IGUAZU

Publiée le 03/02/2020
Comment je suis partie del Ibera pour rejoindre le Brésil. La visite des chutes d’Iguazu est un must même si j’avoue appréhender un peu le monde...

En route pour Iguazu, la plus longue journée depuis l’arrivée

Nous sommes partis à 4 ce matin avec Nasta, Tom et Natcha qui est argentine. Honnêtement on n’y croyait pas. Il a tellement plu pendant la nuit que la piste doit être difficilement praticable. 

On part en même temps qu’une autre voiture et on se suit. Ca glisse pas mal, il y a des ornières assez conséquentes mais c’est plat. Petit clin d’œil à mes enfants : rien à voir avec la montée à Perdu et là on voyage dans la voiture pas dans le coffre ;)

Ariel qui nous conduit est bien concentré. Pas facile de conduire dans ces conditions. 

Ce qui devait arriver arriva. On s’est embourbé. Heureusement que l’autre vehicule avait un oeil sur nous. Une bonne corde et le tour est joué. On remonte dans les voitures avec nos pieds plein de boue mais on peut repartir rapidement. 

On arrive assez vite à Posadas finalement et chacun prend son bus pour sa destination. 

Ce bout de chemin avec Nasta et Tom était très sympa. C’est ça que j’aime dans les voyages. Partager des moments avec des personnes inconnues et pourtant si proches pendant un petit laps de temps. Parce qu’on vit les mêmes choses. On aura peut-être l’occasion de se recroiser, qui sait. 

J’attrape un bus pour Iguazu avec une autre couple de français qui ont fait le même trajet que nous. Le bus met environ 4h30 pour faire posadas/Iguazu. La route n’est pas hyper intéressante. A un moment je vois des chevaux qui se baladent au milieu de la route en pleine ville. On se croirait en Inde mais les vaches remplacées par des chevaux. 

Dès l’arrivée je cherche un bus pour rejoindre Foz da Iguazu qui est la ville brésilienne de l’autre côté de la frontière. Le passage de la frontière est un peu pénible (je donnerai les infos plus bas). On arrive au terminal de Foz. Là il faut trouver un moyen de rejoindre l’auberge que j’ai repéré. Je n’ai pas réservé mais ça devrait aller. Petit problème, j’ai oublié de télécharger la carte du Brésil sur Maps.me. Du coup je n’ai que la carte du guide. Heureusement les brésiliens sont hyper sympas, ils me guident vers le bon bus, accepte mes pesos argentins car je n’ai pas de monnaie brésilienne et m’indique où je dois descendre.  A la descente j’avoue être un peu perdue, je demande mon chemin, la route est hyper fréquentée par les voitures mais pas trop de piétons. Je marche mais je ne sais pas trop où je vais. Je redemande mon chemin, rechange quelques pesos pour quelques réais et reprend un bus. Finalement, j’étais à 100 m de l’auberge et je redescends vite du bus. Les gens sont vraiment sympas ici et très helpful. 

J’arrive à l’auberge Tetris Container. Hyper sympa. C’est l’heure de l’apéro et chacun a droit à sa Caipihrina gratuite (c’est comme ça tous les soirs) et ça c’est le meilleur moment de ma journée après mes je-ne-sais-plus combien d’heures de bus.  Le personnel est hyper cool, le barman Fernando devient mon pote en moins de 5 mn. La Caïpi ça détend l’atmosphère. Je fais aussi connaissance avec une anglaise et finalement on se rend compte qu’on partage le même dortoir. 

Franchement on se sent hyper bien ici. J’appréhendais un peu Iguazu à cause de la fréquentation touristique mais pour l’instant je trouve ça vraiment cool. Ça me donne envie de passer du temps au Brésil...

Allez, encore une Caïpi et je vais me coucher ;)

La caïpi de trop ?

J’ai passé une grosse partie de la soirée à papoter avec Fernando le barman, brésilien de Sao Paulo, hyper sympa, qui parle brésilien, espagnol, anglais avec une aisance incroyable.  Il prépare des cocktails mortels ! La caïpi est deux fois plus grande que celle de l’happy hour et je peine à la boire tellement il a mis de cachaca. Je discute aussi avec un mexicain très cool, un grand voyageur qui me donne même envie d’aller visiter le Mexique et c’était pas gagné. Il m’explique que le Nord ça craint à cause de la proximité des US mais que le sud est vraiment top et sans risque.  La soirée passe à la vitesse de la lumière. Je finis par aller me coucher après avoir pris une douche. Je m’endors en deux minutes pour une longue et tranquille nuit. Enfin c’est ce que je crois...

