Une étape incroyable avec au programme: de la pluie, 20 kilomètres à vélo, une pizza et sûrement un lac qui traine.
Au matin, réveil difficile: le chien de mon coloc de vindskydd (vous avez bien prononcé un truc comme vindschid ? maintenant, faites en sorte que le ch tire un peu sur le "ge" du flamand et ça sera nickel) a bougé beaucoup, fait beaucoup de bruit, s'est couché à côté de moi alors qu'il avait toute la place. Le bougre !: Son odeur de chien et la peur qu'il tente une léchouille nocturne ne m'ont pas aidé à dormir !
Bon, après, je suis parti puis entre deux goutes de pluie (x200000) j'ai pu voir un petit lac. Mais j'ai décrété que j'avais déjà eu assez de baignade en restant sur mon vélo alors j'ai continué à rouler.
Après 20 kilomètres, trempé comme une éponge qu'on a laissée trainer après la vaisselle sans l'essorer (c'est mal ! arrêtez de faire ça !), j'ai eu faim et justement je suis arrivé dans la ville des pizzerias. Il devait y en avoir au moins 10. J'en ai choisi une au hasard. Pour ne pas faire de ce blog un blog de recommandation, je n'indiquerai pas laquelle j'ai choisie ni ne parlerai de la qualité de la pizza. Pour faire passer le goût, je me suis rendu dans un café jouxtant l'établissement sur lequel j'avais, malheureusement, porté mon dévolu pour ma fringale méridienne. Dans ce café, j'ai attendu que la pluie, qui tombait inlassablement, passe. À 17h, j'ai décidé que 20 kilomètres était une distance tout à fait respectable et que j'avais bien mérité de me reposer dans une auberge pour être en forme le lendemain !
À l'auberge j'ai rencontré le tenancier qui m'a indiqué les meilleurs endroits de baignades, tout en m'informant qu'il était inutile d'emmener de l'eau pour aller me baigner parce que l'eau du lac est potable, d'ailleurs lui la boit tout le temps sauf celle qui est près des plantes parce que ça "donne un petit goût". N'étant pas d'humeur joueuse, j'ai quand même emmené ma gourde et je me suis dit que, s'il dit vrai et que l'eau de leurs lacs est potables, ils sont vraiment encore plus forts que ce que je pensais.
