Départ pour la cascade de Dynjandi. Je commence gentiment à redescendre vers le sud.
Je te conseille fortement de faire cette partie de l'Islande (si tu peux) et de prévoir un 4x4 ou un véhicule avec de bon pneus pour être vraiment à l'aise sur la route. J'ai l'impression que mon van dérape sans cesse de l'avant. C'est un petit peu stressant. La plupart du temps, je roule à 70km/h mais certains passages m'obligent à ralentir à 50km/h. Étant seule, il n'est pas évident, pour moi, de faire attention à la route et, en même temps, repérer le paysage. Alors doucement mais sûrement !
Les routes que j'emprunte sont vraiment humides voir même boueuses. Je ne suis pas sereine du tout et j'ai hâte de retrouver de vraies routes goudronnées.
La récompense de ce petit "calvaire" est que chaque kilomètre parcouru me fait voir de beaux paysages. Mais quand même !
A ce moment là, je ne comprend pas trop ce que je vois. Il me semble voir un jet de neige. oui un grand jet de neige qui part dans le vide. Mais qu'est-ce ce que c'est que ce "truc" ? Je continue d'avancer et je tombe nez à nez avec une déneigeuse. ?( Bon d'accord,, tu a gagné... je sors )
Sur le moment, ça m'a fait peur car je ne voyais pas d'où cela provenait.
Ne sachant pas trop si je peux passer, j'attends donc patiemment que le chauffeur me fasse signe. Ouf, la voie est libre !
Et bien oui ! La route que je prend est bien celle en zigzag en contrebas...
Me voilà enfin arrivée à la cascade de Dynjandi qui se nomme Fjallfoss, qui signifie "cascade de la montagne" et qui domine l'Arnarfjörður. La plus grande des chutes d'eau de la région des Vestfirðir.
En redescendant de Dynjandi, il y a plusieurs autres cascades.
La pire route que j'aurais prise, durant tout mon voyage, est bien celle qui suit la cascade Fjallfoss. Plus d'une fois, j'ai cru rester bloquée. Elle n'a durée qu'une bonne demi-heure qui m'a parue une éternité !
A ce moment là, je ne regarde pas tellement le paysage mais je trouve tout de même le courage de m'arrêter à un endroit un peu plus sec pour prendre la seule photo réalisée pendant tout ce trajet.... la voici !
Je retrouve enfin le bonheur de rouler sur une belle route goudronnée. La pression redescend, je n'ai pas eu de problème mais le van, lui, en garde quelques séquelles...
J'arrive le soir à Reykhólar, le camping ne paie pas de mine. Je recharge mes batteries (les miennes et celles de mes appareils) et, avec une journée pareille, je tombe très vite dans les bras de Morphée.