Chutes côté brésilien

Alors alors... pour tous ceux qui disent que le côté brésilien c’est moins bien, moins beau, moins je sais pas quoi, moi je dis que c’est magnifique. La première vue sur les chutes j’en ai eu des frissons. C’est spectaculaire. Le site est immense et il y a des chutes partout dans un décor de forêts tropicales c’est juste la beauté naturelle à l’état pure. 

J’ai fait la visite avec Julia, l’anglaise avec qui je partage aussi ma chambre. Nous avons été toutes les deux réveillées par nos deux charmantes colocs suisses qui se sont installées à 3h du matin (ça encore c’est pas un problème, elles arrivent en pleine nuit je suppose qu’elles ne pouvaient pas faire autrement). En revanche ce qui est un problème c’est qu’elles investissent la chambre comme si elles étaient seules. Quand elles ont mis le ventilateur en route qui fait un boucan du diable et qui en plus fait un vent pas possible dans toute la chambre j’ai cru que j’allais péter un câble et Julia aussi. J’ai fini par trouver comment éteindre ce foutu ventilateur et me suis rendormie au bout d’une bonne heure et je savais déjà que j’avais bu trop de Caïpi... Disons que la nuit n’a pas été terrible et le réveil non plus À cause du  mal de tête.

Revenons à nos moutons. La visite dure environ 2h et on en prend plein les yeux. Le seul hic ce sont les promontoires qui on été construits à la fin du chemin de visite pour permettre aux touristes de voir les chutes de plus près et notamment ce qu’ils appellent « la gorge du diable ». La puissance des chutes à cet endroit est extraordinaire mais ce promontoire c’est vraiment pas possible et vraiment dommage. 

Petite pensée pour cette touriste italienne qui a fait tomber son appareil photo à mes pieds et qui a rebondi par dessus la protection. Il s’est perdu entre les roches et les herbes avec toutes les photos de son voyage. La pauvre elle en était toute retournée et je la comprends. C’est pas comme si moi je n’avais pas de problème avec mon appareil. Il m’a (encore) lâché. Ce n’est que la troisième fois qu’il me fait le coup et à l’étranger chaque fois... Problème d’obturateur, les photos sont toutes noires, je ne peux plus rien prendre. J’ai vérifié, lui n’a pas bu de caïpi donc c’est pas ça ;)

Du coup j’hésite, soit je passe au Paraguay qui est juste à côté pour en acheter un autre, soit je rentre le faire réparer sur Buenos Aires, parce qu’ici ça me parait peu probable de trouver un atelier de réparation. Et on l’a déjà fait réparer deux fois alors vraiment je me demande si c’est la peine de le faire réparer une troisième fois. Et si j’en rachète un je fais quoi de celui-là ? Je le jette ? Je me le trimballe jusqu’au bout ? Et après ? Pfffff... je sais pas quoi faire. 

En attendant, je fais un saut dans la piscine de l’auberge pour me rafraîchir les idées. 

Paraguay

C’est décidé, je ne vais pas faire une énième réparation de ce satané appareil photo. Je vais au Paraguay demain et je vais racheter un boîtier. Ça ne m’enchante pas mais c’est une chance d’avoir Cuidad del Este juste à côté parce que les prix sont justes divisés par deux. Du coup je ferai le côté argentin des chutes après-demain. Après mes achats je repasserai côté argentin pour être sur place pour la visite et aussi pour repartir en bus. La journée de demain sera réservée aux trucs galères : aller à Ciudad del Este, repasser en Argentine, trouver une auberge et se renseigner sur les horaires de bus pour la suite du voyage. 2 passages de frontières dans la même journée !

Encore le plastique...

Je suis passée deux fois au supermarché du coin et j’ai un peu badé. Ils consomment un nombre de sacs plastiques phénoménal. À chaque caisse il y a un mec qui met vos articles dans un sac plastique au rythme d’un article par sac, vous voyez le travail ? Chaque caddie ressort avec au moins 20 à 30 sacs plastiques. Ça me désespère. On n’y arrivera jamais. Et pour l’eau c’est pareil. Presque tous les touristes que je vois ont des gourdes mais il n’y a aucun endroit pour les remplir. Alors tout le monde achète des bouteilles d’eau. Quand je vois les efforts que nous faisons pour supprimer le plastique et que deux pays aussi grands que l’Argentine et le Brésil ne font rien, je me dis que tout ça ne sert à rien. C’est une goutte d’eau dans un océan de plastique.

