Des les premières heures de la matinée, je me dirige vers les Southern ridges ( les crêtes du sud). Ce n'est pas éloigné du centre-ville, et pourtant on se croit à la campagne, loin de l'agitation et du bruit de la ville. C'est très chouette, des passerelles à plusieurs dizaines de mètres de la forêt et de la canopée qui permettent d'avoir une vue d'ensemble de la ville. On comprend alors le surnom de Singapour, la cité-jardin.
Malheureusement la partie la plus intéressante est en travaux jusqu'en 2026. Mais je me promène malgré tout à travers la forêt, que ce soit sur les sentiers ou à hauteur des cimes et découvre au loin les buildings de Singapour, le port, le second port de container au monde après Shanghai.
Les oiseaux sont nombreux et je vois même quelques écureuils.
Sur la route du centre-ville je m'arrête au marché de Tiong Bahru. C'est un marché local où l'on trouve essentiellement des boutiques chinoises. Tout l'étage est consacré au food court. Les échoppes sont tellement nombreuses que j'ai du mal à choisir mon plat.
Retour à l'hôtel pour un peu de détente au bord de la piscine.
Direction ensuite le Garden by the Bay, un parc urbain en plein centre. D'une superficie de 101 hectares, il est une des attractions les plus populaires et est devenu le symbole de la ville. Il a nécessité 1 milliard de dollars d'investissement en 2012. Il abrite les "super-arbres", des structures géantes en forme d'arbres entre 25 et 50 mètres de haut. Impressionnant. Une fois de plus, tout est démesuré à Singapour.
Je monte jusqu'à la skyway qui circule entre les arbres et qui fait mesurer l'étendue du parc et la hauteur des arbres.
Cela peut paraître déroutant voire saugrenu de voir ces arbres superficiels. Mais en fait, ils s'intègrent parfaitement au parc.
J'y retourne à la nuit tombante et commence alors le spectacle Garden Rhapsody, un son et lumière à travers les super-arbres. Les grands airs d'opéra s'enchaînent avec un déluge de lumière extraordinaire. Le spectacle est vraiment très réussi.
Conclusion de ce court séjour à Singapour : c'est une ville aussi démesurée que je le pensais. Mais c'est aussi une ville de contrastes. On passe des buildings aux vieux quartiers de Little India ou de Chinatown, des temples chinois aux mosquées, de la cuisine thaï à la cuisine indienne, on croise des indiens et des chinois, etc...
On côtoie beaucoup de touristes mais finalement peu d'occidentaux. Sur les 13 millions de touristes qui ont fréquenté Singapour en 2023, la plupart sont asiatiques : indonésiens, thaïlandais, coréens, indiens,...
La ville est très propre, voire aseptisée. Il faut dire que les amendes sont lourdes en cas de non-respect de certaines règles : les chewing-gums sont interdits, on ne peux pas jeter ne serait-ce qu'un papier par terre, on ne peut fumer que dans des lieux dédiés, etc... Par exemple, si vous fumez à l'intérieur du métro, vous risquez une amende de 1000 dollars singapourien soit presque 700 €. Inutile de dire que les trottoirs sont nickels.
C'est une ville visiblement riche où le niveau de vie est élevé. Sur les marchés, les prix des fruits et légumes sont sensiblement les mêmes qu'en France. En revanche, la street food (cuisine de rue) et très peu onéreuse ; par exemple, le plat de porc grillé laqué avec du riz coûte seulement entre 4 et 5 €.
Les Singapouriens sont très souriants, et n'hésitent pas à vous proposer leur aide s'ils sentent que vous cherchez votre chemin par exemple.
On se sent en sécurité partout, ce qui est commun à la plupart des villes asiatiques que j'ai visitées, telles que Bangkok, Hô-Chi-Minh-Ville, etc...
La seule contrainte, c'est le climat. La chaleur et l'humidité sont étouffantes, et les pluies tropicales auxquelles j'ai assisté n'y ont rien changé.
Bref, un très bon séjour en ces terres singapouriennes. Place dès demain à la Malaisie !