Nous arrivons au petit matin à Cusco et nous nous baladons dans les rues vides sous le soleil qui se lève. On marche au hasard, on se retrouve sur les hauteurs de Cusco dans le quartier San Blas qui offre une très belle vue sur la ville et ses montagnes environnantes.
On erre jusqu'à 9h autour de la Plaza de Armas, on attend 11h pour pouvoir faire le check in de l'hôtel. On se retrouve finalement à faire un buffet à volonté petit déjeuner en balcon donnant sur la place d'armes!
Après le check in on passe la journée tranquillement en achetant de quoi manger pour le trek que l'on commencera demain.
On a prévu de se lever vers 4h pour prendre le premier bus à 5h qui nous laissera en bord de route et nous pourrons ensuite prendre un taxi qui nous emmènera jusqu'à Cachora, village de départ !
Le réveil sonne, Eva me dit qu'elle n'a pas bien dormi et qu'elle a eu des problèmes digestifs... Du coup on reporte le départ et le réveil, on prendra le bus de 10h et on verra comment on est!
On prend donc le bus à 10h! En route on doit dire au chauffeur que l'on veut descendre au croisement pour aller à Cachora. Sur la carte il y a deux routes qui semblent y aller, mais la première intersection à l'air d'être une route plus importante (sur la carte).
Plusieurs kilomètres avant cette intersection je vais voir le chauffeur et il a l'air de comprendre à moitié ce que je lui dis mais finir par dire "oui oui". Je pars me rasseoir et on passe l'intersection sans s'arrêter !
Je repars donc voir le chauffeur et il finit par me dire qu'il connait pas là où l'on veut s'arrêter. Je lui dis alors qu'on descend là et il s'arrête sur le côté.
On marche 2km en sens inverse jusqu'à l'intersection puis on se voit dire qu'il faut d'abord aller à la ville que l'on a passé en bus pour prendre un taxi à partir de là. On prend alors un moto taxi jusqu'à la ville et le chauffeur nous emmène directement vers une voiture qui va à Cachora !
La voiture est pleine, 5 places assises +2 personnes dans le coffre! On se rend compte que l'on passe la première intersection qui va à Cachora et que l'on continue sur la route comme le bus. Il nous laisse finalement à l'autre intersection pour aller à Cachora. On prend donc un autre taxi sur une piste en cailloux, c'est parti pour 40min de poussière !
Eva va bien depuis qu'on s'est levé ce matin et on décide donc de commencer le trek cet après midi à partir de Cachora. On aurait pu prendre une voiture pour aller directement au "mirador" mais on préfère marcher!
On commence à 15h, on arrive à 17h20 au poste d'entrée où l'on achète nos billets d'entrée pour les ruines du Choquequirao. 60 Soles par personne. Le gardien nous dit qu'on a 1h30 jusqu'au premier camping, c'est níquel!
On finit par allumer la frontale la dernière demie heure puis l'on arrive au camping où l'on est accueilli par un chat en demande de câlins!
On n'a pas le meilleur emplacement car on est juste à côté de la "cuisine" extérieur du camping. On a les bonnes odeurs mais aussi les discussions des guides qui parlent entre eux.
On passe une très bonne première nuit, on lève le camp à 6h00. Hier à partir de l'entrée nous n'avons fait que descendre, ce matin il nous reste encore 800m à descendre avant de traverser la rivière et de monter 1500m jusqu'au camping du Choquequirao!
Arrivés en bas on rencontre plusieurs groupes avec des guides, beaucoup d'allemands.
On ne fait que se doubler entre nous, car chacun a son rythme et fait ses pauses à des moments différents. On boit pas mal car il fait bien chaud, et encore il est assez tôt ! La pente est vraiment raide, mais on avance plutôt bien.A midi on arrive au seul village avant le camping on décide de s'arrêter manger chez un particulier. Le bonheur d'enlever les chaussures et de s'allonger dans l'herbe...!
On nous sert une assiette copieuse de spaghetti avec une sauce tomate/oignons maison deux trois patates frites "papas fritas" et un oeuf au plat. On se régale, et ça nous coûte 10 soles chacun (2,7€). On se repose encore un peu sous une treille de grenadillas puis l'on repart faire les quelques km, plutôt plats, qu'ils nous reste.
