Pour nous rendre dans ces îles, nous devons répondre à des conditions de propreté du bateau draconniennes.
C'est sur les chapeaux de roue que démarrera cette traversée. Le vent de 20 à 30 noeuds portant se conjugue avec un courant favorable de 2 noeuds. Autant dire que nous battons des records de vitesse, 10 à 12 noeuds de vitesse bateau et surfs réguliers à 18 noeuds.
Les premières 24 heures se passeront à essayer de freiner le bateau. Il est clair que Ilovent s'éclate mais notre adrénaline passe par toutes les couleurs !
Ce sera plus calme ensuite. Nous pouvons alors reprendre des activités autre que la navigation comme faire la cuisine, bouquiner ou jouer.
Plus on s'approche des Galapagos, plus les oiseaux sont nombreux.
Comme ils ne sont pas craintifs ils s'installent tout à fait normalement sur notre bateau et font caca partout bien sûr. Jean-Charles les chasse le soir et je les retrouve pendant mon quart de nuit à nouveau bien installés.
La zone où nous nous trouvons se nomme "le pot au noir". Bien connus des marins, c'est un endroit où les vents sont irréguliers et les calmes fréquents. Pendant une journée nous avancerons au moteur, puis c'est au près serré que nous finirons le trajet.
C'est aussi pendant cette traversée que nous coupons la ligne de l'équateur.
Nous sacrifions à la tradition et offrons un verre de champagne à Neptune.
Nous jetons l'ancre dans la baie de Santa Cruz le mercredi 7 février vers 15H.
Nous sommes un peu tendus car nous attendons les officiels pour l'inspection du bateau.
Ils arrivent à 7 personnes avec uniformes et gros godillots. On fait pas les malins. Nous remplissons des formulaires, répondons aux questions. Enfin au bout de 30 mn c'est bon on est accepté tout est conforme. Ouf !
Nous avons le droit de nous rendre sur 4 îles seulement : Santa Cruz, Isabella, Floreana et San Cristobal.
Vu le mal qu'on s'est donné on a bien l'intention d'en profiter au moins 1 mois !