Soirée improvisée

Hier, la soirée est partie en live. Fernando a servi tellement de Caipirinhas qu’il a fini par manquer de citrons verts. Finalement on a copiné avec nos deux colocs (celles qui nous avaient réveillé) et elles sont très sympas.

A 23h quand Fernando a fermé le bar, il y a eu un élan pour sortir et aller dans un bar-club pas très loin. On est parti à 3 Ubers avec Julia l’anglaise, Véronika la chilienne, Mélanie la Suisse, Jérémy l’australien, Yaechan le coréen qui vit au Brésil et son ami dont j’ai oublié le nom, une jeune canadienne, et quelques argentins sans compter ceux qui étaient déjà sur place. Quand on arrive au bar en fait tout le Tetris est ici. Bar hyper sympa avec musique latino. On a dansé jusqu’à une heure avancée de la nuit. Petit clin d’œil à Pablo, notre ami cubain qui dansait tellement bien. Décidément Foz est vraiment sympa et très cosmopolite. 

Évidemment ce matin au ptit déj c’était pas la grande forme. Tout le monde avait la tête dans le pâté mais on s’est vraiment bien marré. Le Tetris est une bonne adresse pour s’amuser. Tout le monde partait quasiment aujourd’hui et chacun  pris son avion ou son bus vers d’autres destinations. 

Cette soirée aura aussi vu la mort de mes tongs... 

Fronteiras

Aujourd’hui j’ai un max de choses à faire et en premier lieu aller à Ciudad del Este au Paraguay. Je prends un Uber sur les conseils de la nana de l’hôtel mais franchement j’aurais pu prendre le bus ça m’aurait couté moins cher. Arrivée au pont qui sépare les deux pays je descends pour passer la frontière brésilienne. Ensuite je franchis le pont à pieds. Et de l’autre côté il n’y a pas de frontière ! En fait Il semble que le Paraguay ouvre ses portes à toute personne qui peut venir y dépenser de l’argent. Ici c’est une autre ambiance. Hyper busy, du monde partout  des rabatteurs et une multitude de petites échoppes. Limite on se croirait en Inde. Et à côté, d’immenses malls flambants neufs. Je cherche un magasin en particulier. Sur les conseils de Fernando, j’ai repéré sur le site internet dédié au shopping au Paraguay (oui ils ont un site exprès)  l’article dont j’ai besoin. Je vais donc chez Nissei. C’est un immense magasin genre Apple Store sauf qu’ils ont toutes les marques et tous les objets électroniques possibles et imaginables. 

Un spécialiste de la photo ausculte mon appareil dans tous les sens et finit par trouver le problème. C’est bien l’obturateur enfin un mécanisme qui le déclenche. Si je veux le faire réparer ça coûtera environ 150 USD et impossible de savoir combien de temps ça prendra, tout dépend s’ils ont la pièce ou pas. Je décide de laisser tomber et d’acheter un autre boîtier... C’est le bon endroit pour le faire. Et puis cette réparation ayant déjà été faite deux fois je ne veux pas prendre le risque que cela arrive à nouveau. D’ailleurs le mec me confirme qu’une réparation n’est jamais fiable à 100 %, la preuve. 

La boutique est hyper bien organisée. Un espace pour payer (cash de préférence mais CB acceptée), un endroit pour le retrait et un espace pour essayer le produit avec l’aide d’un vendeur. Franchement la Fnac peut aller se rhabiller. Je déteste dire ça parce que j’essaie de lutter contre le consumérisme mais ils sont hyper bons. 

De toutes façons toute cette ville est dédiée au shopping et ça marche vu le nombre de personnes qui traversent la frontière dans les deux sens. Il y a même des motos taxis qui ne font que ça toute la journée, faire traverser le pont. Après tout ce marché du luxe et de l’électronique cache aussi un fond de pauvreté. Faut pas trop gratter sinon on voit vite qu’il y a autre chose derrière.

Mais bon, c’est une expérience d’aller là-bas. Après je n’ai pas trainé non plus. Retour à l’hôtel pour manger un morceau, prendre mon sac et tracer vers l’argentine.

