Nato voulait me donner la liste des endroits à visiter. J'ai refusé. Je préfère d'abord explorer le quartier, C'est le vieux Tbilissi. Le quartier arménien. Les beaux quartiers sont de l'autre côté de la rivière, je verrai demain.
A première vue le quartier me semble assez cahotique. Les maisons branlantes ou effondrées côtoient des très belles maisons rénovées et des chantiers d'immeubles en construction. La guerre de l'immobilier est engagée. Cela me rappelle un peu les xou tong a Pékin. Les promoteurs attendent ils que tout s'effondre pour faire table rase? Les habitants n'ont évidemment pas les moyens de réparer ces constructions en bois bien délabrées
Je ne savais même pas le nom de l'église dans laquelle j'étais. En arrêt devant le portrait de la reine Tamar, je demande l'explication à ma voisine, une nonne à la carure de géant. C'était Élisabeth, une finlandaise qui parlait parfaitement français. Elle avait fait ses études de médecine à Lille. Elle m'a racontée l'histoire de la reine Tamar en mélangeant légende et réalité historique. La reine n'a pas été assassinée par son mari parce qu'elle ne voulait pas se convertir à l'islam, mais elle est bien morte de sa bonne mort. La religion fait feu de tous bois. Il n'empêche qu'elle a été un personnage historiquement essentiel dans l'histoire de la Géorgie. Cela remonte au XIIe siècle. Son histoire est étonnante. Allez voir.