Le coucher de soleil rime avec notre retour sur Larnaka, ville qui ne promettait rien (à part une virée de plongée aquatique pour visiter les entrailles du Zenobia, mais notre niveau n’est malheureusement pas à la hauteur abyssale de l’épave) mais nous a finalement conquis. Depuis la rue Konstantinou où nous sommes garés, nous marchons vers le « 1900 », nombre d'étoiles que mériterait ce restaurant au style unique avec sa décoration kitsch chargée. Et son Nicolas, qui nous apprend qu’il est possible de skier en hiver et de ser endre à la plage la même journée, et dépouillera même son tiroir-caisse pour nous donner un exemplaire de chacune des pièces € de son pays. Le vin, les airs de Tiersen et la lumière tamisée qui met en valeur nos bronzages ajoutent au charme de cette adresse. La promenade sur la croisette de Larnaka est l’occasion de tester différents stands ouverts en pleine nuit, entre vendeurs de tuniques et stands de beerpong, l’occasion de tester une agilité qui me délestera de 5 euros. L’église éclairée d’Agios Lazaros, dernier shot de beauté chypriote, marque la fin de notre séjour.
Enfin presque, nous avons encore quelques heures avant de décoller aux aurores pour Paris. Ce créneau nous laissera le temps de soigner notre carrosse et de profiter d’une courte nuit, sous les étoiles au bord du lac salé qui frôle l’aéroport et donc le phare n’est autre qu’une mosquée qui jouxte l’étendue d’eau qui se teinte de bleu et de rose face au lever du soleil rouge fusion.