Je chope le bus devant l’hôtel, il me dépose à l’immigration brésilienne et je suis censée prendre le prochain bus de la même compagnie. Normalement ça fonctionne très bien mais là je ne sais pas pourquoi deux bus passent et ne s’arrêtent pas. Je suis obligée de négocier avec une autre compagnie qui accepte de me prendre sans repayer un billet. 

Je trouve une auberge près du terminal de bus. Je vais aussi me renseigner sur ma prochaine destination comme ça demain après les chutes je pars direct.

Bilan de la journée : je me retrouve avec deux appareils photos, deux objectifs, quelques centaines d’euros en moins sur mon budget, et deux kilos de plus ! Moi qui hésitait à prendre mon appareil maintenant j’en ai deux. Je vais voir s’il n’y a pas moyen de le revendre dans une boutique d’occasion à Buenos Aires. Pas envie de me traîner un appareil HS pendant des semaines.

Le soir je retrouve Tom et Nasta qui sont rester à Puerto Iguazu. On échange nos impressions sur nos visites. On passe un bon et joyeux moment comme chaque fois.

Foz da Iguazu / Puerto de Iguazu, deux villes, deux pays, deux ambiances

Autant Foz est dynamique, moderne, speed, autant Puerto est tranquille et un peu désuète. Enfin c’est l’effet que ça m’a fait. Si vous voyagez en Argentine, franchement je recommande d’aller à Foz car cela permet de découvrir une ambiance différente. Moi j’ai beaucoup aimé mais cela est sûrement dû aux nombreuses rencontres que j’ai faites. 

Iguazu côté argentin

Comment dire du bien du côté argentin sans donner l’impression que le côté brésilien est moins bien ? En fait c’est différent. Le côté argentin est tellement plus riche en terme de chemins et de points de vue. C’est extraordinaire. Les chutes vue d’ici sont très proches donc très impressionnantes. On chemine directement dans la forêt (sur des sentiers très balisés et très faciles). Les points de vue sont à couper de souffle. Et le final c’est « la gorge du diable » mais d’ici vous la voyez vraiment. Enfin non en fait car il y a tellement de puissance qu’on ne voit pas le fond. En revanche on voit l’eau qui se jette et c’est d’une telle puissance (je me répète) qu’on en reste bouche bée. Alors je vais dire comme tout le monde, si vous ne devez faire qu’un seul côté il faut faire celui-là, ce qui n’enlève rien à la beauté des vues que l’on a côté brésilien. 

J’ai poussé jusqu’à faire le chemin Macuco qui fait 7 km. Je suis revenue avec 2 ampoules mais ça valait le coup. Le seul petit truc c’est que c’est gavé d’araignées. Elles font leur toile partout, si tu fais plus d’1,50 m t’as intérêt de baisser la tête si tu veux pas te les prendre. Étant donné que je suis un peu phobique j’ai pas kiffé. Mais bon, j’ai survécu.

En revanche, j’ai essuyé deux averses assez importantes. Je suis donc rentrée trempée de la tête au pieds. 

Je rentre à l’hostal épuisée et trempée. Pratique puisque je repars dans deux heures. Obligée de mettre mes fringues dans un sac plastique et mes chaussures de randos attachées à mon sac à dos. 

Le trajet va être long, j’ai 14 heures de bus devant moi. Je pars en direction de Colon qui est à la frontière uruguayenne.

INFOS PRATIQUES

HERBERGEMENT

Tetris Container Hôtel à Foz : auberge de jeunesse très cool. Le prix des chambres varient selon la taille des dortoirs et la mixité hommes/femmes entre 45 et 60 Reals. Ils ont aussi des chambres. Le dortoir est correct sans plus. Les salles de bain et toilettes ne sont pas dans les dortoirs (contrairement à celui de B.A.) mais sont clean et modernes, comme le reste d’ailleurs.

L’ambiance très sympa, le personnel très très cool, le bar chouette, la piscine petite mais parfaite. L’hôtel est construit à partir de containers c’est original. Le patio est chouette aussi et bien ombragé.

Il y a une cuisine et ils offrent le petit déjeuner (fruits, œufs, pain, boissons) ce qui est sympa.

