Départ 09h pour la cathédrale orthodoxe de la sainte trinité ou Tsminda Saméba, cathédrale de l’Église orthodoxe apostolique géorgienne à Tbilissi, construite en 2004. Elle est le siège du Patriarcat de Géorgie. Elle me parait plus sobre et épurée pour un lieu orthodoxe. Imposante !
Balade dans les quartiers environnants à la recherche du palais de la reine Daredjane que je n'ai pas identifié ce jour là tout en le prenant en photo en , un moment g'égarement et toujours ce problème d'adresse mais ce sera pour une autre fois. Je descends la «montée de Métékhi» qui est en travaux, rue éventrée, bâtiments en chantier, ce sera neuf, beau. Passage par l'église Métékhi de la Vierge, la petite chapelle St Dodo.
Je remonte en funiculaire à la forteresse de Narikala qui offre surtout un très beau point de vue sur la ville et la rivière Koura. On accède à l'église st Nicolas, au jardin botanique. La tradition des amoureux ici est de nouer un sac plastique aux arbres,
Puis retour par le jardin botanique et les bains publics avant d'atteindre la Cathédrale arménienne de Saint George, Sourp Kevork en arménien, surplombe la place Meïdan dans la Vieille Ville de Tbilissi.
Je flâne ensuite toujours à repérer les plus célèbres balcons pour arriver au bain n°5. Un groupe d'Azeri m'invite à rentrer. On dépose nos vêtements dans des casiers, CB passeport, appareil photo et argent liquide et on donne la clé au préposé. Je découvre alors les douches, bains et massages vigoureux sur des tables en granit, l'eau est sulfureuse, odeur un peu forte et on ressort avec une peau de bébé.
J'emprunte ensuite la luxueuse rue Chardin avec ses boutiques et restaurants branchés. Je continue jusqu'à la Cathédrale Sioni, est un des bijoux de l’orthodoxie géorgienne. Jusqu’en 2006, elle était le siège du patriarcat orthodoxe de Géorgie. Selon la tradition, la première cathédrale aurai été construite par le roi Vakhtang Gorgassali à cet emplacement à la fin du Vème siècle. Cependant, d’autres sources historiques indique le roi Gouaram Ier comme le fondateur de la cathédrale. Ce même roi repose d’ailleurs dans la cathédrale. Elle est détruite plusieurs fois, en 1126 par Jalal ad-Din, à la fin du XIVème siècle par Tamerlan, un guerrier turco-mongol est de nouveau en 1522, lorsque le Shah Ismail occupe Tiflis (Tbilissi). Elle est d’une importance majeure pour le patriarcat de Géorgie, est reconstruite par les géorgiens après chaque invasion. La relique de la Croix de Sainte Nino* y est conservée. A noter que je n'ai pu y entrer en bermuda, mais les jambes recouvertes d'une toile prêtée pendant que les femmes y entrent avec les jupes au dessus du genoux.
je rentre doucement cherchant encore et encore ces fameux balcons (voir Bonus en fin du blog), par la rue du roi Erekle II où je découvre le bar KGB, puis j'emprunte le pont de la paix rien que pour le plaisir et termine en métro.