Cette
nouvelle journée est très ensoleillée. La température reste raisonnable, aux
alentours de 26-28°. Belle balade le long de la Vienne, relief légèrement
vallonné. A Poitiers, il n’y a personne pour tamponner la crédentiale : je
suis un peu déçue, je trouve cela bien plus pittoresque que l’Office du
Tourisme.
La sortie de Poitiers est très fastidieuse. En bas de la
grande côte sur l’itinéraire balisé que nous avons enfin réussi à rejoindre,
Pierre propose une variante : une piste cyclable plate le long de la
rivière. Ce passage bucolique nous coûtera un très grand détour. Nous n’avons
pas de ravito pour le soir. Après avoir enfin retrouvé une route, un panneau
indicateur avec un numéro de route et
avoir localisé le tout sur la carte, il est 19 h quand nous trouvons enfin une
supérette encore ouverte.
D’après le commerçant,
le camping le plus proche est à Poitiers ou à Vivonne à une douzaine de kilomètres. Pas question
de retourner en arrière, nous avons eu
suffisamment de mal à sortir de l’agglomération. Pique-nique dans un parc. Nous
décidons de poursuivre notre route une dizaine de kilomètres encore.
Nuit au camping en bordure de ligne TGV : boules Quies
indispensables ! Dommage, car le site est par ailleurs très joli…
Cette fois, on gère un peu mieux la fraicheur nocturne et le
sur-sac : en l’utilisant comme tapis de sol et couverture sans le fermer,
le sac de couchage reste sec et cela permet de ne pas sentir les courants d’air
tout en gagnant quelques degrés.
