Vallée de l’Elqui

Publiée le 14/04/2020
Avant le désert, étape dans la vallée de l’Elqui, semi aride semi agricole

Jour 1

Le matin à la Serena nous sommes partis en direction de la côte, après un petit déjeuner bien sympa et international à l’hostel. Derrière  le phare, la plage! Ce dernier a été construit pour être une attraction touristique dans les années 50 ce n’est pas un vrai. Quant à la plage elle est « de type Marbella » on va dire. Ici pas de loi littoral les tours à appartement saisonniers longent la côte. Mais ça n’empêche pas les surfeurs de braver l’eau froide en ce dimanche matin. Comme elle l’est trop pour nous, nous sommes restés absorbés à regarder les gens sur leurs planche avant de manger un dernier completo et d’aller à la gare direction Vicuña.

Je n’ai pas vu le trajet en bus comme d’habitude, pour plus de description il faudra demander à Loïc... j’ai juste aperçu le gros barrage juste avant la ville qui tranforme le petit Rio Elqui en lac navigable en kite surf et en réserve d’eau douce pour les villes de la côte. Les montagnes sont très abruptes et arides. A notre avis la randonnée ici ça n’existe pas vu que ça monte très fort et en plein soleil on doit se croire sur une plancha. Vicuña a des airs d’oasis en plein désert car tout est sec sauf aux abords du rio. C’est pas trop grand comme commune, un peu éclaté dans toute la vallée du coup on respire mieux!^^ De notre chambre on entends même le coq des voisins c’est parfait ça nous ressource ahah. Après l’installation à l’hostel on est partis faire 3 courses et manger une glace sur la place principale. 

On a beau être à l’autre bout du monde, aujourd’hui c’est le 8 mars et je suis aux aguets. Les chiliennes sont remontées à bloc suite aux violences sexuelles et policières qui ont suivis les manifestations. Comme autres revendications il y a le droit complet à l’avortement (légalisé il y a 2 ans uniquement en cas de viol ou danger pour la mère) et le problème des féminicides (comme chez nous...). Nous avions eu l’information qu’être à Santiago ce jour là serait intéressant mais je ne me voyais pas dans la manifestation. Je ne me sentais pas d’y aller car je ne comprend pas encore bien l’espagnol des chiliens, et j’avais l’impression que ça faisait touriste voyeur même si je suis avec elles! Finalement en mangeant notre glace nous somme tombées sur la réunion organisée par une association qui soutient les femmes battues ou sans emploi, et l’arrivée de la manifestation. Deux ambiances complètements différentes! On va dire une plus âgée et calme d’un côté, une plus jeune et déterminée de l’autre. Dans un esprit de sonorité, les deux événements ont réussi à fusionner, et ont fini par faire la fête ensemble au rythme de la banda de tambours. A la capitale le cortège a duré des heures, sans violences. Le gouvernement chilien a annoncé un projet de loi en faveur des femmes (à suivre...).

Un beau moment, qui me donne la force pour me mobiliser pour la prochaine marche en France! Quelques slogans et pancartes :

-Ni una mas: pas une de plus

-El estado no me cuida, me cuida mis compañeras: l’état ne fait rien pour moi, mes amies prennent soin de moi

-No somos todas, faltan las asesinadas : nous ne sommes pas toutes là, il manque celles que l’on a assassinées

-Ni la mujer ni la tierra son territorio de conquista : ni la femme ni la terre sont à conquérir. 

Jour 2

Aujourd’hui c’est lundi, tout est fermé à part les agences pour les excursions.... pas de musée Gabriela Mistral qui est née dans la région, pas de bon restaurant non plus. Tant pis nous avons bien bossé sur l’organisation de la suite tout en profitant d’un aprem triathlon sieste-jenga-piscine!

Jour 3

C’est parti aujourd’hui pour une descente de la vallée en vtt, l’aller en voiture parce que l’on commence à être de vrais feignasses de touristes ahah. Surtout qu’il y a des villages, marchés et coopératives à visiter sur la route, donc même si le circuit a un profil descendant il faut bien toute la journée!

Après un petit briefing par Adeline d’Elqui Magic, direction Alcohuaraz dernier village avant le fond de la vallée. De là nous enfourchons nos bicicletas pour 54km de ballade. 

