Les chutes d’Iguazu

Publiée le 29/01/2020
Direction le nord tropical de l’Argentine pour se mettre au vert.

Baptême réussi, on a plutôt bien dormi dans ce bus. Arrivé à Iguazu, on est rentré dans un cuit vapeur, 30° et plus de 80% d’humidité! Un peu d’organisation en sirotant un jugo de fruto bien frais et on est paré pour découvrir les chutes. Demain nous commençons par le côté brésilien.


Jour 2:

Après avoir obtenu un nouveau tampon sur le passeport, nous rentrons dans le parc. C’est les vacances ici ça se ressent il y a du monde, beaucoup de monde... le parc est petit mais c’est le côté où l’on peut voir le panorama des chutes. C’est le plus gros fleuve qu’on ai jamais vu, le Rio parana qui après des kilomètres de tranquillité, arrive au bout du plateau basaltique et se jette une bonne centaine de mètres plus bas. Le résultat est spectaculaire !

On laisse les photos parler pour nous. On a aussi vu plein de bébêtes!

Mignon les cotais n’est-ce pas ? Mais ne vous y fiez pas, ils vous saigneraient pour vous piquer de la bouffe. Anaïs a juste eu le temps de sauver sa banane ?.

De retour à Puerto Iguazu, il nous reste assez de temps pour aller visiter un refuge d’animaux sauvages blessés ou victimes de trafic : des toucans, des perruches, des Aras, le vautour endémique, un fourmilier, des gros furets, des singes, des « petits » félins mais on aura pas la chance d’apercevoir de jaguar...

Allez, notre jus quotidien et au dodo !

Jour 3 :

Pour le côté argentin, le programme est plus chargé. En fait le parc nous fait passer au pied des chutes que l’on a vu hier et le clou du spectacle est la passerelle au dessus de la Garganta del diable. Tout le monde s’y précipite donc nous commençons par les autres sentiers qui permettent d’aller jeter un coup d’œil aux plus petites chutes.

Aujourd’hui, on ressent les + de 95% d’humidité ?(il était que 10h sur la photo). Toujours les mêmes zanimaux, avec en plus une petite famille de singes capucins qui s’est donné en spectacle ?.

Avant d’aller au point de vue sur les chutes, nous nous lançons sur un dernier sentier qui coupe à travers la jungle où on peut observer plus d’animaux car moins fréquenté. Nous ne l’a pas vu venir mais un orage s’est levé entre temps, et le seul animal qui j’ai vu c’était Anaïs qui rebroussait chemin en courant ?

On a fini bien trempés... le temps que ça se calme, il nous reste plus qu’à filer à la Garganta. C’est pas le clou du spectacle pour rien, nous sommes restés hypnotisés pendant au moins 45 minutes à les contempler... 

Le jugo quotidien et ... pas au dodo.

Nous avons rencontré un couple d’américains qui a proposé a la moitié de l’hostel  de sortir en ville. La surchauffe du cerveau est pas passé loin avec ce super moment trilingue ^^.

Jour 4 :

Nous rentrons à Buenos Aires, mais en coupant le trajet à San Ignacio. C’est là que se trouve les ruines de missions jésuites les mieux conservés de la région.

On s’attendait à un délire de croisade ou d’acculturation totale des indigènes Guarani, mais à la base ils voulaient les protéger des marchands d’esclave. Les indiens ont pu garder leur traditions tout en revenant sur le « droit chemin », adieu cannibalisme et polygamie... plutôt positif mais bon ils ont été quand même exploités pour construire leurs églises...

Il leur a fallu 80 ans pour construire le village qui a prospéré une centaine d’année au total pour qu’au début XIXeme les missions soit interdites et tombent dans l’oubli, et que la population des Guarani soit décimée par les épidémies ramenés par les colons européens. Voilà voilà sinon le village était bien fichu. Tout est construit en pierre et ils faisaient leur petit jardin, ça devait être mignon à l’époque.


Petite anecdote : la bière ne se vend qu’en bouteille d’un litre donc on s’est pris notre petite pinte juste avant le bus ?

Petite anecdote bonus, dans le bus pour Iguazu un papi argentin nous a parlé. Très sympa il nous a donné pleins de conseils (et on a failli goûter le fameux maté). Au moment où on lui dit qu’on vient de France « ah des fils de Macron » ?

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