Plus au nord, nous prenons trouvons refuge au sein des Gorges d’Avakas, dans les collines d’Akamas, pour une marche sportive sur un sentier ombragé flanqué de fleurs rosées et d’une végétation luxuriante où la douceur de la lumière qui berçait la faille et son cours d’eau contraste avec l’aridité du sommet. Pour éviter de faire demi-tour, nous coupons le long de la crête de l’escarpement par les champs, croisant quelques chèvres à clochettes dont j’évite soigneusement le regard afin d’empêcher une corrida façon bûchette (la réputation d’une relation asymétrique avec les animaux me précède…). Nous atteignons en un temps record notre carrosse, après 45 minutes de marche en plein cagnard sur une route désertique.