Le temps gris n’a pas duré et nous nous réveillons de nouveau avec un ciel tout bleu. Toujours à la recherche de wifi pour communiquer, se renseigner et mettre le blog en ligne, nous prenons un nouveau chemin pour rejoindre l’hôtel Icefiord, dont nous dépendons. Bien installés devant la baie d’Ilulissat, nous pouvons nous mettre à jour pendant une bonne demi-heure, avant que la connexion s’interrompe à nouveau. Il est, de toutes façons, l’heure de rejoindre le point de rendez-vous de notre safari baleines, qui commencera à midi. Juste le temps d’acheter des sandwiches, confectionnés avec du bon pain, et nous voici partis de nouveau vers le port. Un groupe d’américaines, rencontrées sur le bateau du glacier, nous a raconté qu’elles avaient passé 3 heures en extérieur, car le bateau n’avait pas de cabines avec sièges. Nous nous sommes donc assurés que celui-ci en avait. En réalité, nous y passerons très peu de temps, car le spectacle est permanent, mais nous y retournerons régulièrement pour nous réchauffer et boire une tasse de thé.
Effectivement, 5 mn après notre départ, le pilote s’écrie déjà « Whales » ! Tout le monde sort, appareil photo à la main. Elles sont encore un peu loin, mais le bateau se rapproche et éteint le moteur de temps en temps. Je change de côté pour avoir une plus dégagée et là, j’en vois deux, à quelques mètres seulement.Nous sommes dans une zone particulièrement riche en nourriture pour ces baleines à bosse et d’ailleurs les mouettes ne s’y trompent pas non plus, toujours à l’affut des mouvements de ces grosses bêtes, qui vont leur apporter leur nourriture à la surface.
Nous aurons l’occasion d’entendre ces charmants mammifères mugir (ou meugler ?) et de les voir sous toutes leurs faces, certaines nous régalant d’un tour complet sur elles-mêmes. A un moment, un groupe se dirige vers le bateau, nous permettant à nouveau de les voir de très près.
Une superbe sortie, vraiment, pendant laquelle nous aurons aussi eu l’occasion d’entendre un iceberg vêler.
Ces photos seront probablement les dernières prises par mon petit Lumix et son super zoom. Il ne s’est pas vraiment remis de son séjour parmi les déserts de sel et de sable des Andes et donnait des signes réguliers de fatigue. Là, il vient de se boquer en position ouverte et ne parvient pas à se rallumer…