J’ai eu mon baptême de bus. Je suis arrivée bien en avance à la gare routière de Retiro. J’ai attendu fébrilement devant le tableau d’affichage. Les bus sont annoncés environ 15 mn avant le départ. Considérant qu’il y a quand même 70 plate-formes faut pas traîner quand ils annoncent le quai. Clairement il vaut mieux même se rendre dans la zone prévue qui est normalement inscrite sur le billet. C’est ce que m’a conseillé un monsieur avec qui je discutais. A priori parfois les bus ne sont pas annoncés puis tout d’un coup ils arrivent et partent en trois minutes. “Es Argentina !” Me dit le monsieur en question. Ça fait déjà plusieurs fois qu’on me dit ça. Un petit côté fataliste qu’ont adopté les argentins sûrement pour ne pas trop stresser.
J’ai compris que quelque chose clochait quand les bus qui partaient après le mien étaient annoncés mais pas le mien... je suis allée sur la zone prévue j’ai vu plein de bus de la compagnie Flecha Bus (la mienne) mais aucun qui partait pour Mercedes. Après plusieurs demandes à des personnes différentes je comprends que le bus n’est pas encore arrivé car il vient de Mar del Plata et qu’il est juste en retard. Cela me rassure et fait sourire le type qui m’a renseigné. Après tout il n’a que quelques minutes de retard. Le tout est d’être sûr qu’il arrive vraiment parce que je ne suis pas pressée en fait. Heureusement que j’avais échangé avec un autre voyageur qui attendait le même bus car il l’a repéré quand il est arrivé et m’a prévenu. J’aurais été capable de le rater...Je pense que je ferai attention la prochaine fois à vérifier ce que comprend le billet, histoire de ne pas payer trop cher chaque fois. J’ai encore quelques petits trucs à apprendre ;)
Chaque fois qu’on visite un pays on se fait toujours avoir sur certaines choses, le temps d’apprendre et de comprendre le fonctionnement. En tout cas pour un premier voyage en bus ça se passe plutôt bien.L’arrivée à Mercedes se fait au petit jour après un petit en-cas sucré. La nuit a été plutôt confortable même si courte. Je trouve mon auberge sans difficulté, elle est au bout de LA rue principale de Mercedes ;)
La dame de l’auberge m’accueille malgré l’heure très matinale. Je pose mes affaires et repart bientôt pour faire quelques courses, prendre les renseignements pour mon transport à Esteros et accessoirement changer quelques dollars. Pas très prévoyante sur ce coup, j’ai quitté Buenos Aires avec à peine 1000 pesos... La dame de l’auberge m’indique un endroit pour faire du change. Mieux que la banque où les gens font la queue devant la porte. Je trouve Gomez qui tient une boutique de téléphone et qui me change mes dollars à un mauvais prix évidemment mais bon maintenant j’ai l’habitude ;) Pour le coup je lui refile toutes mes petites coupures ou presque. Et il me demande immédiatement ce que je fais avec de si petits billets ??! Quelle idée hein ? Je rigole.
Je trouve le bureau de tourisme qui est au terminal de bus. J’y reste un moment car j’essaye d’organiser mon séjour à Esteros. Pas facile sans voiture. La jeune femme fait ce qu’elle peut mais bon à un moment je dois me rendre à l’évidence, en bus, certaines zones ne seront pas accessibles ou alors au prix de beaucoup de difficultés..
Il fait super chaud et je commence à me sentir super crevée. Je passe à la boulangerie et au moment de payer, je vois le regard interloqué de la vendeuse en prenant le billet que je lui tend : 50 dollars pour payer 50 pesos... Houlala rien ne va plus si je n’arrive même plus à différencier dollars et pesos. Outre le fait qu’elle ne prend pas les dollars, je suis mal à l’aise avec l’idée de sortir un gros billet à quelqu’un. C’est pas très délicat mais bon, c’est vraiment pas fait exprès. Et heureusement la dame est honnête car franchement si elle l’avait pris sans rien dire je n’aurais rien capté. Il est temps d’aller se reposer un peu hein.
