Sepilok

Publiée le 08/09/2024
Place à la jungle malaisienne !

Nous voici de nouveau sur la route pour un assez long trajet en bus jusqu’à Sepilok. Après la montagne nous avons été très marqués par le paysage durant la quasi-totalité de la route, et pas dans le bon sens du terme : des champs de palmiers à perte de vue, pour récolter la fameuse huile de palme. Et bien sûr au détriment de la jungle de Bornéo qui occupait il y a encore quelques décennies la totalité de cette région.

Sepilok vaut le détour notamment car cette zone est protégée et la jungle parvient encore à subsister, même si c’est une bien maigre consolation. Qui dit jungle dit animaux et vous allez découvrir dans cet article le plus fameux d’entre eux…

Nous avons tout d’abord réalisé plusieurs petites marches dans le RDC (rainforest discovery center) qui possède entre autres une skywalk, à savoir des passerelles situées à une vingtaine de mètres de hauteur qui serpentent dans la jungle. Après seulement une quinzaine de minutes, je me retourne et nous voyons un énorme macaque (à queue de cochon, c’est son espèce) qui arrive sereinement vers nous, silencieusement. Ni une ni deux nous nous figeons et immortalisons ce moment alors que la bête arrive très proche de nous.

La skywalk
Il arrive, l'air coquin
Il a l'air pensif
Une sacrée machoire, et une sacrée photo avec !

Après ce moment magique, nous avons continué de marcher dans ce très beau parc naturel, aperçu des chenilles énormes, des écureuils dopés aux hormones de croissance et d’autres animaux exotiques. Et nous avons pu voir juste avant de partir la star des oiseaux de la région : le hornbill et sa particularité physique d’avoir comme une corne au-dessus du bec.

Une autre vue de la skywalk et les impressionnants arbres de la jungle
Un black hornbill

Le même jour nous nous sommes rendus dans un lieu que nous attendions depuis longtemps, très longtemps : un centre de réhabilitation pour les orangs-outangs. Des années que nous rêvions de voir ces grands primates dans la nature en (semi) liberté. Ce centre est également une nurserie qui adapte les bébés orangs-outangs doucement pour pouvoir les libérer pleinement une fois adultes. Il permet la reproduction de cette espèce grandement menacée par la déforestation, à cause principalement vous l’avez compris de l’huile de palme.

Notre émotion était donc immense au moment d’apercevoir ces primates pour la première fois, d’abord à travers une vitre à la nurserie (d’où la teinte verdâtre de certaines photos) puis dans la jungle. On vous laisse contempler ces magnifiques et fragiles animaux ci-dessous…

L'imposant roi de la tribu pour commencer, et sa collerette
Un bébé à la nurserie, et son regard irrésistible
Ce regard...
Le regard d'une mère sur son bébé
La meilleure photo, selon nous

Comme tous les singes les orangs-outangs possèdent un regard plus humain que certains humains, et font passer une émotion incroyable quand vous croisez leurs yeux si expressifs. De savoir que nous sommes responsables d’une menace énorme sur ces primates fend réellement le cœur, et nous espérons que ces centres parviennent à maintenir cette espèce.

Ce fut en tout cas une expérience magique et émouvante que de regarder ces grands singes se mouvoir, manger et s’amuser entre eux. Nous aurions pu y rester des heures.


Sepilok, sa jungle, sa chaleur et son humidité écrasante (merci la piscine de l’hôtel, une bénédiction !) et ses animaux ressemblait au Bornéo que nous nous imaginions avant ce voyage. Demain nous quittons la terre pour passer 4 nuits isolés dans un endroit qui promet d’être grandiose et complètement nouveau pour nous…

0 commentaire