À Goa, depuis les longues plages de sable, très souvent, la mer et le ciel se confondent. Il ne s'agit pas de tons de bleu qui se mélangent, mais plutôt d'un énigmatique gris, enchanteur, qui caractérise le ciel et s'étend sur l'eau. Les couchers de soleil sont à Goa aussi beaux que surprenants : le soleil descend et disparaît tout à coup derrière les nuages que l'on n'avait pas devinés tant leur couleur ressemble à celle de la mer.
Dans ce paysage enchanteur, une agréable douceur de vivre est palpable, tant sur la plage (que les baigneurs partagent avec les vaches), que dans les plantations d'épices (où nous avons découvert l'arbre à poivre). Dans les ruelles colorées de Panaji, les temples hindous sont remplacés par des églises et le thali végétarien a du mal à faire concurrence aux nombreux plats de porc en sauce : on sent que l'influence de la colonisation portugaise n'est pas loin !
La douceur de vivre se ressent (presque) sur les routes où, contrairement à nos destinations précédentes, nous avons pu envisager de louer un deux-roues pour nous joindre à la circulation (qui est ici bien plus détendue qu'ailleurs) !
Goa aura été notre petite parenthèse de liberté et de douceur avant de reprendre la route dans ce trépidant et imprévisible pays-continent.