Dix-neuvième jour de marche, direction Saint-Etienne de Tinée dans un premier temps puis j'aviserai.
L'étape se déroule principalement dans les bois, à partir de la descente du col de la Colombière on commence à ressentir un changement de végétation notable. Le sud approche à grand pas, place maintenant aux grandes forets de mélèzes, je croise les premiers plants de lavande, de thym et de romarin aux typiques senteurs méditerranéennes.
Petite café arrivée à mi-parcours de la matinée au joli petit village de Saint-Dalmas-le-Selvage. Je monte jusqu'au col d'Annelle puis redescends sur Saint-Etienne-de-Tinée. Pause de midi le temps de faire un ravitaillement en nourriture et de manger. Je retrouve on compte-gouttes et par hasard Catherine, Marie-Léa et Pascal au centre du village. Après être partis quasiment en même temps ce matin de Bousiéyas et avoir marché chacun à son rythme dans la matinée, on se retrouve tous au même endroit à la même heure parfait pour boire un verre et partager le casse-croute.
Je repars en début d'après-midi en compagnie de Pascal, les filles ont pris de l'avance, il est environ 14h et il fait très chaud aujourd'hui. La montée à la station d'Auron va être épuisante le sentier est très raide et le soleil tape fort, en ajoutant à cela mon sac alourdi par mon ravitaillement, cette montée me donne du fil à retordre !
Je traverse assez rapidement Auron, station de ski remplie de monde et attaque la montée pour le col du Blainon. A partir d'ici l'étape sera plus plaisante, les paysages sont plus appréciables et le calme règne. J'arrive au petit hameau de Roya, ça ira pour aujourd'hui, ça fait déjà une belle étape ! Je retrouve Marie-Léa et bois ma pinte de fin d'étape en sa compagnie au gîte ou elle et Catherine passent la nuit. Quant à moi, je trouve un joli spot pour bivouaquer à la sortie du village au bord de la rivière (parfait pour une douche glacée). D'autres personnes y compris Pascal ne tardent pas à arriver, apparemment ça doit être le seul terrain propice dans le coin. Nous sommes deux groupes de 4 et 3 personnes en solo à passer la nuit ici, heureusement le terrain et grand et chacun trouve sa place dans son coin.
Demain je reprendrai le chemin en direction du refuge de Longon (qui est cette année fermé pour travaux) pour bivouaquer dans ses alentours.