C’est tellement beau que l’on s’arrête toutes les 5min pour prendre une photo, ou bien on roule à 2km/h le nez en l’air pour admirer les montagnes. A la fois désertiques et abruptes, elles ont des cactus et des jolies couleurs ocres. 

Nous faisons notre première étape à Pisco Elqui. Avant ce village s’appelait la Union le nom a été changé il a quelques années pour promouvoir le produit emblématique de la vallée.... le Pisco bien sûr! C’est l’équivalent chilien du cognac ou de l’armagnac. 

Pas de digeo pour nous, il est 13h et ça cogne, nous allons plutôt manger. Nous arrivons à trouver un restaurant de produits locaux, parfait! Au menu nous avons eu du poulet en sauce et de la purée, ça on connaît, et une soupe de pot-au-feu avec supplément courge, coriandre et maïs! Ça cale bien.

Nous reprenons la route un peu lourds, mais ça tombe bien nous sommes toujours en descente ! Deuxième arrêt, Montegrande! Le tour est vite fait, plaza de armas, l’église en face et la tombe de Gabriela Mistral.

Les villages sont tous différents mais organisés de la même manière, les églises sont en bois peint et les maisons entièrement en torchi, toit de chaume par endroits. Il ne pleut que 20mm par an (100mm avant le réchauffement climatique) donc le pisé vieilli bien. Depuis que l’on est arrivés, il y a un grand ciel bleu et aucun nuage. La journée il fait  30° et les nuits sont fraiches. L’hiver dans la vallée est différent, il y a de la neige en montagne. Lorsqu’elle fond, elle infiltre la roche et alimente ensuite le Rio Claro que l’on suit aujourd’hui. Il fait 20° la journée et des températures négatives la nuit. Le soir les murs relarguent la chaleur qu’il ont accumulé la journée, et au matin les habitants déjeunent avec doudoune et bonnet car ils n’ont pas (besoin) de chauffage. 

Après Montegrande, nous nous arrêtons au Vignoble Cavas Del Valle. La visite rapide nous apprend que les chiliens ne font pas le vin comme chez nous, ici par exemple leur plus grand cru est un blend vieilli en fût inoxydable. Ça nous laisse perplexe mais bon à chaque terroir sa manière de faire. A la fin de la visite c’est la dégustation, il y a des vinos tinto, blanco, et même des vendanges tardives. On repart avec une petite bouteille de vin blanc pour l’apéro.

Au moment de reprendre la route il est 15h et le soleil cogne dur. En plus nous avons une portion de faux plat dans le vent. C’est le thermique habituel du coin qui se lève dans l’après midi et remonte dans la vallée. Costaud le thermique, car on est presque aussi scotchés qu’au Fitz Roy! Pas étonnant que sur le lac ce soit le paradis des widsurfers. La petite boutique de jugó fresco est presque en vue et nous somme déjà en retard sur le programme, alors on se relaie comme deux échappés du tour du Chili (avec des vtt et des dégaines de touristes d’accord, mais laissez moi rêver un peu).Nous arrivons à Juanito Primero pile avant le coup de chaud ! Le jus de fruit frais de copao (fruit du cactus sauvage des montagnes) et de fruits tropicaux nous font un bien fou! Le patron dit que celui qui goûte pour la première fois le copao doit faire un vœu et revenir s’il se réalise. Allons nous revenir ? Suspense...

Arrive enfin la partie fraîche du circuit, on va pouvoir se baigner! Il faut bien ça après la frayeur que m’a donné une p&@* de couleuvre sur la route, qui n’était en fait pas écrasée et qui a bougé pile à notre passage. Je la voyais me sauter dessus pour mordre! Loïc dit que j’exagère sauf que ça m’est déjà arrivé en Corse et que j’ai failli en faire une crise cardiaque... va essayer de te détendre au bord d’une rivière après ça.

Une dernière portion plat-vent-dans-le-nez nous attend ensuite. Loïc n’a pas pu rester dans ma roue je vais gagner l’étape!!! Pardon je suis toujours dans mon délire du tour du Chili. Elle nous amène à Diaguitas, où cette fois nous faisons un arrêt brasserie à Guayacàn pour une dégustation de bière. Assis dans le mignon biergarten de style indien, on se dit que c’est vraiment une belle journée !