Il y a un grand supermarché pas loin avec un DAB. Il y a aussi un DAB dans l’auberge mais les frais sont importants. Ils acceptent les cartes de crédit. J’ai pris le dernier lit dispo donc il peut être bien de réserver à l’avance ou de se renseigner sur les dispos avant d’arrivée. Depuis la gare routière il faut prendre le bus 120 qui va vers l’aéroport. C’est le même bus qui emmène aux chutes donc c’est pratique.

Il y a un petit espace sous les lits pour mettre les affaires de valeurs. Ils prêtent des cadenas si vous n’en avez pas. 

Niveau situation c’est parfait puisque tous les bus pour Iguacu Brésil, l’aéroport, l’Argentine et le Paraguay passe devant l’hôtel. Il faut juste prendre dans le bon sens. Il y en a régulièrement donc on n’attend jamais trop longtemps.

Poramba Hostal à Puerto Iguazu : l’hôtel est proche du terminal de bus ce qui est pratique que vous soyez arrivant, partant ou en visite aux chutes. Le lit est aux environ de 700 pesos ptit dej inclus. Les chambres sont un peu sombres et les matelas pas terribles mais bon. Je n’ai pas trouvé l’eau chaude mais suppose qu’i y en a. Il y a une petite piscine et un agréable patio. Une cuisine. Des lockers à la réception pour mettre juste vos affaires de valeurs (prévoyez un cadenas). Le jardin est joli. Je dirai que c’est une adresse correcte pour le prix et la situation au calme.

SHOPPING

Vous ne verrez pas souvent ce paragraphe sur mon blog. Mais bon... Si vous devez acheter quelque chose, faites-le à Ciudad del Este. En revanche, faites attention aux rabatteurs. Il vaut mieux arriver en sachant ce que vous voulez acheter et où. Pour cela, allez sur le site suivant (c’est en portugais mais je vous assure qu’on comprend bien) : https://www.comprasparaguai.com.br/

Si vous payez en cash ce sera toujours moins cher mais ils prennent les CB. Vous pouvez trouver tous les produits électroniques possibles, des parfums, des produits de beauté, bref tout ce que vous trouveriez en duty free et plus encore. 

ACTIVITES

Chutes côté brésilien : 2h de visite environ (sans compter les transports et la queue éventuelle pour les billets et le bus qui dépose au chemin de visite). Le prix est de 72 reals. Il faut prendre le bus 120 pour y aller et descendre au niveau du zoo des oiseaux. 

Chutes côté argentin : le must ! Il faut compter au moins 6h de visite. L’idéal est d’être déjà de ce côté pour le faire car en venant du Brésil on perd trop de temps à la frontière (aller comme retour). Le bus depuis Puerto Iguazu coute 400 pesos aller-retour. Les chutes, j’ai oublié le prix... Il y a 3 principales choses à faire : le chemin inférieur (le plus beau à mon avis), le chemin supérieur, la gorge du Diable (faisable en train inclus dans le prix ou à pieds, il faut compter 2,5 km je crois). Il y a aussi le sentier Macuco qui fait 7km aller-retour. C’est faisable en 2h si vous marchez bien. On accède à une cascade, c’est assez chouette.

TRANSPORTS :

Pour passer côté brésilien, il faut prendre un bus Rio Uruguay ou autre. Les bus locaux sont dans la même gare que les bus longues distances mais en face. Cela coûte 200 pesos ou 12 reals dans l’autre sens. En général ils acceptent les deux devises.  Il faut passer les deux immigrations. Côté argentin pas de problème mais faut pas traîner quand même car le bus n’attend pas deux heures. Côté brésilien, là le bus déposent les gens mais n’attend pas. Donc il faut attendre le bus suivant et monter dedans (avec le même billet). Au retour même shéma sauf que, pour la compagnie Rio Uruguay certains bus ne s’arrêtent pas pour que l’on puisse remonter. Du coup, soit il faut repayer une autre compagnie qui, elle, s’arrête, soit attendre qu’un bus Rio Uruguay veuille bien s’arrêter. 

Les bus côté brésilien coûte 4 reals par trajet. 

Le bus 120 qui va vers l’aéroport va aussi aux chutes et aussi au Paraguay (dans l’autre sens). 

PASSAGE DES FRONTIÈRES :

Mis à part les histoires de bus c’est relativement facile de passer les frontières. En revanche, malgré ce que certains disent vous DEVEZ passer l’immigration chaque fois que vous entrez ou sortez, même pour quelques heures. Sinon vous risquez une amende. 



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