Mercredi 29 Août, Mestia, la Svanétie
La nuit a été longue assis dans mon siège en bois, le sommeil entrecoupé de sonneries annonçant les gares. Arrivée à 07h, je croise 8 étudiantes qui vont à Mestia, elles aussi d’Israël. Nous partageons la marchroutka pour 136 km et 20 lari par personne. Depuis Zugdidi il pleuvra et je trouve à l'Office de Tourisme de Mestia une chambre 15 lari que je partage avec Reza un iranien chez une professeure d'allemand pas causante et pas vraiment sympathique.La Svanétie est une province historique du nord-ouest de la Géorgie, limitrophe de la Russie. Située dans la partie sud de la chaîne de montagnes du Grand Caucase, elle possède des sommets enneigés et des gorges profondes, avec 4 des 10 sommets les plus élevés du Caucase . C'est la région habitée la plus élevée d'Europe. Les villages médiévaux de la Haute Svanétie sont parsemés de koshkis(*), des tours/habitations défensives en pierre construites à partir du IXe siècle à l'époque du royaume d'Abkhazie Mestia est une petite ville inscrite sur la liste patrimoine mondial de l’Unesco, située à 1500m d'altitude et capitale de la Haute-Svanétie. Le développement du tourisme y fait rage, c'est un point de départ d'innombrables randonnées. Avec Reza nous partons dans la ville vers un petit musée attenant à une koshki. Une dame nous commente pour 3 lari la vie dans la salle principale où vivaient 45 personnes. Les lits au dessus du bétail qui apporte la chaleur, le chef de famille sur son trône, les femmes assises en face de lui, les hommes sur un banc avec dossier à sa droite avec les enfants.Nous visitons ensuite la koshki dont on comprend vite que sauf à la saper en recevant les amabilités des occupants il était très difficile dur d'en prendre le contrôle d'autant que l'opération est à répéter à chacun des nombreux étages. J'abandonne Reza pour continuer à divaguer dans la ville mais la pluie redouble et je finis dans un petit café excentré à boire un café pour 2 lari. Tout est déjà cher ici avec l'arrivée des touristes. J'y croise un jeune tchèque, Ondrej, peut être que l'on fera la e ensemble si le temps le permet. Il y a aussi un jeune homme franchement ivre que sa femme retrouve sans difficulté pour le ramener. Le port du sac est difficile et l'équilibre très instable.Je repasse à l'office de tourisme pour comprendre que me faire déposer à Zhabeshi coûte 75 lari et me faire rapatrier de Ushguli 150 lari. Mais les rencontres m'apporteront des solutions.Usghuli Mestia 150 lari (mais je trouverai un autre retour direct vers Zugdidi)