Matinée en dehors de la ville, dans la nature luxuriante du Costa Rica.
Lunes 18 de julio
Réveil un peu avant 6h pour profiter (sans trop de touristes) du parc Mystic où l’on observe la canopée depuis des ponts suspendus. Il y a plusieurs parcs au Costa Rica mais a priori, celui-ci est « l’un des plus beaux ».
On est les premiers arrivés (cette fois-ci, l’appli Uber a fonctionné). C’est tellement calme et paisible. Le terme « mystique » prend tout son sens. On s’enfonce dans la forêt qui semble encore endormie avec cette brume assez compacte.
D’ailleurs, on a un « beau panorama » du volcan Arenal mais il est toujours dans les nuages. Le verra-t-on un jour ?
Lise a peur de franchir les ponts, il faut avouer qu’ils sont assez longs, hauts et … ils bougent. Rien de vraiment rassurant pour une petite fille qui est persuadée d’avoir le vertige. Cependant, ensemble, on arrive à avancer tout doucement et au fur et à mesure de la visite, elle est rassurée. On aperçoit des pélicans au loin, des oiseaux, des grenouilles, un petit serpent… mais on est un peu déçus, on pensait voir plus d’animaux (le parc peut se visiter avec un guide justement mais on a décidé de faire sans).
Une fois notre visite terminée, on aimerait profiter des sources d’eaux chaudes gratuitement, celles de la rivière Tabacon. Petit problème, zéro bus ni Uber depuis ce parc. Je croise les doigts et je demande à un couple qui rentre dans sa voiture si ils peuvent nous déposer au spot. Bingo, ils sont super sympas. On profite plus d’une heure de la rivière et de ses eaux chauffées naturellement par le volcan ça fait du bien.
On rentre déjeuner et on passe l’après-midi dans un café à « organiser ». On y croise Florence qu’on avait pas revu depuis Tortuguero. C’est d’ailleurs son anniversaire aujourd’hui. Max a réservé la voiture et les billets d’avion pour San Francisco. Il a été très efficace. On passe à l’hôtel de Roxanne et Lise pour leur dire aurevoir, nos routes se séparent ici à La fortuna mais on sait qu’on se reverra avec plaisir en France.
« Journée de folie » à organiser avec un bon wifi à notre logement. On appelle nos proches, on réfléchit à la suite, on cuisine. On pourrait faire des randonnées autour du volcan mais… flemme. Vraiment. Il arrive un moment où t’as la flemme d’être toujours en train de bouger. Surtout que la météo aujourd’hui est … très douteuse (il a plu toute une partie de la journée). Ça nous fait du bien de ne « rien faire » physiquement pendant une journée (et encore, on se pose pas devant une série ou un film, on organise, on lit, on recherche et on réserve).
Ces petits moments de pause sont assez essentiels dans le voyage au long cours (du moins, pour nous), se reposer, prendre le temps… On le sait mais pourtant, on a très vite le sentiment de culpabiliser, de ne pas « optimiser », de ne pas « profiter » au maximum de notre voyage. FAUX. Le voyage, c’est comme à la maison. L’optimisation, c’est censé mettre à profit ton temps libre pour faire les choses que tu aimes. En voyage, t’organiser permet de ne pas perdre de l’argent ou du temps mais ça peut aussi très vite te bloquer dans certaines choses si tu programmes trop à l’avance (tes rencontres, tes activités…). Il faut trouver un équilibre et laisser place à l’imprévu. Du moins, pour moi, il ne faut pas tout contrôler sinon tu dis « non » à beaucoup de rencontres et d’opportunités. En fait, l’organisation, c’est aussi pour avoir un peu plus de confort. Par contre, organiser en Amérique du Sud c’est super facile : logements peu chers, transports disponibles et plein de choses se font sur place. Aux states et en Polynésie, un peu moins (surtout quand tu te rends compte que les gens organisent leur voyage 1 an à l’avance :o). Cette petite journée tranquille nous fait le plus grand bien car demain, on repart sur la route : direction la côte Pacifique !
