Après un autre bus de nuit bien épuisant, nous passons notre première matinée à dormir dans la chambre. Nous allons ensuite manger dans un restau avec une belle vue sur la place des armes et les montagnes autour de la ville. Ce sera l’occasion de goûter pour la première fois de la viande d’alpaga.
On se promène ensuite dans la ville surnommée la ville des 33 églises. La plupart des églises rencontrées sont fermées mais chacune à son style que nous observons depuis la rue.
Ayacucho est aussi connu pour son artisanat alors on flâne dans quelques boutiques pour regarder ce que font les artisans.
On finit évidemment au mercado pour de bons jus bien frais avant d’aller dans le Centro Poblado Barrio de Santa Ana où se trouvent de l’artisanat varié et de qualité. Malheureusement, il est déjà tard et tout est fermé. On ne se sent pas trop en sécurité donc on décide de rebrousser chemin. Une femme nous interpelle alors en voyant nos têtes de touristes perdus et nous invite chez un maître sculpteur de pierre. On discute avec lui et nous montre toutes ses œuvres. C’était un très bon moment en sa compagnie.
On rentre ensuite à l’hôtel où on tombe vite de fatigue.
Journée excursion avec beaucoup de trajet aujourd’hui. Normalement récupérés à notre hôtel, c’est une dame à pied qui nous amène de minibus en minibus finalement. C’est parti pour 4h de route. On fait un arrêt pour que chacun puisse manger où nous goûtons un « wawa », sorte de brioche locale.
Les paysages se succèdent jusqu’au parking. A notre grand plaisir, toutes les explications du guide avaient été données dans le bus donc nous étions en autonomie pour parcourir les lieux. L’endroit a un air de Semuc Champey mais ici pas de baignade. Seules les truites sont autorisées à y nager ! Selon la météo et les saisons, l’eau passe du bleu turquoise au marron en passant par le vert émeraude. La rivière se fraie un chemin à travers les falaises. C’est beau et impressionnant à la fois.
On se retrouve ensuite entre non-péruviens pour déguster les truites élevées en contrebas : une succulente truite entière frite pour Benjamin et un délicieux ceviche pour Agathe.
C’est ensuite déjà l’heure de repartir pour 4h en sens inverse. Quand on arrive en ville un feu d’artifice est en cours pour le plaisir de nos yeux. On va ensuite déguster un pollo a la leña. C’est comme un poulet rôti mais mariné à la bière si l’on a bien compris. En tout cas, ça nous a rappelé les dimanche midi après le marché et la chair était tendre et juteuse.
Après un bon petit-déjeuner au marché, on prend un collectivo vers les ruines Wari. On commence par le musée qui se fait très rapidement puis on flâne au milieu des ruines. De beaux paysages nous entourent ainsi que de nombreuses plantes malgré l’aspect aride du lieu. Agathe essaiera de cueillir un fruit de cactus appelé tuna mais elle repart sans fruit et les mains remplis d’épines.
On continue sur la même route et atteignons Quinua. Le village est connu pour son artisanat et son obélisque. Il est érigé en mémoire de la bataille d’Ayacucho (9 décembre 1824) qui est le dernier affrontement des campagnes terrestres des guerres d’indépendance d’Amérique du Sud.
On visite un petit musée privée tenu par la famille d’un artiste céramiste. A notre grande déception, le musée sur la bataille est actuellement fermé donc nous n’en apprendrons pas plus sur cette page importante de l’histoire du Pérou.
Après des chicharrons et un tuna (fruit de cactus) au marché, nous reprenons la route vers Ayacucho. Cette fois-ci on reprend la route vers Santa Ana mais en ayant contacté un maître tisserand. On discute avec sa femme uniquement car il est souffrant mais nous sommes ébahi devant ses œuvres qui allient les techniques traditionnelles à des designs contemporains et originaux.
Pour finir la journée, nous mangeons quelques délicieux picarones et nous nous détendons à l’hôtel avant un autre bus de nuit vers Ica.