Vilcabamba

Publiée le 04/06/2016
20 décembre 2015 - Aussi appelée la "vallée des centenaires" ! Les gens y sont en très bonne santé grâce notamment aux nombreuses sources d'eau riches en oligo-éléments et en particulier en magnésium.

Guayaquil le retour

Nous voilà de retour dans cette ville de fous !

Comme maintenant on connait les lieux, on se permet de faire le transfert à pied de l'aéroport à la gare routière. Ah ah ! Et là vous êtes où les taxis à 6$ ??!! 

Notre prochaine destination est la ville de Loja (prononcée "Lorrrrrra") au sud du pays, mais elle est à 8h de route, on a jamais fait de trajet aussi long. Comme il est 17h, ça nous fait arriver à une heure du matin, on anticipe donc en réservant un hôtel sur booking pas loin du terminal de Loja. On aurait pu repartir que le lendemain de Guayaquil mais on ne souhaitait pas du tout rester une journée de plus dans cette ville. 

On prend donc le bus. Ca commence par 2h de plaines, à longer des champs de bananiers, puis on passe sur de la route sinueuse de montagne. Le chauffeur roule comme un fou. Vraiment. Un mec vomi derrière nous et un gosse est malade à deux sièges devant. Il est con en plus ce gosse, il est pas foutu de tenir son sac à vomi tout seul, sa mère est obligé de se jeter sur lui à chaque fois qu'il a des relents. Et toujours sans prévenir !

Vers 11h du soir, au bout de 6h de route donc, le bus s'arrête. On peut faire une pause enfin. Tout le monde descend prendre l'air. Carine reste un peu dans le bus le temps de se réveiller (oui elle avait réussi à s'endormir). Le chauffeur remonte dans le bus et commence à lui gueuler dessus. Qu'est-ce qu'il a lui ?! Il faut descendre ? Comment ça on est arrivé ? On nous avait pas dit qu'il fallait changer de bus ! Hein mais ?! On est arrivé à Loja !!? Mais c'est que 11h.

En effet, sur un trajet de 8h, le mec a gagné 2h de temps en roulant comme un fou.

On récupère nos sacs un peu hébété et on se dirige vers l'hôtel. Accueillis sans problème, le lendemain matin on prendra le bus pour Vilcabamba, situé à une heure de Loja.

Des randos partout et nul part

Arrivés à Vilcabamba en fin de matinée, nous décidons d'aller nous promener aux alentours pour découvrir plusieurs sites naturels tous proches. Un passage par l'office de tourisme et c'est parti ! 

Il fait chaud et nous marchons sur un chemin caillouteux et qui grimpe pas mal. 

Carine : "J'espère que ça vaut le coup !"

On voit des gens revenir et d'autres nous passer devant. C'est bon, on n'est pas tout seul ! Les panneaux ne sont pas très clair, on suit les gens... pour arriver presque en haut de la colline devant une barricade marquée "Peligroso" (traduction : dangereux). Moment d'hésitation... on n'a pas fait tout ça pour rien quand même. Et puis zut... demi-tour, on ne prend pas de risque (après avoir vu le regard agressif de la vache juste à côté) on va voir ailleurs.

Nous sommes à 1850 m d'altitude, et heureusement nous ne souffrons plus du mal d'altitude car du chemin, on en fait. Le parc botanique qui avait attiré notre attention, est en fait un vrai labyrinthe pas du tout entretenu où nous ne faisons que monter (escalader même !) et descendre. La motivation se perd peu à peu.

Pensant faire mieux le lendemain, on s'est lancé à l'assaut d'un des sommets entourant la ville avec à la clé un super point de vue sur la vallée. Mais que nenni ! Basé sur les indications de notre "super carte" de l'office de tourisme, avec son échelle irrégulière et ses perspectives batardes, nous avons mis près d'une heure à trouver le bon chemin. Et encore, grâce à l'aide d'une habitante qui voyant notre désarroi, est venue nous aider. On ne devait certainement pas être les premiers à se perdre ainsi. On passe donc un portail (comme si on entrait dans une propriété privée) et on attaque la montée. Malheureusement, le soleil qui tape fort et des réserves d'eau déjà bien entamée sont venu à bout de nos derniers élans de motivations... Allez ça suffit, à mi-parcours on décide de rentrer !

Bref... cela aura été une constante sur tout le pays, les équatoriens c'est vraiment pas les rois des indications et du balisage !

La ville vue de la réserve

Ambiance baba cool !

La ville est le lieu de rendez-vous de tous les babas cool venu du monde entier, qui s'installent sur la place principale avec leur stand d'objets de fabrication maison. Les panneaux d'informations proposent des cours de yoga/zen/massages à gogo. A contrario, les versants de montagnes à l'extérieure de la ville sont remplies de maisons très chiques. C'est un contraste assez étonnant entre un centre ville très roots et une périphérie très riche.

Et pour finir de détendre l'atmosphère, comme dans beaucoup de villes en Equateur, le dimanche c'est la police municipale qui nous joue un petit air.

Woup woup... c'est le son de la police !
Woup woup...
Concert devant l'église
Vilcabamba
Vilcabamba
Les tillandsias poussent de partout !
L'Eglise de Vilcabamba

Bilan

Après avoir connu le "Top du top" aux Galapagos, cette étape nous a paru un peu fade. Cependant la ville est plutôt accueillante, les randos sont sûrement plus sympa à faire à la fraîche après la saison des pluies et sur plusieurs jours. Mais nous n'avions cette fois pas assez de temps pour creuser complètement l'endroit.



BILAN DE L'EQUATEUR

[Nous écrivons ce bilan, bien après notre retour en France, nous avons de nombreux éléments de comparaison avec les autres pays.]

Et oui... c'est notre dernière étape en Equateur ! Demain nous partons pour le Pérou.

La plus grosse difficulté a été la barrière de la langue évidemment, même si en un mois on a pu faire de bons progrès. Dommage aussi qu'il n'y ait pas plus d'anglais (dans les explications, les guides...), l'Equateur a encore quelques efforts à faire sur l'accueil des touristes.

Les bons côtés : Les jus de fruits ! Avec le recul, c'est les meilleurs qu'on ait eu, des jus de fruits frais partout, tout le temps. Impossible de retrouver ça dans les pays qui ont suivi.

Egalement, les paysages. L'Equateur est un très beau pays, un mélange de jungle et de montagne qui est très séduisant. Les Galapagos resteront une des meilleures étapes du voyage, notamment grâce à une faune qu'on ne peut pas retrouver ailleurs. L'étape en Amazonie se classe aussi parmi les meilleurs moments ; difficile physiquement mais avec des échanges humains très intéressants.

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