Je fais un stop au mini Market. Je me bats pour ne pas repartir avec 3 sacs plastiques pour les 3 pauvres articles que j’ai acheté. La bataille contre le plastique n’est pas gagné et je m’en rends compte non seulement en France mais chaque fois que je vais à l’étranger. Ici ça plastique à mort. Mais franchement je ne vois pas ce que je peux faire. Déjà ils me prennent pour une dingo quand je dis que je ne veux pas de sac alors...
Une fois rentrée, je me prépare laborieusement à manger (la cuisine est sommaire et je suis claquée) puis je vais dormir une petite heure.
Los Esteros del Ibera : c’est une zone de marécages où foisonnent les animaux; Oiseaux et poissons évidemment mais aussi caïmans, singes, cerfs et même quelques renards paraît-il. Il y a plusieurs points d’entrée mais le point principal est Colonia Carlos Pellegrini qui est sur la zone sud est. La zone ouest est difficilement accessible de là où je me trouve. J’ai essayé de joindre des hébergements pour savoir comment arriver mais ça n’a pas fonctionné. Il faudrait sinon monter à Corrientes mais franchement je n’ai pas très envie et cela fait un grand détour. Je crois que je devrais me contenter de la zone autour de Pellegrini et ce sera sûrement très bien.
En tout cas pour monter à Pellegrini il faut prendre un transport et je n’arrive pas non plus à joindre David Ortiz qui propose des trajets en minibus. Heureusement l’auberge doit le contacter et m’arranger ça. Sinon il faudra trouver quelqu’un d’autre ou prendre un collectivo.
Petit détail, on entre ici dans une zone humide. Qui dit humidité dit... moustiques. Et ils sont sauvages. Je me suis fait bouffer à peine arrivée et même après avoir mis du repelant. Et même à travers mes vêtements et en pleine journée ! J’imagine qu’il aiment le sang des touristes... Et je ne suis pas encore près des marécages, ça promet...
En attendant, je me pose sur ma petite terrasse en buvant une Corona et c’est plutôt pas mal ;) Le chien des proprios qui a compris qu’elle pouvait négocier des caresses avec moi ne me lâche plus. Elle rapplique dès que je pointe mon nez.
Carlos le proprio a pu parler avec David le transporteur. Finalement je vais prendre un collectivo qui est beaucoup moins cher (400 pesos contre 1000 pesos). Il met environ 3h pour rejoindre Pellegrini. Le transport via David est valable si on souhaite faire l’aller/retour dans la journée (il part tôt le matin et rentre le soir) ce qui n’est pas mon cas.
J’ai contacté une guesthouse pour demain, pas de réponse pour l’instant mais au pire je trouverai en arrivant.
La bonne blague ! Il y a un bus par jour et j’aurais pu le râter. Quand Carlos m’a dit que le bus était à “las doce y media “, allez savoir pourquoi j’ai compris 14h30... Or c’est 12h30. Le problème quand on comprend “globalement” l’espagnol, ben c’est qu’on manque de précision. Pourtant je connais mes chiffres, mais pas suffisamment apparemment. Heureusement que je me suis rendue compte de mon erreur. Passer une journée de plus à Mercedes à servir de repas aux moustiques ne m’enchante guère. Allez savoir pourquoi...
SInon Mercedes est une ville ultra tranquille où il a l’air de ne pas se passer grand chose. Je suis entrée dans une boutique qui vend du matériel pour les gauchos. Ils ont des articles en tout genre pour la parfaite panoplie gaucho. Le cuir est très dur et clair. Complètement différent de ce qu’on trouve chez nous pour les cavaliers.
Je passe les moments qu’il me reste à essayer de sauver mon pantalon en lin qui, lui aussi à un trou, et devinez où ?... Vous vous souvenez que j’avais emmené un mini kit de couture pour les cas d’urgence. Franchement je ne pensais pas m’en servir aussi vite et à deux reprises. J’espère que la réparation de mon pantalon tiendra mieux que celles de mon short.
