquet nous permettent d'apercevoir des ratons-laveurs à travers le feuillage.
La première partie longe l’océan, et nous rencontrons les animaux classiques : capucins, araignée, lézard...
A la pointe, nous trouvons un arbre avec sur et dans son tronc des dizaines de bernard l’ermite, plus ou moins grands.
Le chemin n'est pas une boucle et, à la fin, il s’enfonce dans la jungle via un très long pont de bois.
Dans cette partie, nous voyons d’autre singe hurleur au loin, d’autres capucins et plusieurs araignées.
Après avoir fait demi-tour, en revenant au début du pont de bois, un garde nous indique un bosquet. Croyant devoir trouver un crabe (d’après les autres touristes regardant) nous mettons une dizaine de minutes à voir le serpent que nous montrait ledit garde.
Après la pointe, nous faisons la rencontre d’un raton laveur sur le chemin. Ce dernier n’est absolument pas gêné par notre présence et continue son chemin. Nous voici donc en train de suivre un raton laveur pendant environ 20 min. Un petit détour par la plage pour fouiller les affaires de baigneurs peu prudents et le voilà reparti sur le chemin.
Une fois nos adieux faits, nous rencontrons une française visitant le parc pendant son mois de bénévolat au Jaguar rescue center de Manzanillo. En échangeant avec elle sur les animaux à voir du parc, elle nous propose de nous amener là où elle a vue des paresseux (quasiment au début du parc).
Une fois sur place, nous cherchons et elle trouve rapidement un paresseux à 3 doigts faisant la sieste. C’est, de loin, une boule de poils nichée entre deux branches. Avec cette astuce pour les trouver, Agathe se met en quête de son premier paresseux qu’elle trouvera 5 min plus tard, notre premier paresseux à 2 doigts. Une vraie fierté pour elle !
Après avoir acheté de quoi manger pour le soir, nous nous mettons en route vers Playa Negra situé de l'autre côté du village. Ici, c'est encore un bon spot à surfeur amateur.