Je suis ici depuis 3 semaines maintenant. J’ai fait un petit bilan de mes dépenses et c’est pas terrible. Ma semaine en Patagonie m’a coûté aussi chère que les deux autres semaines réunies. J’ai peur que toute la Patagonie soit très chère et il faudra donc que je réfléchisse à écourter mon passage dans le sud. Mais j’ai encore le temps. J’irai fin mars je pense, la haute saison sera passée, ce sera peut-être plus abordable.
Voici quelques observations sur la vie ici ou les gens; Cela n’engage que moi et ne porte aucun jugement.
Depuis mon arrivée, je suis surprise par le nombre de gens tatoués, piercés, avec écarteurs d’oreilles etc... Le look destroy est vraiment à la mode ici mais ce n’est pas que ça. Quasiment tout le monde est tatoué mais de manière très visible. De nombreux tatouages, très gros, colorés, et partout sur le corps, les hommes comme les femmes. Aussi beaucoup de piercing sur le nez, entre les deux narines. Et cela y compris chez les personnes qui travaillent à des postes administratifs. On a l’impression que ce n’est pas du tout un problème d’exposer ses tatoutages ou piercing.Côté vestimentaire, moi qui n’est pris que des vêtements très neutres je m’aperçois que les filles s’habillent hyper court : mini-jupe, mini-short, mini-tshirt. Il fait tellement chaud que les vêtements sont adaptés à cette chaleur et les filles s’habillent sans aucun complexe. D’ailleurs je n’ai pour l’instant jamais été ennuyée par la gente masculine sous aucune forme que ce soit.La nourriture j’en ai déjà parlé. De mon point de vue les produits ne sont pas terribles. Les gens dans l’ensemble sont assez forts. Ils mangent, ce n’est pas un scoop, beaucoup de viande. Et ils aiment, comme partout, la junk food.
Les vaches : sur tous mes trajets (et j’en ai déjà parcouru des kilomètres) on voit beaucoup de vaches. Elles sont dans les prés et pas dans des fermes. Elles broutent de l’herbe, normal quoi. Il y en a tellement, c’est clair que c’est un vrai business ici. Ca fait beaucoup d’animaux qui vont être tué pour être mangés mais bon au moins ils vivent dehors.Les bus sont devenus mon sujet de prédilection. Ce qui est stressant c’est le manque d’information. Ce qui me rassure c’est que les argentins eux-mêmes galerent avec les bus et tout le monde cherche quelqu’un qui aurait une info. Ça n’en est pas moins stressant.
Aujourd’hui mon bus a 35 mn de retard. Sachant que j’ai 3h de battement pour choper le bus suivant à BA je ne suis pas trop inquiète. Après il ne faudrait pas qu’il prenne encore trop de retard sur le reste du trajet. On verra. En attendant j’ai 18h devant moi. Heureusement je suis en cama tout le trajet mais c’est quand même hyper long. Il y a quelques arrêts qui permettent de ce dégourdir un peu. Je regrette quand même d’avoir oublié mes bas de contentions à Paris. Je n'ai aucun complexe à parler de ça depuis que je sais que la plupart de mes copines en portent aussi :) Je ne sais même pas comment j’ai pu les oublier car j’étais certaine de les avoir mis de côté. Je vais devoir faire sans.
J’arrive dans mon petit hostal. Plutôt sympathique. C’est un bar qui fait hostal aussi. Flavio m’accueille et m’explique tout sur la ville. En ce moment c’est surtout le festival qui fait venir du monde. C’est ce soir. J’ai hâte de voir ce que ça donne !
Je rentre à pieds, il est tard mais il y a beaucoup de monde donc je pense que c’est jouable. Et puis les taxis sont assaillis; J’ai environ 25 mn de marche. Je ne traine pas, Même s’il y a du monde il y a aussi beaucoup de gens éméchés. J’arrive à l’hostal et je trouve deux de mes colocs de chambre dans un état d’ébriété avancé. Ils veulent aller danser, tant mieux comme ça je serai tranquille. Tranquille jusqu’à 7h. Lorsqu’ils rentrent ils sont 4 et tiennent à peine debout. Evidemment on se prend la tête et je finis par aller dormir dans le salon. pas envie de finir ma nuit avec 4 sacs à vin qui en plus ne sont pas très sympas.
Finalement je demanderai à changer de chambre car je ne me sens pas de passer une nouvelle nuit avec ces mecs. Je gagne au change car je me retrouve avec juste une fille de suisse, toutes les deux dans un grand dortoir pour nous seules. En attendant, en ayant dormi 4h la journée n’est pas top. Et il fait une chaleur de dingue, hyper lourd, orageux. Finalement la pluie arrive en soirée. Et là je me dis que j’ai échappé de peu à un report du carnaval, à 24h près. J’avoue que je l’aurai eu mauvaise après l’avoir déjà vécu à Montévidéo;
TRANSPORT
Pour venir à Gualegaychu depuis Buenos Aires il faut prendre un Flecha Bus ou nuevo Express, enriron 800 pesos et 3h à 3h30 de trajet. La sortie de Ba peut prendre du temps selon l’heure et le jour.
On peut aussi prendre un collectivo dans un parador mais je n’ai pas testé.
HEBERGEMENT
Hôtel Pichincha : très bien situé, personnel adorable, bon petit déjeuner (avec de bonnes viennoiseries d’ici) pas juste du pain sec comme souvent. Les dortoirs à l’étage sont plus spacieux et lumineux. En fait celui du rez-de-chaussée n’a pas de fenêtre et est très petit et la clim ne fonctionne pas bien..
En revanche, les matelas de tous les lits sont vraiment pas terribles. En mousse basique et franchement pas confortable. Mais bon si vous n’êtres pas trop difficile ça passe.
Sur la période du carnaval c’est 2 nuits minimum le week-end.
eloo
WoW WoW.... on sent l’énergie dans les photos!! Incroyable!!
??