Quoi qu’il en soit je ne bouge plus à plus d’un mètre du ventilo histoire de ne pas me faire piquer par ces saletés de moustiques !
Après avoir payer Carlos et fait la photo souvenir qu’il mettra sur sa page Facebook, me voilà en route pour la gare routière à l’autre bout de la ville. Je commence déjà à trouver que mon sac est trop lourd, que j’aurai pu prendre encore moins de choses. Il faut dire qu’à mes bagages s’ajoutent ma gourde pleine car il est impossible de se déplacer sans eau, même pour le chameau que je suis; et des petits trucs à grignoter parce que les trajets sont longs alors il vaut mieux avoir de quoi se sustenter. Quand il fait 40 degrés, les 10 kg de bagages on les sent bien.
Bref, j’arrive à la gare en avance. Pas besoin d’acheter le billet on le prend directement auprès du conducteur. Je tape la discussion avec la dame du bureau d’information que j’avais vu la veille. Elle me laisse entendre que le collectivo personne ne l’a vu aujourd’hui, ce qui pourrait signifier qu’il ne viendra pas. Mais un minibus devrait venir à la même heure, donc à surveiller. Et effectivement un minibus arrive vers midi. Le mec prend des passagers pour 550 pesos. Je monte et en 10 mn le véhicule est plein. Moralité : toujours arriver en avance (sinon je n’aurai pas eu de place dans ce minibus), et ne jamais croire qu’on va faire ce qui était prévu ! Ça aussi « es Argentina ! » :)
Les derniers passagers à entrer sont une petite famille, la maman et ses deux filles. Trop mignonnes.. La plus petite voyage sur les genoux de sa mère ou par terre selon le moment et sa sœur à côté de moi. La clim bat son plein, même si elle fait plus de bruit que de froid, on est tous content de l’avoir. Au bout d’une heure la route se termine et devient une piste. Tout le monde commence à s’endormir au rythme des soubresauts du véhicule; Sauf la petite fille à côté de moi qui lutte, ne sachant pas trop comment s’installer sans tomber sur l’une ou l’autre de ses voisines. Elle finira par s’écrouler sur mon bras à la fin du voyage, sous les rires de sa sœur et le sourire attendri de sa mère.
Dehors le paysage défile. Vous connaissez l’expression « être dans la pampa » ? Ben voilà, j’y suis. On finit par arriver dans la zone del Ibera. A partir de là on commence à voir des animaux. D’ailleurs, quand vous voyez des panneaux « attention aux caïmans » vous savez que vous n’êtes pas en France. Je vois des cerfs d’abord. Super beaux, très clairs. Puis des animaux à mi-chemin entre le sanglier et la marmotte (le caypabara). Enfin apparaît la lagune puis nous entrons dans Pellegrini. Le chauffeur demande à chacun où il veut être déposer. Je donne le nom de l’auberge bien que je n’ai pas de réservation. L’auberge a l’air déserte. Mais bon tout le village aussi alors... Finalement je trouve quelqu’un, il me donne une chambre et je m’installe. La bonne surprise c’est qu’il y a une micro-piscine. Construite en tôle, c’est un concept mais ça marche bien.
Une heure après je suis sur un bateau pour l’exploration de la faune locale. Il y a peu de touristes donc trois barques de 8 personnes en tout. Le paysage est sauvage. Les caypabaras se baladent partout, dans l’eau comme sur terre. Des caïmans en veux-tu en voilà, des cerfs et bien sûr des oiseaux. Chouette promenade et quelques belles photos, tout cela sous une chaleur écrasante malgré le soleil déclinant de fin de journée. Il y a un couple de français en voyage pour plusieurs mois. Ils sont en Argentine depuis 2 mois déjà. On papote un peu.
L’excursion est sympa. Après, sans vouloir faire ma blasée, ça ne vaut pas les explorations qu’on a pu faire au Kalimantan par exemple. Mais c’est tout de même un bel environnement qui foisonne d’animaux. Le guide n’est pas extraordinaire et de toutes façons il semble que le parcours soit tracé et les animaux partout donc pas très compliqué.