1h20 plus tard on arrive au camping et l'on voit déjà des dizaines de tentes installées par les guides des différents groupes. On plante la notre puis l'on va prendre une douche, bien froide, mais qui fait un bien fou!
Demain c'est parti pour visiter les ruines du Choquequirao!
Nous voulons partir tôt pour avoir le moins de monde possible et nous partons à 6h30. Nous arrivons à 6h47 à une porte en bois ouverte à côté de laquelle il est écrit que ça ouvre à 7h. C'est ouvert, on continue sur le sentier.
On est tout seul pour l'instant, on commence par descendre jusqu'à arriver aux premières pierres. La lumière est très douce et on avance tout doucement, ça monte et ça descend. On arrive aux premières habitations, puis en continue on arrive au sommet d'une colline étêtée, dont toute la roche a été enlevée et formant donc un grand tertre. La vue est panoramique, d'un coté les montagnes avec en contre bas la rivière, et de l'autre coté en contre bas les habitations incas.
On descend donc jusqu'au "village" puis l'on prend le chemin des fameuses terrasses lamas. Et la ça descend sacrément. On peut prend un chemin sur le coté qui amène plus bas ou bien prendre les escaliers incas. On prendra bien évidemment les escaliers, descendant terrasse après terrasse. Et la on aperçoit les fameux lamas!
Non, pas de fourrure à caresser ici! S'ennuyant un peu pendant la construction de ces terrasses, les incas ont décidé de dessiner des lamas dans les murs verticaux en utilisant des pierres blanches. Le résultat est plutôt convaincant!
Toujours personne en vue! On file vers un point de vue sur les terrasses puis l'on remonte toutes ces marches pour enfin trouver un groupe de trois touristes avec un guide! Tous les guides que l'ont a croisés ou les muletiers, sont toujours content de nous voir, et nous encouragent tout le temps quand on leur dit qu'on le fait tout seul. Un groupe de muletiers nous a d'ailleurs pris en photo! De même, ils nous disent qu'il y a beaucoup de couple de français qui partent comme nous. On remonte vers la place, puis on monte un autre niveau où il y a des habitations. On sera resté un peu plus de deux heures avant de repartir en direction du camping. Une séance de yoga, une sieste puis l'on remballe tout pour commencer à marcher.
On a un peu plus de 400m à monter avant de commencer à descendre sur l'autre versant. La descente n'est pas des plus plaisante car c'est plein de poussière, bien 5cm ce qui fait que celui qui est devant soulève la poussière qui se prend ensuite dans le vent et vient dans la tête de celui qui est derrière! Je décide donc d'aller à mon rythme, plus rapide, dans la descente et d'attendre Eva de temps à autre pour éviter ce désagrément. On s’arrête dans la descente pour monter le camp à coté d'un autre site où il y a des terrasses : Pinchaunuyoc. On ne peut pas vraiment profiter de l'extérieur car c'est blindé de mouches! on se réfugie donc rapidement dans la tente.
Hop, 5h55, on descend jusqu'à la rivière de bon matin pour attaquer l'autre versant ... en montant forcément! On arrive bientôt, le camping est indiqué dans 15min. Les 15 minutes paraissent très longues mais on arrive finalement au camping de Maizal où l'on est accueilli par un vénézuélien qui gère le lieu depuis presque deux ans. On ne change pas notre rituel : tente, douche, lessive, déjeuner! Ce sera des pâtes à la tomate avec un maté de muña. L'après midi est beau, on se repose dans la tente car il y a encore pas mal de mouches.
En fin d'aprem on voit arriver des porteurs qui viennent installer les tentes (9) puis les allemands qui arrivent après!Après notre diner on prépare nos affaire pour être plus efficace le matin car on veut partir à 5h30 pour être sur d’être tranquille.
Nous partons à 5h23, comme prévu, une demi-heure de frontale puis le jour se lève. C'est magnifique, on est à moitié dans une jungle, avec la brume, le sommet blanc en face de nous et la vue de la vallée. Sur le chemin on croise plusieurs anciennes mines, et les roches du chemins sont argentées c'est incroyable!
On arrive au col de San Juan à 4150m d'altitude à 9h02. Puis on entame une descente très agréable vers le village de Yanama à partir duquel on peut désormais prendre la route.
