Après une petite semaine à Bodnath, ville périphérique de Katmandou, nous avons pris le bus pour parcourir les 200 km qui nous séparaient de Pokhara.
Pour cela nous avons mis 9h, et nous nous devons de mettre à jour notre citation précédente : "Pour aimer un pays il faut le boire, le manger, l'entendre chanter... et emprunter son réseau de bus". Car c'est une expérience pour le moins marquante que de traverser les "chemins de terre" sinueux de ce pays (nous vous laissons le soin de calculer notre vitesse moyenne !).
À Pokhara, nous découvrons le rythme de la campagne ; tout est plus calme, plus vert, et encore un peu brumeux car la mousson s'est terminée il y a peu.
Et nous avons également découvert qu'ici, nous sommes le 28 mai 2074. En effet il existe un autre calendrier que le nôtre.
Ainsi, si notre calendrier a commencé en l'an 0, celui des népalais a commencé 57 ans plus tôt.
Et puis pour complexifier un peu plus, contrairement à notre calendrier, solaire, le calendrier népalais est lunaire. Divisé en 12 mois lui-aussi, il est cependant plus court d’une dizaine de jours. Il faut donc ajouter un mois lunaire intermédiaire tous les 3 ans (un 13e mois en quelque sorte).
Et enfin, le nouvel an au Népal n'a pas lieu en janvier, mais en avril.
Bref ! Mieux vaut le savoir, histoire de ne pas se croire en plein scénario d'un nouveau "Retour vers le futur"... :)