L'intégration par le ventre

Publiée le 18/02/2020
"Manger, c'est incorporer un territoire". (Jean Brunhes, géographe français)

Eres lo que comes

Une de mes préoccupations principales en arrivant était de pouvoir poursuivre des habitudes de consommation aussi respectueuses que possible de l'environnement.

Pour l'instant c'est plutôt une réussite. J'ai trouvé des magasins bio en vrac pas loin du boulot et une ferme agroécologique à laquelle je commande une fois par semaine un panier de légumes savoureux et variés : la Granja Pachamama <3

Cela me permet de cuisiner pour mes déjeuners en semaine, de partager des recettes avec mes collègues et de tenter de convertir ma coloc au végétarisme. Les ratatouilles, quiches et autres crêpes salées se sont montrées assez convaincantes pour le moment :)

Je commence à rencontrer une petite communauté d'activistes environnementaux au travers de conférences organisées par Extinction Rebellion. La semaine dernière le sujet traité était le lien entre consommation de produits d'origine animale et changement climatique. Cela m'a permis de me rendre compte que la consommation importante de produits laitiers est quasiment aussi néfaste que la consommation de viande rouge...

Un nouveau chantier de conversion potentiel pour l'année à venir mais d'abord je dois finir ma petite brique de beurre salée, miam!


Heureusement les plats végétariens ne manquent pas dans la cuisine équatorienne !

Un savoureux mélange d'influences afro composé de plats à base de banane plantain qui me rappellent ma bien-aimée RD, de cuisine des Andes riche en pommes de terre et préparations de maïs de toutes sortes. Je n'ai pas encore goûté la gastronomie amazonienne mais je ne suis pas certaine que les larves et la viande de brousse soient réellement mes favoris.

Sans oublier bien sûr le cafécito qui est indispensable pour accompagner tous ces plats, matin, midi et soir.

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