Pour rentrer à Vicuña il reste une portion de chemin, en théorie c’est la partie de vrai VTT. Par contre nous ne sommes toujours pas à l’heure avec toutes les étapes que l’on a faites, alors on fonce jusqu’au magasin de location aussi vite qu’on est bête. Loïc se venge dans les montées, au fond c’est un kéké du vélo lui aussi il n’aime pas être décroché.

Le soir nous allons au restaurant pour finir en beauté une bonne journée de vélo et de découverte. Nous atterrissons au Chivato Negro. Le propriétaire nous explique que lorsqu’ils ont attaqué les travaux, ils sont tombés sur un magasin de chaussures et que rien n’avais bougé 40 ans après la fermeture. Les boites étaient bien rangées et étiquetées. Un vrai saut dans le temps! Pour cette raison le décor est toujours celui du magasin, mais dépoussiéré et avec un zinc en plus. Il nous apprend aussi pourquoi il y a toujours dans les restaurants chiliens une sauce Pebre (tomates, ail, piment, persil, oignons) et des petits pains. C’est « pour calmer les tripes » en attendant les plats. On avait fini par se demander si on ne s’enfilait pas tout le rougail avant le repas en bons morfales qu’on est! ^^

Jour 4

Malgré les fesses un peu endolories, nous repartons pour une boucle de 18km cette fois. Elle nous permet de faire les environs de Vicuña. 

Au début du programme la pisqueria Aba, seule pisqueria artisanale de la vallée. Pour faire le Pisco, ils cultivent exclusivement du moscatel, cueilli le plus tard possible et à la main. Une fois que le vin est terminé il passe à l’alambic pour une double distillation et être bien sûr qu’il ne reste que de l’alcool comestible. Ensuite il fait un petit tour en fût de chêne, inox ou fût d’un bois chilien suivant les différentes gammes. Il est toujours à 80 degrés apres deux à quatre ans de fût, donc il est coupé à l’eau distillée. Pour éduquer tout le monde il nous a ensuite expliqué les cocktails sans gâcher le goût du pisco. Entre ça et la dégustation, ça nous donne des idées!

Nous repartons sans zigzaguer à vélo, parce qu’on est raisonnables et que le jus de fruits frais nous attend à l’Oasis diaguitas. C’est un verger et potager bio, notre premier depuis le début du voyage alors ça se fête! Nous prenons encore du cactus, cette fois du tuna, c’est la version plus ronde du cactus sauvage. Et pour nous caler jusqu’au restaurant à fours solaires (oui on va manger de la popote faite sans électricité!) on accompagne les jus de churascas. Ce sont de petits pains de blé complet tout plats typiques de la région avec dessus au choix du fromage de chèvre ou de l’avocat. La dame qui nous reçoit est d’une gentillesse! On lui a demandé si elle avait des légumes à vendre, et comme c’est l’automne elle n’a rien mais nous remplit le sac de fruits et donne toutes les bonnes adresses des autres petites producteurs. 

On repart enchantés et passons devant ses voisins, la communauté Are Krishna. Et oui l’Elqui attire aussi les baba cool et amateurs d’ovni du monde entier. Ici le ciel est tellement dégagé et sans humidité toute l’année qu’il y a des télescopes tout le long de la vallée. Et donc plein d’astronomes viennent observer les étoiles, mais pour les amateurs de cosmogonie en tout genre je ne sais pas ...

Nous repassons plus tard par Diaguitas, sans s’arrêter à la brasserie mais en admirant les rues cette fois. En remontant dans les montagnes, nous arrivons à Villaseca la ville des restaurants solaires! Au menu en entrée c’est ceviche de haricots noir (ceux que nous aurions mis dans le Chili con carne mais ça n’existe pas ici). Comme plat encore du poulet et du pot au feu, cette fois accompagné d’un risotto de blé avec patates, carottes, courges et maïs. Ça s’appelle j’ai-fait-répeté-4x-la-serveuse-et-j’ai-toujours-pas-saisi-le-nom. En dessert motte con huesillos, qui est très populaire au Chili. C’est une version des pêches au sirop. Là on prend des pêches séchées et on les trempe dans un sirop à la cannelle et avec des grains de blé. La pêche est à tomber mais les grains de blé partout je ne m’y fait pas.

