Étape 004 : Wissant - Guînes / 22 km / 92 km

Publiée le 04/05/2024

Après un retour en bus à Wissant, je mets le cap plein Est !

Photo souvenir avec mes hébergeurs.

Le café du matin est un moment d’échange privilégié. Jusque là on ne s’était pas beaucoup croisé. Des questions sur mon projet arrivent, je les enchante un peu, on rit ensemble et ça fait du bien. Merci Hamza et Marie-Hélène pour votre accueil. Je propose un selfi souvenir. Accordé. Bonne continuation.

Balisage

J’ai réussi à prendre le bus pour retourner à Wissant. Merci Hamza pour l’idée à la dernière minute. Trop d’informations tue l’information. Beaucoup de directions, une belle distance pour mon objectif mais je ne trouve pas le symbole de la Via Francigena

Balisage

Ça y est, je suis sur le bon chemin. Traits jaune et rouge. Quand le GPS et le balisage sur le terrain correspondent c’est rassurant.

Ravitaillement

Avec le bus et le repérage j’ai pris un peu de retard pour une étape aussi longue. J’ai à peine fait un km quand je passe devant le stand ravitaillement d’une course VTT.. Les bénévoles sont en place et attendent les compétiteurs. Ils me proposent de me servir. Cela ne se refuse pas mais je n’ai pas encore faim. Deux pâtes de fruits dans les poches pour plus tard et un fond de coca pour les sucres rapides. Merci pour cette synchronicité.

Recommandations

Un nouveau rappel des principes de bonne conduite.

Marcher dans la tempête

Il pleut un peu et le vent est très fort. J’ai parfois l’impression d’être un camion sur l’autoroute, chahuté par la prise au vent supplémentaire de mon chargement, le sac dos. Je ne regrette pas mon choix de sur pantalon et de sur sac plutôt que le poncho recommandé en premier choix. D’ailleurs, en solo, c’est assez compliqué d’en venir à bout, tant pour l’enfiler que pour l’enlever et quant à la prise au vent c’est incomparable. Malgré les éléments j’ai atteint le sommet de cette colline. Je demande à un cycliste une photo pour varier du selfi. Merci, Cette bagarre avec le vent était grandiose et en solo le ressenti est encore plus fort. 💪

Compagnon cycliste

Après la photo on parle un peu et ça fini par un selfi souvenir.

Océan et nuages

Depuis le sommet on voit la falaise encore assez loin, le ciel et l’eau se fondent dans le même gris, le rideau de pluie vient droit sur nous.

Elevage

Quelques vaches, habituées et équipées pour tous les temps, broutent comme si rien n’était.

Alternances

Les immenses parcelles se succèdent, parfois brunes, parfois vertes, parfois jaunes.

Un océan ou un désert de verdure ?

Selon que l’on considère la densité de production agricole ou la densité de la population on peut qualifier l’environnement d’océan ou de désert ! Je me sens bien petit au milieu de toute cette masse végétale et ma seule option pour en sortir est bien d’avancer sur cet unique chemin devant moi !

Église de Landrethun-le-Nord.

Enfin un village, son clocher était visible depuis déjà un bon moment et me permettait d’apprécier mon déplacement. Les matériaux de construction parlent au marcheur qui a le temps de l’observation. Ici c’est de la brique, l’argile doit donc être abondante et le gravier rare et cher.

L’étape

J’arrive à l’étape au début de l’après-midi. Je suis bon sur l’horaire mais j’ai épuisé les premières réservations que j’ai faites avant le départ. Une erreur de partir à l’aventure un dimanche quand tous les commerces son fermés. Mes quelques tentatives la veille sont tombées sur des répondeurs et on ne me rappelle pas. Les chambres d’hôtes sont prises par les vacanciers. Je m’inquiète un peu mais je suis confiant.

Seule solution d’hébergement

Je vais jusqu’au centre-ville pour me mettre en quête d’une chambre en interrogation la population. La pâtisserie est ouverte, j’achète 2 douceurs pour l’urgent et je questionne. Ici il n’y a pas d’hôtel. Je vais m’installer sur la place et j’appelle les références qui sont sur mon guide de l’année dernière. J’apprends que le premier gîte est en travaux et que l’autre c’est le camping à l’entrée de la ville. Un hôtel trois étoiles avec une solution pour les pèlerins. Je reviens en arrière d’un petit km pour trouver un toit pour cette nuit. Je me présente comme pèlerin et la solution proposée c’est une chambre dans le 3 étoiles.

Un lit pèlerin de luxe

Quand on est habitué à un lit dans un dortoir pour une vingtaine d’Euros, une chambre 3 étoiles c’est le luxe. Tout est parfait et le dimanche soir le restaurant gastronomique est fermé mais le snack-bar est ouvert. J’ai tout sur place. Je tire profit de l’aventure en recherchant activement des hébergements pour les prochaines étapes.