Nous retrouvons Famagouste et, après quelques âpres négociations, montons dans un taxi direction le site antique de Salamine, sous une chaleur arizono-étourdissante, où nous dégustons entre des statues orphelines de leur trogne, un sandwich à la mastication difficile et des frites molles. Il faut faire preuve d’une bonne dose d’imagination pour retrouver la vie urbaine romaine dans ce terrain vague à la végétation fournie et parsemée d’immenses lézards où la simple identification des panneaux d’indication relevait déjà d’un travail archéologique. Pour retrouver notre cité balnéaire, la fébrilité de mon pouce pour réussir un stop (aucune réussite depuis cinq ans quand même…) nous oblige à emprunter un nouveau taxi. Nos dernières heures sur place sont l’occasion de parachever nos emplettes et de prendre un frappé gracieusement offert par l’hôte dont nous prenons congés pour rejoindre Nicosie.