Ce repas est bien bourratif, du coup direction les hamacs que laisse à disposition le restaurant avec vue sur la vallée. Je pense qu’il n’y a pas grand monde qui repart en courant vu les doses servies, la sieste est bienvenue!

Avant de rentrer sur Vicuña, à l’entrée il y a un marché d’artisanat local. Nous avons hésité devant les savons, et la mamie qui les vends en profite! On repart avec un savon dont on avait besoin et un quart d’heure de papotage.

Dernière étape avant de rendre les vélos, le fromage de chèvre que l’Oasis nous a conseillé. Nous arrivons devant une maison avec des panneaux en cartons « on vend du fromage de chèvre, des pan amasado et des confitures maisons ». Il faut sonner alors c’est parti. On a gagné en confiance on est à l’aise comme chez nous maintenant on toque chez les gens pour faire nos courses ahah! La dame qui les vend nous propose de venir choisir le fromage, Loïc saute sur l’occasion d’en trouver un plus fait. Manque de pot il sont tous d’un ou deux jours, je vois la dame buguer quand il demande si il y a pas plus vieux. Au final nous avons acheté un fromage au lait de chèvre pasteurisé de la taille d’un saint nectaire, mais c’est le fromage le plus goûtu que l’on ait mangé le début du voyage (sans compter le queso azul argentin qui est un faux bleu industriel).

Pour la soirée, nous allons à l’observatoire Pengue. La navette nous amène jusqu’à une crête sur laquelle il est construit. Sur la route nous profitions du coucher de soleil qui illumine la vallée. On repère avec Loïc des chemins qui conduisent au autres observatoires et que l’on aurait aimé faire pour la vue même si il faut emmener 10L d’eau chacun pour la journée. Le chauffeur passe beaucoup trop vite sur cette piste pleine de virage, un bon entraînement pour les routes les plus pourries des Andes. Lorsque l’on arrive à destination, c’est la fin du coucher de soleil. Le ciel prend feu au dessus de Vicuña et des monts alentours.

Petit à petit les étoiles apparaissent. Au sud le ciel austral que l’on ne voit que dans cette partie du monde. Nous revoyons La Croix du Sud que l’on avait appris à repérer à la Réunion. Bien sûr il  y a la Voie lactée, notre galaxie. Et tout prêt nous pouvons voir à l’œil nu ce qui ressemble à deux nuages, ce sont deux galaxies voisine que l’on ne voit pas du nord! Le nuage de Magellan et xxxxx. Le télescope de ce soir est tellement puissant que l’on a pu voir une nébuleuse, pépinière à étoile, dans la galaxie de Magellan. Vous vous rendez compte on voit chez notre voisine à des années lumières (rappel 1,6x10puissance x années) !!!!! Même si l’image n’est pas grande dans la lentille, c’est dingue de se représenter que nous vivons avec des milliards d’autres galaxies dans un univers en pleine expansion. Chaque fois que j’essaie j’ai le tournis comme quand petite devant un documentaire sur l’espace j’ai dit à ma mère « mais je suis quoi moi, petite poussière dans l’univers ».

Dans la série chiffres qui donnent le vertige, un télescope de 36m de diamètre va bientôt être fini. D’ici 2 à 5 ans, le temps de faire les premières recherches les astronomes pourront voir et nous expliquer comment était l’espace 300 millions d’années après le Big Bang. Impossible de voir avant car tout était trop dense aucune lumière n’a pu passer. ?

Le ciel est tellement clair ici, qu’il parait gris a cause de la lumière de toutes les étoiles qui diffuse. Du coup nous voyons aussi à l’œil nu le sac à charbon qui est la plus grosse nébuleuse de la Voie lactée et qui paraît comme une tache noire. Notre professeur pour la soirée nous a aussi montré des amas d’étoile de 1 et 3 millions de loupiotes...