Dans le village on se balade pour trouver un camping puis l'on tombe sur une petite fille de 5 ans qui nous dit que sa ma maman a un camping juste là et qu'elle peut faire à manger aussi. Du coup on remonte le chemin et on va chez elle. Toujours le même rituel, et pour le déjeuner nous aurons du riz avec une omelette aux herbes délicieuse. Dans la cuisine on mange avec le couinement des cuy (prononcé couille) : des cochons d'inde. Ils les élèvent pour les manger, en général le dimanche ou pour des occasions particulières. On se contentera de les regarder!
Dans l'après midi je croise la petite fille de nouveau et je commence à jouer avec elle avec un bâton et un ruban. Elle est extra, elle explose de rire tout le temps. On Joue ensuite avec elle au ballon jusqu'à ce que sa mère nous appelle pour le dîner. En attendant que tout soit prêt elle nous montre des livres de coloriage puis se moque de moi avec "mi grande barba" qui n'est pourtant pas bien vieille! Dans l'assiette ; lentille, riz, patates! Si avec ça on n'a pas d'énergie pour demain...
Départ 5h20. Après avoir un peu perdu du temps à prendre un sentier parallèle qui n'était pas le bon, on a pu profiter du très beau paysage, assez différent de ce que l'on avait vu les jours précédents. On monte les lacets tranquillement pour rejoindre de col Mariano Llamoca. Une demie heure avant d'arriver en haut on voit une camionnette qui prend entame la montée par la route. On arrive à 9h30 au col sous les "Bravo" des allemands qui eux ont pris le van pour aller jusqu'au Machu Picchu. On en profite pour demander à leur guide de nous prendre en photo puis l'on descend de l'autre coté.
Si j'avais eu juste un camelbak sur le dos je me serais régaler à dévaler cette pente en courant!Peu avant d'arriver à Totora, notre village étape, on voit plein de ronces sur le bord de la route, remplies de mûres... pas mûres! c'est bien dommage car j'en aurai mangé un saladier ;-) Nous arrivons au camping juste avant midi, et pour changer...tente, douche, lessive, déjeuner, farniente!
Le soir je commence à faire à manger devant la tente, la nuit tombe, deux garçons et une fille jouent à côté, Tout à coup la fillette de 5 ans vient vers nous et commence à nous poser plein de questions, notre age, si on a des animaux, des frères et sœurs. Puis elle se met dans mon dos, s'accroche à mon cou, puis me demande pourquoi c'est moi qui fait la cuisine et pas Eva. Je lui dis que j'aime ça et c'est souvent moi qui cuisine. Elle me répond que c'est pas moi qui devrais faire ça, que je devrais me reposer dans la tente pendant qu'Eva fait la cuisine et elle se met à arracher de l'herbe et à me la jeter dessus hahaha! Bref, la jeunesse finit par aller se coucher, et on ne tardera pas non plus après avoir fini notre repas. On a également on nouvel ami, un jeune chien qui a décidé de monter la garde devant notre tente. Il aboie dès que d'autres chiens approchent, ce qui ne manque pas de nous faire sursauter à chaque fois! Il finit par se calmer en se posant contre la tente et on arrive à s'endormir. Eva se lève la nuit pour aller aux toilettes, et quand elle revient le chien veut rentrer avec elle dans la tente.
Au petit matin, le chien est toujours là quand nous partons et il a même décidé de nous suivre. Sur Maps.me on voit qu'il y a un sentier qui longe la route et on décide donc de le prendre car c'est bien moins monotone. Sauf que le sentier n'a pas l'air très emprunté et nous faite rapidement retomber sur la route. Plus tard on voit un nouveau départ de sentier alors on décide de le prendre, mais au bout de 5 min il est impraticable car n'a pas été emprunté depuis un bon moment et la végétation a repris ses droits. Plutôt que de faire demi tour on préfère remonter vers la route à flanc de montagne. Bon, comment dire, c'était pas la meilleure idée du jour! On s'en sort néanmoins, on poussant le chien de temps en temps pour ne pas qu'il glisse. On retrouve enfin la route, on va pouvoir commencer à avancer, on a du perdre 45 minutes dans l'histoire, mais on n'est pas vraiment pressés.
