Kirkjufell est la montagne la plus célèbre d'Islande. Le nom de Kirkjufell signifie, littéralement, «montagne église» en islandais (probablement à cause de son aspect en forme de clocher).
J'ai attendu un long moment avant de pouvoir photographier la montagne sans qu'il y ait un seul touriste sur la photo. Ce n'est pas facile et il faut faire preuve de beaucoup de patience. Mais j'ai fini par réussir !
En repartant de Kirkjufell, je vois sans problème les paysages devant moi mais, pour ne rien manquer, je jette un dernier petit coup d’œil dans le rétro pour ceux qui sont derrière moi. Je vous assure que les paysage peuvent être différents qu'on les voit dans un sens ou dans un autre. J'aperçois donc dans mon rétro un énorme nuage gris que je n'avais pas vu auparavant.
Je m'arrête sur une grande place et, même avec le vent qui commence à souffler fort, je ne me laisse pas faire ! Je prends une première photo où on peut voir Kirkjufell au loin. Je reprends la route et, 200m plus loin, je m'arrête à nouveau car les nuages forment un trou dans le ciel. Juste impressionnant ! Le vent souffle tellement que j'ai du mal à ouvrir ma portière pour sortir. Il commence à pleuvoir. Rapidement, sans même prendre le temps de cadrer, je prends 2-3 photos et je me remets vite à l'abri dans le van. Ça va "péter" !
Totalement par hasard, je tombe sur un grand panneau qui indique deux cascades à aller voir. Génial ! Je tourne immédiatement et je prends la direction des cascades de Svödufoss et Kerlingarfoss.
Il commence à pleuvoir un peu. Je redescends et j'arrive à temps pour me mettre à l'abri. Il fait de plus en plus sombre. Il est 20h passées et la nuit commence seulement à tomber. Je continue ma route et, ,encore une fois, je m'arrête car apparemment je peux observer les oiseaux depuis la côte.
J'arrive tout de même à photographier quelques oiseaux malgré la nuit qui tombe. Il est indiqué de s'allonger au sol si on veut photographier les oiseaux car, étant en bordure de côte, des bourrasques de vent peuvent nous faire basculer. Rassurante cette histoire ! En effet, il y a du vent mais, pour ma part, il me fait surtout pleurer les yeux !