Pour finir nous avons vu des étoiles jumelles dans La Croix du Sud , et une étoile géante bleue, c’est à dire éteinte (en fait nous la voyons figée dans son explosion le temps que la lumière nous arrive). La plus brillante du ciel est oméga du centaure, elle brille fort car émet une quantité d’énergie qui dépasse l’entendement des physiciens. Il nous aussi montré la prochaine potentielle supernova. Cela veut dire qu’elle risque un jour d’exploser (impossible de prévoir quand) et ça sera tellement puissant qu’elle sera visible dans toute la galaxie... sauf l’hémisphère nord bien sûr ! On sera pas du bon côté, cette étoile n’est visible que dans le ciel austral... La dernière supernova a émit tellement de lumière que sur Terre en 1056 il a fait jours pendant 4 jours, et pendant un an la nuit on pouvait voir une boule lumineuse.


Et puis la lune se lève et sonne la fin de l’observation. Hier c’était la pleine lune elle vient juste de perdre un quartier. Elle éclaire fort et au retour nous pouvons revoir un peu de paysage. 


De quoi se coucher la tète pleines d’étoiles.... non en fait j’essaie de me rappeler les caractéristiques de la lumière, photons et ondes ou vibrations de l’espace temps en physique quantique, et le soleil émet de la lumière par fusion nucléaire, du coup comment ça marche la fusion déjà, merde j’ai pas internet... bon pense à autre chose... des milliards d’étoiles c’est comme le cerveau et les milliards de neurones, pourquoi un signal électrique puis les neurotransmetteurs et pas autre chose, quand sont apparues les synapses dans l’évolution? Pourquoi le big bang? Au secours j’ai le cerveau qui fume!!!

Jour 5

Au matin, plus d’avis de tempête dans le crâne. Ouf car nous allons au musée Gabriela Mistral avant de partir. 

Elle est la première auteure latino-américaine à recevoir un Nobel de littérature.

Elle est née et a grandi dans la vallée, dans une simple maison au sol en terre battu, avant de voyager dans le monde. Son père étant instituteur, elle a eu accès à plus d’éducation que la plupart des jeunes filles de l’époque. Elle a fait des études pour devenir professeure et a fait son chemin petit à petit des foutus arts ménagers à l’histoire et l’espagnol. En parallèle elle publie des articles de presse et des poèmes sous un pseudonyme (pour être tranquille). Elle gagne un concours de poésie national, un élément déclencheur car elle va publier de plus en plus et être reconnue dans le monde avant le Chili. Sur la fin de sa vie elle est tantôt diplomate pour le Chili, tantôt chargée de mission par l’ONU pour l’éducation des enfants ou les droits des femmes. Une vie bien remplie qui ne l’a pas empêcher de rentrer régulièrement dans la vallée qu’elle aime par dessus tout. 

Et on la comprend car nous sommes tombés sous le charme de cette vallée semi lunaire, semi oasis.

3 commentaires

FredPascalineThildaRobin

FredCalThildaRob

Bonjour les Analo ! Jolie étape cette valle del Elqui ! Un petit message pour vous demander quelques trucs sur votre trajet actuel. Etes vous toujours au Chili, réussissez vous à avancer ? Nous sommes une famille de 4, stationnée à Chiloé, et on se pose pas mal de questions sur le passage des barrières sanitaires. Vous en avez passées ? Si oui comment ! On a une page Blogtrotting aussi pour info. A plus.

  • il y a 5 ans
Anaïs et Loïc

Analo

Salut Saut!
Vraiment si vous avez l'occasion d'y aller nous on est tombés sous le charme!
Par contre on est rentrés en France en fin mars... désolée on ne pourra pas vous aider. Comment ça se passe pour vous?

  • il y a 5 ans
FredPascalineThildaRobin

FredCalThildaRob

Salut. Nous on est toujours à Chiloe, on bouge fin de semaine, on va tenter d aller un peu au nord. Rien n est clair ici, on navigue un peu à vue, mais on se sent bien protégés du virus. Pas trop de psychose, et pas de quarantaine. Tenez bons en France, on espère que ça va-vite se tasser pour vous. Nous on garde l espoir fou de pouvoir refaire quelques destinations avant de rentrer, en août ( si il y a des avions )

  • il y a 5 ans