On arrive donc après 30 minutes à Chinchero où Sonia nous hébergera pour quelques jours dans son auberge. Agathe file direct au lit pour dormir et faire passer le mal de l’altitude.
Tout le monde est en forme alors nous partons vers le marché voisin de la Laguna Piuray. C’est un grand marché local sans aucun touriste. On en profite pour se faire plaisir niveau fruits. Malheureusement, les intestins d’Agathe ne lui permettent pas encore d’acheter du fromage non pasteurisé à son grand désarroi devant les étals de fromage frais. On retrouve ici les femmes avec de grands chapeaux.
On file ensuite vers les ruines de la ville. Après une cour dominée par une église coloniale, nous arrivons sur une grande étendue puis continuons à droite sur des terrasses rectilignes concentriques. Le lieu nous impressionne. Puis on revient sur la gauche pour voir les ruines de ce qui étaient précédemment des habitations (1er niveau) et lieux de stockage (2ème niveau). Le lieu compte également un petit musée nous apprenant plus l’histoire de Chinchero et les techniques d’agriculture grâce aux terrasses.
Après un bon almuerzo dans le village, nous retrouvons Sonia qui nous apprend les différentes étapes depuis la laine tondue jusqu’au tissage. Elle fait partie d’une coopérative de huit femmes qui ont leur cheptels d’alpagas et de moutons et tissent. On fera quelques folies ensuite dans leur boutique… avant d’aller jouer avec Osa, le chien de Sonia.
Après un premier collectivo jusqu’à Urumbamba et un deuxième, nous arrivons à Ollantaytambo qui comprend plusieurs ruines. Nous commençons par les ruines principales où les touristes commencent doucement à arriver. Petite déception car le circuit complet avec l’Inka Watana et le Qolqas est inaccessible ainsi que l’Inka Misana car des personnes en blanc rendent la zone inaccessible. On nous parle d’archéologues mais ils n’en ont vraiment pas l’habit…
On prend ensuite le chemin vers Pinkuylluna, site archéologique gratuit qui se trouve en face. Ici aucune agence donc nous y rencontrons très peu de personnes. Ça grimpe bien par moment jusqu’à arriver au lieu de stockage des céréales et autres légumes. L’endroit nous offre une magnifique vue sur les ruines précédentes. La ventilation naturelle du lieu combinée à l’architecture du lieu permettait la longue conservation des aliments.
On continue à arpenter le site en rencontrant d’autres ruines, dont on ne sait cette fois pas leur utilité à l’époque.
On file ensuite à Pisac avec un changement de collectivité à Urubamba. Après un délicieux repas dans un cadre un peu bohème et un incroyable éclair au chocolat, nous prenons un taxi pour rejoindre les ruines en hauteur de la ville. C’est ici que nous nous prendrons la plus grosse claque de la Vallée Sacrée. Cette fois, nous pouvons admirer de gigantesques terrasses concentriques sur tout le flanc de la montagne. En fin de journée, nous ressentons les fortes bourrasques de vent et nous nous baladons d’abord dans la petite cité du lieu que l’on peut arpenter librement.
Nous quittons ensuite la majorité des touristes pour descendre à pied par les ruines jusqu’au village. En passant par Pisaqa et le temple de Intihuatana, nous admirons les premiers rayons du coucher du soleil qu’on ira admirer un peu plus loin dans la descente. Sur cette dernière partie, nous n’avons rencontré que 4 personnes malgré le succès de ses ruines.
Après un rapide collectivo, nous arrivons à la route qui mènent à ses deux sites. Pour les visiter, c’est soit en agence depuis Cusco pendant un tour rapide de la vallée sacrée soit depuis l’intersection où nous en prenant un taxi collectif. Pas de chance, aucun touriste quand nous arrivons et nous voulons y aller rapidement pour justement éviter un maximum les agences. On négocie donc un taxi et en route d’abord pour les Salinas. Ce sont des « marais salants » à flanc de montagne dont chaque famille possède une parcelle et entretient. Tout le sel est ensuite vendu via une coopérative. Le lieu est grandiose quoique un peu petit à visiter. On reste quelques minutes à profiter du lieu en observant les gens ramasser le sel.
On file ensuite vers Moray, connu pour être le laboratoire d’agriculture des Incas. Les différentes terrasses auraient différentes températures et humidité selon leur niveau. L’endroit est également rapidement parcouru mais nous sommes impressionnés par l’ingéniosité des Incas une fois encore. Le lieu doit être encore plus beau après la saison des pluies.
On finit par visiter rapidement l’Eglise San Francisco d’Asis dans le village de Moras avant de retourner à Chinchero pour y manger et récupérer nos affaires, direction Cusco.
De retour à Cusco, on se balade rapidement dans la ville et ses églises. On croise par hasard le chemin d’un défilé dans la rue avec danse et musique mais une averse nous oblige à nous abriter. On finit par un merveilleux Steakhouse pour déguster entre autres un délicieux steak d’alpaga avant notre bus de nuit pour Arequipa. Cusco est magnifique et notre seul regret est d’avoir été trop malade et coincé au lit pour ne pas plus profiter de la ville qui a l’air magnifique.