7h30. Mon réveil sonne. J'entends un bruit derrière la porte. Curieux, je prends toutefois le temps de m'habiller pour aller vérifier.
Après un peu de café café café et la fin du plat de la veille (dont, j'espère, vous allez tester la recette merveilleuse), je me mets en route et découvre de plus en plus de panneaux de direction vélo détaillés.
Pendant cette étape je traverse l'une ou l'autre de ces petites villes allemandes, dont la caractéristique principale est, semble-t-il, d'avoir été toutes détruites pendant la guerre, puis reconstruites. En effet: une église, autour, un centre ville commercial, souvent piéton, jonché de pavés. Dans l'une d'elle, je tente ein Dubble Espresso bitte. Il n'empêche qu'entre les villes, on trouve quelques vestiges de l'avant-guerre intacts.
Dans ces routes de campagne, je croise à nouveau un lapin et n'en fais pas toute une histoire. Parce que ça va on a compris. Il a des oreilles. Et sûrement un terrier. Puis je rejoins une grand route bordée d'une magnifique piste cyclable. Je comprends que, par ici, si je suis les plus große Straße possibles, sauf l'autoroute, il y a de fortes chances qu'il y ait ce genre de piste. Pas très bucolique, mais diablement efficace pour rouler des kilomètres sans lapin pour nous distraire !
Oh, ça alors, au détour d'une route le soleil est revenu. Alors j'ai voulu faire un selfie de qualité supérieure mais je ne me rendais pas compte que, dans mon dos, c'était encore très nuageux. Promis, il faisait beau à ce moment !
De nouveau j'arrive dans une ville, semblable à toutes les autres. Vous voyez, ces villes de vieux jeux vidéos avec une boutique tenue par le même marchand, cette place remplie de gens, cette auberge et ce bar avec un peu d'inscriptions gothiques autour ? C'est exactement ça !
Malgré qu'on soit au milieu de l'après-midi, je sens qu'il est de bon aloi, avec ce soleil, de répandre sur mon corps en sueur un peu de crème solaire, pour un délicieux mélange des genres. Peu après, malgré, moi, je deviens un piège à mouchettes géant.
À 19h30 j'arrive à Münster, pile pour le rendez-vous Couchsurfing où je me lie d'amitié avec des gens du coin, face à un étang dans lequel, parait-il, il ne serait pas commode de se baigner.
La couchsurfeuse qui m'héberge n'est pas de Münster mais vit 25 kilomètres plus loin. À 22h, quand elle me propose de soit prendre le train avec elle soit aller à vélo jusqu'à chez elle, ma fierté et mon envie de réaliser l'entièreté de mon voyage à vélo me poussent à