Aujourd’hui une longue journée de route nous attend.
Nous quittons Hienghene en fin de matinée pour rejoindre Nouméa en fin de journée.
Sur notre trajet nous passerons par Poindimié, Houaïlou, Pôrôo puis au niveau de Kouaoua nous prendrons la route transversale afin de rejoindre la côte Ouest et Nouméa.
La côte Est est toujours aussi belle et verdoyante. La végétation côtoie directement le platier du lagon et les profondeurs du large sont justes là. Sur les bords de route, lorsqu’on traverse les tribus, il y a toujours des petits stands où les locaux mettent en vente fruits, légumes, sculptures, fleurs ou coquillages. Les prix sont directement inscrits dessus, et pour payer il y a une petite boite. C’est génial ce principe de vente basé sur la confiance puisque personne ne tient le stand. On s’arrête, on prend ce dont on a besoin et on paye dans la petite caisse, génial ! Vous remarquerez les drapeaux kanaks qui flottent sur ce stand, mais aussi ce jour là, tout le long de la route de la côte Est. Il faut savoir que le 4 novembre prochain, la Nouvelle Calédonie procède à un référendum sur l’indépendance du pays. Voilà pourquoi il y a tant de drapeaux kanak partout. Par contre ce sera moins le cas sur la traversée et la côte sous le vent.
Ce qui nous a marqué sur ce trajet c’est la traversée de l’immense mine à ciel ouvert de Poro. Elle n’est plus en activité sauf pour des formations ou un petit mineur local, mais elle a bien chamboulé le paysage pour en faire un totalement lunaire. Les minerais de la NC sont principalement le nickel mais aussi le cobalt et le chrome. Le Nickel en Calédonie et aussi appelé l’or vert et il représente près de 25% des ressources planétaires.
Nous poursuivons notre chemin sur la transversale, cette route donnera un grand sourire à Mathieu et demandera à Leslie de se cramponner et d’avoir l’estomac solide. En effet, que de virages, épingles et route étroite ; cela dit elle est vraiment très belle. La végétation est verdoyante et luxuriante, il y a notamment beaucoup de grandes fougères. D’ailleurs, il y a un parc nommé le « parc des grandes fougères » à Sarraméa, mais malheureusement il est déjà un peu tard pour que nous prenions le temps de le parcourir. Tant pis !
De retour sur la côte ouest, on se rend compte finalement qu’il y a du monde et on commencerait à regretter la tranquillité de la côte au vent et ses locaux à qui nous levons la main dès que nous les croisons !