On rejoint rapidement le trek du salkantay, un autre trek pour rejoindre le Machu Picchu que l'on peut faire en 4 ou 5 jours, mais avec bien plus de touristes. On rattrape plusieurs groupes (de 30 personnes environ), alors on trace pour tous les doubler et être enfin tranquille. On rejoint un village bien touristique puis l'on continue quelques kilomètres de montée jusqu'au camping "Viamonte Coffee". On est dégoulinant, mais néanmoins chaleureusement accueilli par le propriétaire des lieux qui cultive avec sa femme et son fils quelques hectares de caféier. Je vous passe le détail de notre rituel! Un groupe de 5 touristes américains arrivent avec un guide pour voir la plantation de café. On assiste donc à une démonstration de torréfaction artisanale sur un feux à bois dans un récipient en argile conçu à cet effet. L'odeur commence à emplir la pièce, c'est envoûtant. Il place ensuite les grains encore chaud dans un moulin en inox pour les moudre... l'odeur est décuplée, un régal. Vient le temps de la dégustation, qui pour ma part n'est pas à la hauteur des arômes que l'odeur a pu dégager. Ceci vient surement de leur méthode pour faire le café : ils versent de l'eau bouillante sur le café moulu déposé sur un filtre. Avec une cafetière italienne, ou un perco, plus d’arômes auraient été extraits je pense. Mais il était loin d'être mauvais!
Nous partons à l'aube en traversant les caféiers pour rejoindre le chemin. On s’arrête à un point de vue sur le Machu Picchu, mais la brume matinale nous empêche de voir quoi que ce soit. Eva, la veille s'est fait mal au genou. Aujourd'hui on a une belle descente avant de faire pas mal de plat et ça ne passe pas pour le genou d'Eva, donc je fais une bonne partie de la descente avec mon sac sur le dos et le sac d'Eva devant. En bas, Eva reprend son sac et ça se passe bien pour la suite. On arrive à Hidroelectrica où tous les touristes arrivent pour rejoindre le Machu Picchu, mais à l'heure où l'on arrive il n'y a pas grand monte. On a le choix pour rejoindre Aguascalientes : soit prendre un train à 20$/pers pour faire 10km, soit prendre le chemin qui longe les rails. Le choix est vite fait! On arrive enfin, et on est content d'arriver!
De là, on va tranquillement à notre hôtel, pour prendre une bonne douche avant de faire un tour en ville. C'est une ville qui vit exclusivement du tourisme, et ça se voit. Les prix sont presque européens! Heureusement il y a quand même un marché un tant soit peu local où l'on achètera de quoi manger avant d'aller acheter notre billet pour le Machu Picchu. Dans l'idéal on aurait voulu prendre un ticket pour le matin, ça ouvre à 6h00, et on peut profiter un minimum du calme vu qu'il n'y a pas encore trop de monde. Néanmoins on n'a préféré ne pas prendre nos billets à l'avance car avec le trek de 9 jours on ne savait pas ce qui allait se passer si on allait mettre un jour de plus ou pas et du coup on a pu avoir qu'un billet pour 14h le lendemain. Nous avons pris un billet pour la visite simple du Machu Picchu, mais il existe d'autres billets notamment pour monter en haut du Huayna Picchu, montagne sur les hauteurs du Machu Picchu, très raide avec des terrasses sur une pente incroyable. Et il y a aussi un autre billet pour monter sur la montagne du Machu Picchu. Bref, mais pour celà il faut s'y prendre plusieurs mois à l'avance, pas vraiment notre style ^^
Après s'être balader dans les étals de souvenirs, ponchos, pulls, chaussettes, la matinée, nous partons pour le Machu Picchu. Il y a deux kilomètres de plat, puis une montée d'environ 40min pour arriver à l'entrée du site. On peut aussi faire tout ça en bus mais marcher ça nous va bien!
On se fait accoster par une guide qui nous propose ses services, et nous demande d'attendre pour qu'elle trouve d'autres personnes. Pour une visite guidée privée (pour nous deux) c'est 150 soles (40€), et si l'on a un groupe de 8 personnes minimum c'est 20 soles par personne (5,4€). On se retrouve finalement avec plusieurs touristes péruviens, et on démarre la visite.
