Après quelques jours sans rien écrire il devenait nécessaire d'ajouter une étape à ce carnet de voyage.
J'ai voulu attendre un moment pour avoir un peu plus à raconter, les journées étant désormais moins remplies que les précédentes.
L'appartement pour commencer. Nous sommes logés tous les 5 au 4eme étage d'un building qui en comporte 6, Le building et le café sont voisins immédiats. Les fenêtres des deux chambres (les seules) de l'appartement sont ouvertes en permanence sauf lorsque les prévisions annoncent beaucoup de poussières fines (les grandes villes sont touchées par la pollution).
En réalité l'appartement est agréable mais d'une certaine manière il développe une tendance à la paresse (levers tardifs et siestes l'après-midi) qui touchent aussi mes camarades et que je m'efforce d'esquiver en sortant autant que possible.
Pour l'instant j'ai visité le (très) grand campus de Gangwon, à côté de l'arrêt de bus d'où je suis arrivé dimanche, où les coréens sont toujours surpris de voir aller et venir un occidental qui s'attarde pour lire des panneaux qui ne doivent pas présenter beaucoup d'intérêt.
J'ai fait connaissance de la gérante du café, Sue, professeure de patinage artistique et ancienne patineuse professionnelle. Elle-même s'astreint à quelques séances d'échanges linguistiques pour améliorer son anglais.
On travaille de 18 ou 19h à 22h, en enchaînant des séances de discussion en anglais d'environ 1h10.
Il y a tous les niveaux et tous les âges. La plupart de temps c'est à moi de lancer la discussion, les questions etc... Mais ce n'est pas plus mal pour en apprendre plus sur la vie en Corée du Sud. Il faut corriger leur grammaire ou l'emploi de certains mots lorsque c'est nécessaire et on termine la soirée avec un petit feedback après 22h.
C'est assez intéressant même si ça peut être épuisant de devoir relancer en permanence les sujets (surtout pour moi qui suis plutôt du genre à écouter) mais la plupart des élèves sont motivés et se libèrent au fur et à mesure de la conversation. L'accent n'est pas trop problématique, la plupart devant de toute manière parler doucement pour chercher leurs mots.