Ce matin, direction le Perak cave temple, le temple de la grotte de Perak.
Édifié par un couple de chinois pendant la première moitié du 20e siècle, il est le principal temple rupestre de la région qui en compte plus de 30.
Après avoir gravi les marches, la grotte calcaire s'ouvre sur un espace géant avec un haut dôme et se divise en recoins et grottes cachés. Une statue dorée de Bouddha assis, haute de 13 mètres, domine le temple. Il est flanqué de quatre divinités gardiennes. Les murs de la caverne sont décorés de peintures murales colorées représentant des personnages et des événements de la mythologie chinoise et des écritures bouddhistes. Il y a de nombreuses statues et sculptures disséminés autour du temple. Le fort arôme d'encens mélangé à l'odeur terreuse de la grotte lui confère une atmosphère particulière.
Je suis émerveillé par toutes ces statues, ces couleurs, ces peintures murales. Il y a très peu de monde, je n'ai croisé que 4 ou 5 personnes venant se recueillir. Cela amplifie cette ambiance si particulière.
De retour dans la vieille ville je me dirige vers le musée Han Chin Pet Soo qui est un musée historique des mines d'étain. À l'époque, il s'agissait d'un club des mineurs, où la prostitution, le jeu, la consommation d'opium et les activités des triades (sociétés criminelles) se déroulaient.
Depuis le 13e siècle, les migrants chinois affluent à Ipoh pour y faire fortune. En 1876, Leong Fee arrive à Ipoh, commence à exploiter l'étain et fonde ce club privé. Ce fut le premier immeuble à étage dans la ville.
En 1890, Ipoh fut reconnu comme la capitale mondiale de l'etain.
La visite est très enrichissante, avec un guide particulièrement intéressant.
La communauté chinoise demeure toujours la plus importante à Ipoh. La majorité des commerces sont tenus par des chinois, même si la ville conserve encore des traces de la colonisation.