On est à 2438m d'altitude, dans cette cité Incas construit sous le règne de l’empereur Pachacútec. Inconnue des conquistadors elle n'a pas pu être saccagée ou pillée. Ce n'est qu'en 1911 qu'il est "découvert" et mis au jour par Hiram Bingham qui menait une expédition pour trouver les ruines de la cité de Vitcos, soit disant dernière capitale des Incas. En visitant les ruines du Choquequirao, puis en continuant et en demandant aux populations locales, ils se fait conduire vers le Machu Picchu, où certaines terrasses étaient cultivées par un agriculteur local.Aujourd'hui, il y a un peu plus de monde...! on ne peut pas dire qu'on est tout seul, mais on a appris à relativiser maintenant et ce n'est pas trop désagréable, bien qu'une absence de touriste (heu merde, on est des touristes) aurait changé l'atmosphère du lieu. Le plus pénible c'est ceux qui veulent faire des photos dans tous les sens, comme le gars de notre groupe qui poussait sa fille de 13 ans environ, pour qu'elle se dépêche pour se faire prendre en photo puis prendre des photos et rester 5 min au même endroit pendant que les autres attendent. Bref, ça ne nous a pas gâché la splendeur du lieu, qui est décuplée par sa situation géographique avec des montagnes de tous les côtés et la rivière en contre bas qui fait quasiment le tour du site.
Vers la fin de la visite le soleil commence à se coucher ce qui nous permet de voir les ruines sous des couleurs beaucoup plus douces, et il y a déjà moins de monde. On rentre ensuite à notre hôtel dans la nuit. Demain on redescend vers Hidroelectrica pour prendre un bus qui nous amènera à Cusco.
On marche donc les 10km le long des rails, avec des panneaux pour le moins hypocrites. Des panneaux de sécurité, qui disent de ne pas marcher près des rails et de ne pas traverser alors que l'on est obligé de traverser une dizaine de fois les rails sur le parcours et que le chemin et juste à côté des rails! Néanmoins il y a très peu de train par jour, on n'en aura pas croisé un. Arrivé en bas pour prendre le bus c'est une non organisation totale. Pas de numéro de bus, ni de compagnie, pas de quai, mais simplement des personnes avec une liste de gens qui appellent aléatoirement les passagers. Mais quand on pose des questions, personne ne sait! Après avoir demandé plusieurs fois, on ne s'est pas pourquoi tout d'un coup un des gars nous dit d'attendre, et que c'est bon il connait notre chauffeur et le bus. On finit par prendre un minibus qui nous amène quelques km plus loin où il y a une autre place de départ pour les bus dont personne n'est au courant. Bref, on part avec une heure de retard, c'est pas si mal! On arrive dans la soirée à Cusco.
On aura vraiment apprécié ce trek, d'une part car on a pu visiter le site du Choquequirao, mais surtout parce que l'on était tranquille jusqu'à ce que l'on rejoigne le trek du salkantay et que même à ce moment là, vu qu'on partait tôt le matin, on ne croisait pas grand monde. Il y a des camping partout ce qui permet de gérer sa rando comme on le souhaite. Sur les blog et itinéraires pour cette rando que l'on avait vu le premier jour faisait faire 26km avec toute la descente de 1600m et la montée de 1300m, puis par la suite après le Choquequirao la même chose avec dans le même jour la descente jusqu'à la rivière puis la montée jusque Maizal. Nous on a coupé à chaque fois les descente en deux, et c'était pas plus mal pour nos genoux vu la pente. Le fait de partir tôt le matin à plusieurs avantages, celui d'être seul, de voir le soleil se lever, de profiter de la fraicheur et de pouvoir faire une lessive tous les jours en profitant de l'après midi:
Le site du Choquequirao n'est accessible qu'après deux jours de marche et le Pérou veut y développer l'activité touristique. C'est pour l'instant en projet, mais il serait question de faire une route qui aille de Yanama jusqu'au col de San Juan, et qu'à partir de là ils pourraient faire un téléphérique menant au "col" de l'autre côté de la vallée, juste en haut du site. Rien n'est encore décidé mais on est content d'avoir pu profiter du paysage tel qu'il est et du peu de touristes! Il y en a à peu près 7000 par an qui visitent ces ruines.
Allez, maintenant on va découvrir un peu plus la ville de Cusco!