Après
plusieurs heures de vol et un trajet en bus, nous arrivons à Daegu, 3ème
plus grande ville de Corée du Sud. A la sortie de la gare, les premières
galères linguistiques arrivent en même temps que la sympathie des habitants, en
effet nous voulons payer un bus (style RATP), mais nous n’avons pas de monnaie (nous
l’avons compris au bout de quelques minutes) et à la seconde même 4 passagers
se sont manifestés pour nous aider.
La première chose qu’on remarque dans la ville, c’est la hauteur et le nombre
importants d’immeubles. Il existe plusieurs « forêts » d’immeubles
identiques toutes plus imposantes les unes que les autres, on pourrait les
comparer aux cités de banlieue parisienne. C’est dans une de ces cités que nous
retrouvons la famille Cho chez qui nous passerons 3 nuits, le temps de visiter
Daegu et ses alentours.
Le soir, M.Cho nous emmène à un marché de nuit, Seomun Market, où nous trouvons
un alignement de stands de street food et des concerts. Nous faisons plusieurs
fois le tour des stands car nous avons du mal à choisir tellement tout donne
envie et au final, nous nous régalons. Ce
lieu est majoritairement fréquentés par des jeunes coréens, donc rapidement
nous nous faisons remarquer, des « where are you from ? » et
« hello» surgissent, en regardant de plus près, nous remarquons qu’il n’y
a aucun étranger ici.
Aujourd’hui, sur les conseils de M.Cho, nous allons visiter
le parc national de Hae-in-Sa qui se situe à 1h30 en bus de Daegu. En arrivant
dans le parc, nous voyons que tout le monde est habillé en tenue de randonnée,
on comprend très vite pourquoi car il faut monter plus de trente minutes
avant d’apercevoir le premier temple. La fatigue laisse place rapidement à
l’admiration face aux temples bouddhistes.
Suite à cette randonnée, nous nous rendons dans un restaurant par hasard,
personne ne parle anglais mais nous arrivons à avoir un bibimbap. Un plat
composé d’ingrédients propres à chaque restaurant servis dans plusieurs petites
assiettes. Eh bien pour cette première expérience… C’était loin d’être fameux.
Beaucoup d’ingrédients sont des herbes/légumes marinés et fermentés pendant
plusieurs mois (années ?) dans des bocaux avec une odeur très forte.
Heureusement qu’on a un bol de riz à côté ! Joie vite gâchée lorsque
le gérant dans sa bonté (dont je ne doute pas) nous montre comment se
mange le plat et mélange le riz avec tous les ingrédients.
Suite à ce déjeuner et à une autre randonnée, nous retournons à Daegu et décidons d’aller au mont Apsan pour admirer la ville d’en haut sous le coucher de soleil. C’est en regardant le paysage que nous nous rendons compte que Daegu est immense, et que nous comprenons pourquoi il faut 30 minutes pour faire une quinzaine de stations de bus.
En route pour un autre parc, le parc naturel de Dongwahsa au nord de la ville. En plus de ses temples et de ses randonées, Dongwahsa est un parc où les habitants de Daegu aiment y passer leur week end. Nous voyons beaucoup de familles dans l’herbe en train de pique-niquer et jouer aux cartes, certaines « plantent leur tente » dans un camping, et d’autres en profitent pour méditer.
Nous profitons de la journée pour visiter et faire une
randonnée improvisée (nous montons avec un téléphérique puis nous descendons à
pied certes, mais je vous assure en étant pas équipé et sous une chaleur
étouffante, ça nous fatigue bien !).
Pour la fin de journée, nous nous rendons en métro à un lac dans la
ville. Et là, déception : les gens n’attendent pas que les autres
descendent pour monter (alors que les affiches de la RATP sont là pour le
rappeler !). J’ai tant entendu du civisme des coréens dans le métro et
maintenant le mythe s’effondre. J’espère que Daegu n’est qu’une exception.
En arrivant au lac, un spectacle de plongeons (jusqu’à 10 mètres) est là pour nous accueillir, très sympa et impressionnant. Ensuite une petite balade avant que quelques chanteurs de rue font leur concert pour le coucher du soleil. Agréable mais j’attends toujours la K-Pop !
Quelques photos en plus