En rentrant je m’arrête dans un resto pour dîner. Un couple de français arrive et nous dinons ensemble. Ils sont là pour 4 mois et sont arrivés le même jour que moi à Buenos Aires. Il n’est pas impossible que je les recroise pendant mon voyage. On va essayer de prendre le même transport pour repartir vers le nord en direction de Posadas. Très sympa ce dîner et ça fait du bien de passer un moment à discuter.
Ce matin je vais faire du kayak sur la lagune. Je traverse une fois de plus la moitié du village pour ma rendre au point de départ de l’excursion.
Pellegrini c’est un petit village mais très étalé. En même temps ils ont de la place alors pourquoi se priver ? Les rues sont larges et en terre, bordée de mimosas géants et de pins immenses. Limite à certains endroits on se croirait dans les landes On croise des chevaux partout dans les rues. Ici ils ont des chevaux comme nous on a des chiens. En fait ils ont aussi des chiens, beaucoup même. Tous les jardins sont très verts et bien entretenus. Ça fait à la fois village perdu et petite ville proprette. Quand je disais qu’à Mercedes il ne se passait pas grand chose, ici c’est encore un niveau au-dessus en terme de tranquillité.
Les kayaks sont prêts, On est 4 à partir plus le guide. Chacun son kayak (possibilité d’être à 2 si on le souhaite). On prend les bateaux à environ un mètre d’un caïman de taille respectable qui nous regarde passivement. Et on part le long des roseaux. On s’enfonce dans les herbes hautes, là où il n’y a presque pas d’eau. L’avantage du kayak c’est qu’on ne fait pas de bruit donc les animaux n’ont pas peur. Même si je doute que les caïmans aient peur de nous mais bon... On en a un juste à côté de nos kayak et derrière un gros sanglier/marmotte. C’est hyper joli. Le ciel est un peu couvert aujourd’hui et la lumière très belle dans cet environnement. On continue un peu puis le guide nous arrête et nous demande d’écouter. Quoi ? Le vent. Effectivement on entend très distinctement un vent qui parait hyper fort en passant dans les arbres un peu plus loin. Mais nous ici on ne sent pas grand chose. Mais pour lui c’est suffisant, on fait demi-jour et on rentre.
Et il avait raison ! Au bout de quelques minutes le vent est si fort qu’on arrive à peine à ramer. Le bateau des gardes côtes arrive pour nous escorter et éventuellement nous remorquer. Je rame comme une malade pour rentrer et franchement je refuse le remorquage uniquement par fierté, parce que j’en peux plus de me battre contre le vent et les vagues. On arrive, trempés et épuisés. Si le temps se lève on repartira sinon tant pis.
En tout cas, le guide est très pro et le parc bien organisé.
Une heure après il pleut mais ça ne dure pas très longtemps.
Aujourd’hui c’est la journée des incertitudes. On fera peut-être du kayak si le temps redevient beau, on trouvera peut-être une voiture pour repartir demain. En tout cas ce qui est sûr ce sont les allers-retours vers le camping. Je pense avoir fait le chemin au moins 10 fois depuis mon arrivée et ça représente une certaine distance.
Je déjeune chez Don Marcos. On me sert une assiette de tortilla que je ne pourrai jamais finir tellement elle est énorme ! Mais c’est bon :)
Tom et Nasta me disent qu’ils ont du mal à trouver un moyen de transport, du coup faudrait que je m’active un peu. En repassant au camping (encore une fois) je trouve une argentine qui cherche aussi à partir demain. Ariel (le mec qui organise les activités) Peut nous trouver une voiture. Je passe l’info à Tom et Nasta et hop, retour au camping pour s’organiser !
Finalement le kayak peut se faire en fin de journée. Je retourne à mon hostal pour une petite heure et hop, retour au camping !
On est 4 pour le kayak et franchement on a passé un super moment. C’est hyper beau dans la lumière de fin de journée, le ciel se couvre au loin et ça donne un paysage magnifique. On voit beaucoup d’oiseaux, des caïmans et des sangliers/marmottes. Faire du kayak ici c’est magique et tellement tranquille. J’ai un peu failli tomber à l’eau en sortant de mon kayak. J’ai bien rigolé mais j’aurais moins ri si j’étais vraiment tombée. Entre les caïmans et les piranhas (pas ceux des films hein) c’est un peu hostile quand même.
