Inde - Pushkar et Jodhpur, l'acclimatation

Publiée le 22/09/2018
Que d'aventures à vous raconter une fois de plus. Au programme, une ville prière et une autre toute bleue, et avec tout ça quelques anecdotes croustillantes ..

Pushkar, la spirituelle

Fraichement arrivés en train, nous avons trouvés en Pushkar un petit havre de tranquillité, la trêve parfaite après la cohue de ces 10 premiers jours.
Pushkar c'est une petite ville de 20000 habitants isolée de son imposante voisine qu'est la cité d'Ajmer par une petite chaîne montagneuse. La ville est connue pour son lac sacré comme parachuté en plein milieu du village et bordé d'une cinquantaine de temples (les ghats). Ces derniers sont fréquentés à toute heure de la journée par une multitude de locaux venus y prier, chanter, se soigner avec des rites chamaniques ou même se purifier par le bain. Les temples sont eux memes entourés d'un immense Bazar ou se côtoient sur plus de 2 kilomètres, marchands de tissus, d'épices, de nourriture, de médicaments issus de la médecine indienne, ou plus original, marchands de fusils et de couteaux. Le tout dans un mélange improbable d'odeurs d'épices, de parfum, d'égoût (à ciel ouvert) de nourriture frie et de bouse de vache.                             
Au vu de la quiétude de l'endroit (et de la quasi absence de klaxon) la décision a rapidement été prise de poser nos sacs ici pour 5 nuits. Enfin ça c'était après avoir rapidement expédié le premier hébergement peuplé d'insectes (fourmis, scarabée, moustique, sauterelle, termites) et de hippies tout sauf indiens, accros à la musique forte jusqu'à tard et aux petites cigarettes en forme de cône. En même temps, à 2€ la nuit on l'avait bien cherché. 

Le fameux lac sacré

Info culture n°2 : Une vie sociale différente

Info culture bonjour! 

Aujourd'hui un petit point pour vous faire part des deux trois aperçus en vrac de certains comportements courant en Inde que l'on a appris des locaux ou observés dans la rue. Aucun de nous n'a fait d'étude de sociologie ce qu'on vous retranscrit ici ne fait donc forcement pas office de généralités.

- Vous voyez le hochement de tête de droite a gauche qu'on fait quand on est pas convaincu de quelque chose ou quand on pense que quelqu'un exagère? Ici rien à voir, ils acquiescent simplement !

- La notion d'espace personnel est "un peu différente" ici. Pas étonnant donc de voir un indien dans le train s'assoir sur la banquette d'un inconnu qui dort voire même se mettre sur votre accoudoir dans le bus.

- Le rot. Ah le rot, ou meme le bon vieux raclage de gorge des familles ou le crachat. Ici vous les entendez partout, homme comme femme. A priori ça n'a pas la connotation degueulasse que ça a chez nous. 

- On croise dans la rue énormément d'hommes se tenant la main. Gare aux préjugés, dans la plupart des cas il ne s'agit simplement que d'un geste d'amitié. 

Jodhpur la ville bleue

Des massages, des restos et surtout 5 jours plus tard arriva le moment du départ en direction de Jodhpur la ville bleue. Avec une première pour nous durant cette journée: Un trajet en bus indien. Un bus de 50 places, tout droit sorti des films en noir et blanc, où s'agglutinent 70 à 80 ames. En première du début à la fin des lacets pour rejoindre la ville voisine d'Ajmer, autant vous dire qu'on a bien cru devoir sortir pour pousser.                      


Le bus, le train, le tuktuk et autres formalités passées nous sommes arrivés à Jodhpur la ville aux maisons bleues (Elles sont peintes de cette couleur pour rafraîchir l'intérieur et faire fuir les insectes) surplombée par le fort de Merangarh tout droit sorti des décors du film du seigneur des anneaux.
A peine arrivés déjà acclimatés.
Le taxi qui nous emmène à l'hôtel est perdu? Pas de soucis on termine à pied.
Une planche de contreplaque tenue par une brique pour faire office de fenêtre dans la chambre? Bof ça fera de l'air !                                                    
Et les exemples sont encore nombreux, disparue l'habituelle appréhension de l'arrivée dans une nouvelle ville, notre vocabulaire en anglais commence à s'approcher de celui d'un enfant de 10 ans vivant au royaume uni et niveau négociation de prix, les tuktuk driver commencent à faire la tronche !
Autant de signaux qui nous font dire qu'on mérite notre première étoile en tant que backpacker !      
Et comme si c'était pas suffisamment clair, que de rencontres à Jodhpur. Gina, danoise quarantenaire qui voyage autour du monde depuis 9 mois, Pablo, le financier américain parti faire le tour du monde depuis l'élection de Trump, ou Tatts et Joe, jeune couple d'anglais qui font le même voyage que nous mais dans le sens inverse ! On a même réussi à apprendre les règles du trou duc  (jeu de carte français) à certain ..
Ah lala, les voyages ça forge la jeunesse qu'ils disaient..
Ça rend bavard aussi apparemment.. quota de mots dépassé, je crois qu'il faut qu'on vous laisse !

Bisous tout le monde 

Vue de la ville depuis le fort
4 commentaires

ondine

C'est toujours un vrai régal, tu as vraiment une belle plume, et ce que vous faites est trop top. Vous faites plein de rencontres. Bon le selfie au dessus, si c'est toi qui l'a pris Clément, je trouve que c'est un peu macho et pas très respectueux de Malo, on n'y voit que le front au dessus de ses lunettes noires. On sait même pas si c'est elle. On vous embrasse. Demain c'est le repas des 60 ans de mariage des grands parents

  • il y a 6 ans
Clément

ClemetMalo

Arrêtez vous nous flattez là. :)
Le selfie au dessus c'est la photo de couverture de l'article d'avant, c'est le site qui l'a coupé.
Bisous tout le monde et à grand père aussi pour le coup !

  • il y a 6 ans

Toon

Je veut un autographes de mowgli

  • il y a 6 ans
Clément

ClemetMalo

Pas sur qu'il ait signature mowgli. A la rigueur une emprunte de pas ^^

  • il y a 6 ans