Bako national park & Kuching

Publiée le 18/09/2024
Cap à l'ouest de Bornéo

Nous entamons déjà notre dernière étape à Bornéo, mais pas la dernière du voyage heureusement !

Nous voici à l’ouest de Bornéo, dans la capitale du Sarawak Kuching, une ville très agréable à sillonner. Mélangeant les édifices très modernes à l’architecture ambitieuse et réussie comme son pont et surtout son imposant parlement, symbole de la ville et même de toute la région et des maisons colorées plus anciennes, ainsi qu’un quartier chinois très vivant le soir.

Le centre de Kuching et son imposant parlement au milieu
Ce même parlement, acteur d'un spectacle de fontaine digne du Bellagio de Las Vegas

Kuching veut dire chat en malais et la ville joue cette carte à fond avec des statues de chat disséminées un peu partout. Même les poubelles sont des chats ici !

Des chats partout, tout du moins en statue

Mais l’intérêt principal pour nous de cette halte à Kuching était de visiter son célèbre parc national situé à quelques dizaines de km : Bako. Bako est le plus petit parc national du pays mais également le plus ancien (créé en 1957). Afin de profiter un maximum de ce parc nous avons décidé d’y dormir une nuit, sachant qu’il n’est accessible que par un trajet d’une vingtaine de minutes en bateau et que le dernier bateau part à seulement 15h.

Et nous avons adoré les deux jours et la nuit au sein de Bako national park ! Le « camp de base » composé d’une cafétéria et des quelques logements nous a rappelé un peu les parcs nationaux américains. Nous avons pu réaliser 4 randonnées relativement courtes mais pas si faciles, à cause bien tendu de la chaleur mais aussi parfois de la quantité de racines sur les chemins qui rendait la marche prudente.

Notre logement, rudimentaire mais au milieu de la nature

La diversité de paysages dans un si petit espace était assez bluffante, nous passions de la véritable jungle à la plage de rêve, de la mangrove aux énormes falaises, de la marche sur des pontons de bois à l’ascension physique sur des rochers. Nous avons adoré toutes ces marches, dont vous pouvez voir ici la diversité :

Le début d'une randonnée, qui s'enfonce dans la jungle
La fin de cette même randonnée qui débouche sur une plage de rêve
mais où la baignade est interdite sous peine de se faire croquer par un croco !
Un bateau, sûrement pour ramener les touristes exténués contre un billet
La quantité impressionnante de racines, qui rendait les marches pas si évidentes
Une vue en hauteur du parc

Qui dit jungle à Bornéo dit forcément animaux et sur ce point nous n’avons pas été déçus, bien au contraire. Des désormais « classiques » macaques et nasiques un peu partout, mais également de jolis serpents et araignées (Emilie était ravie) et aussi la star du coin, le cochon barbu. Oui c’est bien un mélange entre un cochon et un phacochère avec une grosse barbe de hipster.

Un jeune nasique posé tranquillement
Le fameux cochon barbu
Il n'est pas là pour rigoler lui
Un joli serpent vert (difficile à repérer)
Une grosse araignée asiatique
Une libellule rouge

Deux moments resteront dans notre mémoire, indépendamment de la beauté du lieu et de son ambiance délectable. Le premier quand, pendant une marche, nous entendons des branches bouger à quelques mètres de nous. Nous regardions quand soudain apparaissent plusieurs bébés macaques, à notre hauteur. Après plusieurs photos dont sûrement notre meilleur cliché animalier du séjour que vous allez voir ci-dessous, nous entendons dernière nous un grognement : c’était la mère qui n’était visiblement pas contente du tout que nous prenions en photo ses bébés d’aussi près. Elle nous bloquait le passage et il a fallu se munir d’un bout de bois pour pouvoir passer.

L’autre moment incroyable était au démarrage de notre randonnée du 2e jour, tôt le matin, où nous inaugurions le chemin. J’étais en ouvreur quand d’un coup j’entend un gémissement juste à côté de moi : un nasique était assis là, sur un rocher, à seulement 1 mètre de mon visage. Chose rare quand on sait que les nasiques, contrairement aux macaques, fuient les bruits et les humains. Il est ainsi resté là pendant 20 ou 30 secondes avant de tranquillement passer juste devant nos pieds. Un moment magnifique, pour notre dernier nasique du voyage on ne pouvait rêver mieux.

Cette incroyable photo du bébé macaque avant que la mère ne nous attaque

Notre dernière étape à Bornéo fut un choix parfait, tant il regroupait tout ce qui fait le sel de cette île, à savoir une faune et une flore abondantes et des paysages verdoyants. Le fait de dormir dans le parc fut un excellent choix afin de s’immerger au maximum une dernière fois, avant de nous envoler vers la Malaisie continentale pour la dernière semaine de nos trépidantes vacances : )


Au revoir Bornéo : (
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