On va se boire une bière après ça et la journée est bouclée. La pluie commence à tomber et l’orage gronde. Je rentre sous une pluie battante et le temps d’arriver je suis trempée. Mes fringues sont mouillées, les fringues qui étaient dans mon sac à dos sont mouillées, mes chaussures sont mouillées tellement j’ai marché dans des flaques (c’est pas très éclairé ici). Bref au moment de me coucher ma chambre ressemble à un sèche linge. Espérons que demain matin tout soit sec. Départ 7h. Enfin avec ce qu’il tombe j’ai des doutes sur les possibilités de départ. On verra bien.
HERBERGEMENT :
Hostal Gitanes - Mercedes : C’est propre et sommaire. Il y a une pièce devant la chambre avec ce qu’il faut pour cuisiner et un frigo. Il y a même la clim (très bruyante mais hyper efficace) dans la chambre. Et ils me fournissent un ventilateur pour la cuisine. Ils sont très serviables. Pour 500 pesos la nuit ça va. La fenêtre de la chambre donne sur la cuisine donc pas sur l’extérieur. Ça ne me gêne pas, j’ai connu pire en Inde ;) Le matelas n’est pas terrible mais encore une fois, pour 500 pesos c’est très correct. La cuisine est très sommaire donc ne pensez pas y faire de grand ce chose, mais le frigo fonctionne très bien.L’eau chaude est chauffée par le soleil et ça marche assez bien.
Pour réserver on peut envoyer un mail mais on peut aussi bien arriver sans résa car il n’y a pas foule dans le village, en cette saison du moins. C’est la seule auberge de la ville, le reste sont des hôtels plus chers. La Wifi est assez capricieuse.
Ranch Jibaru - Pellegrini : Très sympa. Chambre basique mais une bonne clim pas trop bruyante, et un ventilateur au plafond. La piscine c’est la cerise sur le gâteau. La chambre est un peu vieillotte mais le reste de la maison est très agréable. Le lit est dur mais on y dort bien. Wifi. 850 pesos et ça les vaut carrément. En plus ils sont très gentils.
Resto Yakoru : c’est le resto de l’auberge et il est juste à côté ce qui est bien pratique. A priori c’est une affaire familiale. Dans l’ensemble ils sont sympas mais le mec du resto franchement il n’est pas aimable. On a toujours l’impression de l’emmerder. Les plats sont corrects et à prix raisonnable. La CB marche ou pas, et avec un supplément de 7 % (comme partout). Environ 300 pesos pour un plat et une boisson.
Le petit déjeuner n’est pas extraordinaire (il est inclus dans le prix de la chambre).
Dan Marcos : portion énorme, la dame est très sympa, le tout pour 370 pesos boisson incluse.
ACTIVITÉS
N’essayez pas d’aller au bureau d’information car on vous renverra systématiquement au camping. Toutes les excursions partent de là. On peut aussi les prendre depuis son hostal mais ça revient au même. Il y a la balade en bateau, le kayak et des promenades à cheval. Il existe aussi un sentier de randonnée ouvert la journée qui se fait seul.
La lancha (excursion en bateau) : 700 pesos pour 2h d’excursion
Le kayak : 400 pesos pour 1h30 avec guide
TRANSPORT :
Donc pour arriver depuis Mercedes c’est :
- collectivo à 400 pesos
- minibus 550 pesos. Il part à 1Z2h30 de Mercedes et repart de Pellegrini à 4h du matin pour Mercedes.
- transfert minibus Ortiz entre 880 et 1000 pesos. Avec lui aller retour possible dans la journée si vous ne voulez pas dormir à Ibera.
Pour repartir vers Posadas c’est plus compliqué puisqu’il faut trouver une voiture et des gens pour la partager sinon c’est plein pot. Ça coûte entre 7000 et 8000 pesos.