Après notre repas et après midi sur l’îlot Moro, nous rejoignons l’île des Pins et notre gîte afin de récupérer nos sacs. En effet, nous reprenons l’avion à 18h pour Nouméa, il est plus de 16h, nous sommes à 8km de l’aéroport et nous avons fait le choix de ne pas réserver de transfert.
Nous voilà donc partis avec nos sacs sur le dos et chaussures de marche aux pieds. Ah non pardon, Mathieu a opté pour les tongs et le sac (de 13kg) en bandoulière. Oui oui il compte sur le fait que nous soyons pris rapidement en stop. Non non il ne faut pas douter de la générosité et de l’amabilité des kanaks, par contre, nous sommes sur une île de 1500 habitants, comportant 3 routes environ... donc il n’y a pas non plus au taquet de voiture qui passent... voir quasiment aucune en 20min. Math se résoudra tout de même à mettre le sac sur le dos mais pas question d’enfiler des baskets.
C'est donc Jacques qui s’est arrêté pour nous prendre et nous déposer non loin de l’aéroport. Il nous a fait rire car lorsqu’il nous a pris il nous dit avec son bel accent des îles : « avec vos sacs sur le dos, je savais que vous alliez à l’aéroport. Vous n’aviez même pas besoin de faire le pouce car je me serai arrêté ! » . Hé oui c’est comme ça ici ! En plus il se trouve que Jacques est une navette, donc il allait chercher des personnes à leur hôtel pour les amener à l’aéroport (vous savez le fameux transfert que nous n’avions pas réservé !!!?). Bref le trajet fut bien sympathique et surtout Jacques nous aura permis d’être à l’heure pour notre vol car sans quelqu’un pour nous prendre ça aurait était plus que compliqué d’arriver à temps !
De retour à Nouméa, Mamath et Peggy viennent nous récupérer avec Isabelle. Ah oui vous ne la connaissez pas encore c’est vrai... elle fait parti du paysage culturel de la NC, mais ce n’est vraiment que là bas qu’on peut la découvrir donc nous n’en dirons pas trop sur elle à part qu’elle chante super bien et que c’est une subaru....
Bref après quelques citrons pressés aromatisés de miel et de rhum, nous décidons d’aller tous ensemble au festival des Francofolies. La tête d’affiche de ce soir était le groupe IAM. Ah ça nous rapelle toute notre jeunesse lorsque se sont les chansons de l’album mythique du « micro d’argent » et notamment celle : « demain c’est loin ». Elle avait peut être un sens particulier à ce moment là ?